Ça va jazzer

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dimanche 28 septembre 2014

Prémices d'automne

              "...On ne reverra plus au temps des feuilles mortes,
Cette âme en peine qui me ressemble et qui porte
       Le deuil de chaque feuille en souvenir de vous...
Que le brave Prévert et ses escargots veuillent

                Bien se passer de moi pour enterrer les feuilles..."(G.Brassens)
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samedi 27 septembre 2014

Au fil du net

La reconquista de N.S. (Notre Sauveur)
        Tapis rouge et silence sur les affaires...
            Il disait : "Vous n'entendrez plus parler de moi !"...

Il y a quarante ans un élève de CP bénéficiait de 15 heures de français contre 9 en 2002...

*  Demain les vieux...

*  Après Gaza... les sionistes religieux à l'assaut du pouvoir

Une histoire de tuyau passionnante
          Un ventre qui "panse"?

*  Vers un nouveau parti?  Le RPFMPQRDL

* Merci pour ce pactole!

Enfin! l'esquisse d'un début de commencement?

Vieillir: bonne affaire?

*  Merci Tansavia! 
               Compagnie aérienne low cost cherche pilotes interimaires

*  A propos du mot barbare 

E=MC2: on a tout compris. Enfin, presque..
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- Visite du patrimoine: Laniakea
- Vu d'un drone 
Revue de presse du 27/09/2014
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Selon une enquête récente de la CNSA, les frais d’hébergement en maison de retraite s’élèvent en moyenne à 2 892 euros mensuels (2 200 euros selon l’Igas et la Cour des comptes), alors que le montant des retraites se situe en moyenne aux environs de 1 100 euros… « Le gouvernement nous dit qu’il est conscient de cette situation, mais que pour régler ce problème, il faudrait trouver 1,5 milliard d’euros, ce qu’il n’a pas. C’est bien dommage, d’autant qu’on a su trouver 41 milliards d’euros pour le pacte de responsabilité et 20 milliards pour le CICE » - See more at: http://www.humanite.fr/vieillissement-une-loi-pleine-de-bonnes-intentions-551796#sthash.HWQD15cW.dpuf
Selon une enquête récente de la CNSA, les frais d’hébergement en maison de retraite s’élèvent en moyenne à 2 892 euros mensuels (2 200 euros selon l’Igas et la Cour des comptes), alors que le montant des retraites se situe en moyenne aux environs de 1 100 euros… « Le gouvernement nous dit qu’il est conscient de cette situation, mais que pour régler ce problème, il faudrait trouver 1,5 milliard d’euros, ce qu’il n’a pas. C’est bien dommage, d’autant qu’on a su trouver 41 milliards d’euros pour le pacte de responsabilité et 20 milliards pour le CICE » - See more at: http://www.humanite.fr/vieillissement-une-loi-pleine-de-bonnes-intentions-551796#sthash.HWQD15cW.dpuf
Selon une enquête récente de la CNSA, les frais d’hébergement en maison de retraite s’élèvent en moyenne à 2 892 euros mensuels (2 200 euros selon l’Igas et la Cour des comptes), alors que le montant des retraites se situe en moyenne aux environs de 1 100 euros… « Le gouvernement nous dit qu’il est conscient de cette situation, mais que pour régler ce problème, il faudrait trouver 1,5 milliard d’euros, ce qu’il n’a pas. C’est bien dommage, d’autant qu’on a su trouver 41 milliards d’euros pour le pacte de responsabilité et 20 milliards pour le CICE », - See more at: http://www.humanite.fr/vieillissement-une-loi-pleine-de-bonnes-intentions-551796#sthash.eEiEG4oX.dpuf
Selon une enquête récente de la CNSA, les frais d’hébergement en maison de retraite s’élèvent en moyenne à 2 892 euros mensuels (2 200 euros selon l’Igas et la Cour des comptes), alors que le montant des retraites se situe en moyenne aux environs de 1 100 euros… « Le gouvernement nous dit qu’il est conscient de cette situation, mais que pour régler ce problème, il faudrait trouver 1,5 milliard d’euros, ce qu’il n’a pas. C’est bien dommage, d’autant qu’on a su trouver 41 milliards d’euros pour le pacte de responsabilité et 20 milliards pour le CICE », - See more at: http://www.humanite.fr/vieillissement-une-loi-pleine-de-bonnes-intentions-551796#sthash.eEiEG4oX.dpuf
Selon une enquête récente de la CNSA, les frais d’hébergement en maison de retraite s’élèvent en moyenne à 2 892 euros mensuels (2 200 euros selon l’Igas et la Cour des comptes), alors que le montant des retraites se situe en moyenne aux environs de 1 100 euros… « Le gouvernement nous dit qu’il est conscient de cette situation, mais que pour régler ce problème, il faudrait trouver 1,5 milliard d’euros, ce qu’il n’a pas. C’est bien dommage, d’autant qu’on a su trouver 41 milliards d’euros pour le pacte de responsabilité et 20 milliards pour le CICE », - See more at: http://www.humanite.fr/vieillissement-une-loi-pleine-de-bonnes-intentions-551796#sthash.eEiEG4oX.dpuf

vendredi 26 septembre 2014

Bons élèves européens

  Qui est premier de la classe?               
                                                Il arrive fréquemment que, par contraste avec la situation économique française jugée critique, certains déclinistes, revendiquant le titre d'éminents économistes, officiant sur les ondes ou ailleurs, nous indiquent doctement et régulièrement quels pays voisins méritent d'être pris comme exemples pour leurs efforts, leurs réformes et leurs performances.
______L'Espagne, qui, bien que revenant de loin, serait, nous dit-on, sur la voie du redressement.       
L’Allemagne tient le continent européen
   Mme Merkel aurait félicité récemment Mr Rajoy. Il faut dire que, peu avant, elle a fait de même avec la Grèce, dont on connaît l'état, mais qui aurait la vertu de savoir se vendre.
  Non, l'Espagne n'est pas sur la voie du redressement, même si certains secteurs, dopés par la baisse des salaires et un tourisme exceptionnel semblent reprendre vie. Le chômage y reste massif et toute une jeunesse bien formée s'exile toujours. Globalement, l'Espagne ne va pas mieux.
  Ne parlons pas du Portugal qui sombre, que le tourisme ne sortira pas de sa détresse.
_________ L'Italie, elle, rechute.   Sous la houlette de son nouveau et dynamique leader, elle ne va guère mieux.
"...Le vrai problème financier est lié à l’encours de la dette, accumulé à la suite d’une longue série de déficits. Il est frappant d’ailleurs de constater qu’au cours de la récente période d’austérité, le ratio de la dette sur PIB a augmenté. Il est aujourd’hui de plus de 130 % du PIB.
Si l’économie stagne et que les prix chutent, alors le PIB nominal va diminuer lui aussi et mécaniquement, cela va provoquer une très nette dégradation du ratio de dette/PIB même si le budget est en équilibre (c’est d’ailleurs exactement ce phénomène qui explique que l’endettement de la Grèce continue à augmenter alors que ce pays a bénéficié de plusieurs énormes plans d’aide).
L’Italie est très proche de la situation que les économistes appellent « le piège de la dette », c’est-à-dire lorsque le ratio de la dette augmente de façon exponentielle.
La seule issue possible est soit par l’inflation, soit par le défaut..."
_____La Suède, n'est plus ce qu'elle était. Souvent présentée comme un modèle par notre Président, elle est à bout de souffle, connaissant d'importants problèmes, suite à des privatisations menées tambour battant.
  Les inégalités y sont croissantes.
Elève impuissant
_____L'Allemagne (LA référence permanente!) ne va pas si bien que cela et se trouve dans une situation de profonde fragilité, soignant d'abord sa Chine.    J.Fisher l'a dit lui-même. Pas si vertueuse que cela...
  Un modèle que fait problème, commençant d'ailleurs à se remettre en question. A ne pas suivre, comme dit Christian Chavagneux et d'autres, du moins sur tout.
    En Allemagne un enfant sur 5, donc 20% des enfants, vit dans la pauvreté !
        Est-ce vraiment un modèle à suivre ?
La dite réussite économique allemande n’a-telle-pas été construite en faisant des « économies » dans l’éducation, l'investissement public, comme dans la réduction des prestation sociales ... Le modèle Hartz IV est loin de faire l’unanimité. Ce modèle Hartz IV reste un modèle répressif qui fait le bonheur du « MEDEF » allemand: faire travailler des gens pour 1 Euro / heure !
       L’Allemagne, serait-elle même l’homme malade de l’Europe? malgré sa suprématie économique de fait, nécessitant une sortie négociée du carcan de l'euro ("Aujourd’hui, l’Allemagne refuse toute inflexion dans le sens d’une politique européenne de l’investissement et de la relance de la demande globale dont elle devrait prendre une part substantielle à sa charge. Or, si nous suivions le chemin voulu par l’Allemagne, si nous l’accompagnions dans sa fuite en avant ordo-libérale, le seul résultat en serait l’entrée combinée en récession et en déflation de l’Europe, nonobstant les efforts tentés par Mario Draghi, le seul dirigeant européen à sembler avoir un minimum de lucidité dans les temps présents...)
     Comme le dit Bernard Maris  « ...Sortir de l’euro permettrait de retarder la conquête de notre marché du travail par la Chine.
Existe-t-il un autre modèle que le modèle Valls – Fillon – Juppé – Sarkozy ? Oui, il y en a un, et un seul. C’est le modèle macroéconomique fondé sur une sortie totale ou partielle de la zone euro. Autrement dit, et je pèse mes mots, si on ne sort pas partiellement ou totalement de la zone euro, la seule politique macroéconomique possible est celle de Valls-et-les-autres.
– Si l’on garde l’euro, le seul moyen de ne pas crever face à la politique menée par l’Allemagne est de mener une politique de contre-offensive en vendant nos produits faits par nos petites mains, travaillant plus dur et plus longtemps pour des salaires plus faibles. A cette seule condition, on peut espérer tenir sur le radeau. Combien de temps ? Un demi-siècle environ. Après, toute la technologie sera passée aux Indiens et aux Chinois, qui deviendront nos employeurs.
– Une sortie totale ou partielle de la zone euro permettrait à l’économie française de se redresser plus rapidement, avec un coût inférieur en termes de pouvoir d’achat et de souffrance sociale. On gagnerait 25 ans environ par rapport au plan Juppé-Valls. Une génération de gagnée. Une cohésion sociale plus forte, pour envisager l’avenir (les conditions de travail offertes par nos futurs employeurs, les Chinois et les Indiens ; les conditions de rivalité de nos anciens amis – les Espagnols, les Allemands, etc, à qui nous aurions damé le pion).
Je ne vais pas exposer à nouveau les conditions d’une sortie intelligente et raisonnée de l’euro, négociée avec nos partenaires de la zone.
On aura beau dire que, français ou étranger, un patron est d’abord un patron, et que son capital comme son âme, par définition, sont mondialistes ou apatrides ou internationaux, un gouvernement français dominé par des patrons étrangers serait totalement soumis, muselé, sans aucun pouvoir.
Un gouvernement français dominé par des patrons français aurait plus d’autonomie parce qu’il pourrait négocier ses prébendes, fiefs, affermages contre quelques avantages sociaux relevant du modèle dit « français ». Or, pour pouvoir négocier ces fiefs, affermages (ainsi les concessions des autoroutes honteusement refilées par Villepin), il faut au moins être propriétaire du bien public fondamental qu’est l’argent.
Donc il faut sortir partiellement ou totalement de l’euro. Pourquoi l’euro ? Pour l’Europe fédérale. Qui veut de l’Europe fédérale ? Hollande et Bayrou. C’est peu. L’Allemagne ne veut pas d’Europe fédérale, ni l’Espagne, ni l’Italie, ni personne. Peut-être la Belgique et le Luxembourg, mais certainement pas le Royaume-Uni, la Pologne ou l’Irlande. Ou l’Italie. Ciao l’euro, et vraiment pas de regret ! (Charlie Hebdo, mercredi 24 septembre 2014, page 6)
________________Arrêtons donc de chercher des modèles à l'extérieur. Il est urgent de repenser et de rebâtir une Europe qui ne soit pas celle qui rende possible de tels contre-modèles.
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jeudi 25 septembre 2014

Pourquoi pas le dimanche?

Thérapie de choc
                               Quand le petit livre jaune rivalise avec le petit livre rouge.
         Notre bon Docteur Cattaz, évoquant une thérapie de choc, ne manque pas d'audace sociale.
Il est vrai que, quand le malade tarde à guérir, il ne faut pas lésiner sur les moyens, même les plus douloureux. Il faut trancher dans le vif.
    Sur sa table d'opération, dans sa boîte à outils, il dispose de quantité de trucs et de machins pour créer un million d'emplois. Oui, un million!
     Une de ses dispositions est, dans le cadre d'une nouvelle fluidité du travail, la généralisation du travail du dimanche, qui, entre parenthèses, concerne déjà des millions de Français.
     Mein Gott! Que vont dire les ayatollahs épiscopaux?
      Mais il va plus loin: il prône un  élagage à la tronçonneuse du code du travail, le bénévolat dans les entreprises, une flexibilité accrue (pour la précarité, c'est déjà bien avancé), une (grosse!) modération salariale ...à croire qu'il a dû faire un stage chez Goldman Sachs.
    Un révolutionnaire utopiste, on vous dit!    Dopé par les louanges hollandaises.
Certes, il n'est pas un saint, et, bien qu'émargeant à un smig par jour,  il a toutes les qualités d'un sauveur et d'un visionnaire: Le modèle social français a vécu, annonce-t-il, tel un nouveau rédempteur, invitant chacun à voir les bons côtés de la vie. Faites pénitence, mes frères! Le royaume des cieux de la consommation est à vous.
  Mais comment le faire si on nous supprime le dimanche pour nos dévotions?

________Parlons du dimanche. Quelle idée de conserver cette vieillerie, digne du MA?
  J'ai lu récemment un certain Contrarien un peu bougon qui défendait encore ce vieux principe. 
              Ce Contrarien, finalement contre tout, contre le progrès, me contrarie beaucoup, par sa défense nostalgique d'un passé révolu.  Il n'a manifestement pas lu le petit livre jaune.
   Je vous rapporte ses propos passéistes, dessin à l'appui:


travail dominical

          Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !
Vous savez très bien qu’en fonction de la façon dont on pose une question, il est assez facile d’orienter la réponse. Par exemple, si je vous demande si vous seriez prêt à travailler le dimanche si c’est la seule possibilité pour vous de trouver un boulot… alors 90 % des sondés risquent fort de dire « oui » car nous avons tous besoin (et pas forcément envie) de travailler.

Le débat sur le travail dominical en France est une escroquerie intellectuelle et une crétinerie économique qui confine évidemment à la fausse promesse.
Pourquoi vous reparler aujourd’hui du travail le dimanche ? Tout simplement parce que vous allez le constater très rapidement, ce sujet va refaire surface avec une belle offensive du Medef sur ce thème et une « réforme » phare pour le nouveau ministre de l’Économie Macron ainsi que la volonté de donner des gages de réformes dites « structurelles » à nos gentils amis du FMI et de la Commission européenne qui ne sont pas là pour veiller à l’intérêt des peuples mais à la rentabilité des grandes multinationales.

Le totalitarisme marchand
Nous vivons dans une période de totalitarisme marchand. Sans l’idéologie « communiste » (qui fut un échec, telle n’est pas la question) pour servir de doctrine alternative et donc de contre-pouvoir, le capitalisme ne pouvait que renouer avec ses mauvaises habitudes qui avaient d’ailleurs mené à la crise de 1929. Toujours plus de dettes, toujours plus de finance, de spéculation et d’accumulation des richesses dans des mains à chaque fois de moins en moins nombreuses. Ce totalitarisme marchand, qui est en pleine expansion sous vos yeux, vise à détruire tous les acquis sociaux (sous prétexte de compétitivité). Mais il veut également aller bien au-delà en faisant également baisser les salaires, en privatisant l’ensemble des secteurs économiques, rien ne doit pouvoir échapper aux marchés. Marx parlait à très juste titre du « salaire de subsistance » qui est le montant minimum permettant aux gens de tout juste survivre. Les capitalistes n’ont pas besoin de nous verser plus qu’un salaire de subsistance et lorsque vous regardez ce qui se passe en Grèce, en Espagne, en Italie, bientôt en France, alors nous devons tous comprendre que l’idéologie du travail le dimanche n’est rien qu’une petite bataille dans une immense guerre faite aux intérêts des peuples. Nous avons été prospères parce qu’il y avait un partage des richesses. Nous serons prochainement tous pauvres car ceux qui encaissent la richesse (pas forcément ceux qui la créent) ne souhaitent plus les partager équitablement puisque plus rien ne les y contraint.

Le travail dominical est déjà une réalité pour des millions de Français !
Revenons, après cette digression au sujet du totalitarisme marchand, sur le travail dominical qui est une réalité pour des millions de Français qui pratiquent un métier où il y a ce que l’on appelle « la continuité de la vie sociale ».Hôpitaux, trains, polices, services de secours, restauration, hôtel, autant de secteurs qui fonctionnent 24h/24h, 365 jours par an… y compris avec des fonctionnaires ! Le travail le dimanche est donc une réalité profondément ancrée dans notre vie et nous en avons besoin. Pour autant, le travail le dimanche doit-il être étendu ?

La réponse est humainement non, et nous verrons qu’économiquement cela ne change pas grand-chose, pour ne pas dire rien du tout.
Humainement, cela veut dire que si l’on travaille le dimanche, alors il faut aussi prévoir des modes de garde pour les enfants le dimanche, ouvrir les crèches et les centres de loisir, il faut accepter la disparition du lien social unissant les familles et la possibilité d’un temps partagé pour se retrouver ensemble. Ce temps, qui pour certains peut être religieux et qui pour l’immense majorité sera consacré à emmener les enfants jouer au foot ou à la piscine, ou simplement faire du vélo. Travailler plus, pourquoi pas mais franchement… pour quoi faire ? Gagner plus ? Je suis navré de devoir l’écrire mais gagner plus n’est pas une fin en soi, l’accumulation d’argent lorsque cela devient compulsif révèle plus un problème de stabilité psychologique et une faille de personnalité qu’une valeur morale supérieure. Alors pour quoi faire, tout en sachant que l’écrasante majorité, les 99 % que nous sommes, ne sera jamais millionnaire et encore moins milliardaire.
Travailler pour vivre certes, mais pas forcément vivre pour travailler.
Enfin, et c’est essentiel, le travail le dimanche n’a rien à voir avec la compétitivité de notre pays pour la simple et bonne raison qu’il concerne avant tout les commerces et les magasins qui vendent leurs produits ici, dans notre pays. Ce débat n’a rien à voir avec les délocalisations ou l’industrialisation de la France.Ouvrir ou pas le Bricomachin de la zone de Tintouin-les-oies ne changera rien à la compétitive globale de notre pays.
Internet versus magasin
Le véritable enjeu pour les commerces en réalité c’est la lutte contre les ventes en ligne. Ce qui est bien en ouvrant le dimanche, c’est que les magasins vont tabler et viser les achats d’impulsion, l’achat immédiat, celui qui ne peut pas attendre, que ce soit un pot de peinture, l’encaissement d’un chèque dans votre agence bancaire qui finira par être ouverte le dimanche, jusqu’à l’achat de votre dernière tablette Apple que vous voulez là, maintenant, tout de suite. Pourtant, là encore, il est indispensable de rappeler la dimension humaine de l’homme. L’homme ne doit pas être réduit à sa dimension de consommateur. L’homme n’est pas qu’un consommateur. De la même façon nous ne devons pas accepter que la perception de notre liberté ne soit réduite qu’à la liberté de consommer. La consommation c’est la négation de l’homme et de sa dimension humaine, de sa capacité d’intelligence et de création. L’homme est capable de gratuité, de courage et d’abnégation. Il est capable de générosité et de dons. Ce sont ces valeurs-là que nous devons encourager, pas celles qui se développent actuellement et qui ne peuvent qu’aboutir à notre asservissement le plus complet. Il faut donc maintenir un temps de consommation réduite où les individus doivent pouvoir faire autre chose que de se rassembler une fois de plus dans ces temples modernes et sans âme que sont les super et les hyper-bidules, immenses hangars de zones périphériques aussi laides que déprimantes.
Ouverture dominicale : premier bilan mitigé chez Bricorama
Et justement, toute cette histoire du travail dominical apparaît bien de plus en plus comme une escroquerie à la croissance économique. Cela va créer de l’emploi, on ne peut pas se passer d’emploi actuellement, et donc cette remarque justifierait tout, même l’injustifiable. C’est en tout cas ce que montre cet article de France Info où globalement, malgré le travail et l’ouverture le dimanche, le chiffre d’affaires de Bricorama prend une claque… Le bilan est mauvais. Et l’exemple de Bricorama, fer de lance pour le travail dominical, montre bien qu’il n’y a aucun lien systématique. À ce rythme, Bricomachin finira par faire faillite et à licencier tout le monde, y compris ceux qui bossent le dimanche. Économiquement, ceux qui ont 100 euros de pouvoir d’achat disponible dépenseront 100 euros. Peu importe qu’il le fasse en 1 fois 100 euros le dimanche à 15h ou en 5 fois 20 euros du lundi au vendredi dans les heures d’ouverture traditionnelles de 9h00 à 19h00. Ils dépenseront 100. Assureront 100 euros de CA et pas un de plus. Lorsque tout le monde sera ouvert le dimanche, ce sera, pour toutes les entreprises, un jeu à somme nul (ce qui n’est pas le cas si je suis le seul ouvert le dimanche). Macro-économiquement, le travail dominical ne peut être que marginal. En terme de création d’emplois, on déplacera juste les effectifs. Presque personne les lundi, mardi, mercredi et jeudi et tout le monde sur le VSD (vendredi, samedi, dimanche)… Voilà la réalité évidente, mais nous aurons déstructuré un peu plus la société et fait un pas de plus vers encore davantage d’avilissement à la consommation.Le bonheur ne réside pas et ne peut pas résider dans la consommation. L’homme est un « animal » social et il a besoin de l’autre.
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Mais, finalement, j'ai comme un doute: si  le Contrarien n'avait pas entièrement tort?
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- Relayé par Agoravox
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mercredi 24 septembre 2014

Pour Hervé

Victime de la nouvelle barbarie (*), d'ici ou d'ailleurs.
      L'Algérie aussi sous le choc.
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 (*) Notion à modifier.
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Point d'histoire

 14-18: Reconstruire les corps
                                                  Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ?...
            Après la guerre, il fallut reconstruire.
Tant de villes détruites, de lieux dévastés!
Tant de noms gravés sur des croix de bois! 
 Tant de familles où les absences sont douloureusement présentes!
F. Bacon
         Et aussi, chez les survivants, tant de corps mutilés,  dans cette guerre industrielle inédite, où le face à face combiné à l'usage massif des obus et des mitrailleuses fit des ravages indescriptibles
       Les plus spectaculaires:  les gueules cassées, lors de l'apocalypse des bombardements parfois incessants
  Mais aussi des esprits disloqués chez les soldats de la honte, qu'on a voulu cacher..
   Des traumatismes indicibles . 
            600000 veuves. 1 million d'orphelins.
Parmi les millions de blessés physiques, certains ne pouvaient même plus être reconnus par leurs proches, tant leurs visages étaient défigurés.
Ces « gueules cassées », comme les a baptisées le colonel Picot, premier président de l’Union des Blessés de la Face et de la Tête, sont devenues le symbole des douleurs provoquées par ce conflit...
 Très peu de soldats ont donc pu échapper à la blessure : on estime que 40% du contingent français fut touché de façon invalidante et que 11 à 14% de ces blessés l'ont été au visage...
   Les récits et les témoignages en rendent compte
Otto Dix
             «  Il est mort, mais cet autre non. Et c’est bien pis. Comment un éclat d’obus seul a pu faire une telle blessure ! Oh, cachez cette face hideuse, cachez-la. Je détourne les yeux, mais j’ai vu et je n’oublierai pas, dussé-je vivre cent ans. J’ai vu un homme qui à la place du visage avait un trou sanglant. Plus de nez, plus de joues ; tout cela avait disparu, mais une large cavité au fond de laquelle bougent les organes de l’arrière-gorge. Plus d’yeux mais des lambeaux de paupières qui pendent dans le vide. Cachez ce masque d’horreur... et cet autre au profil de fouine dont le maxillaire inférieur a été emporté… » (cité par Sophie Delaporte dans Gueules Cassées, les blessés de la face de la grande guerre)....
                                  « J'appartiens pour toujours à un groupe d'hommes stigmatisés, à la face ravagée et qui n'a plus rien d'humain. Nous sommes une chose sans nom. Un amas monstrueux de chairs déchiquetées, de pansements, de pus, de fièvres empaquetées, le tout teinté par l'ombre des canons » (témoignage cité par Martin Monestier dans Les Gueules cassées, 2009).
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  Des artistes s'efforcent de rendre compte de l'horreur.
Pablo Picasso, Portrait de Guillaume Apollinaire illustrant l'ouvrage Calligrammes, 1916, Paris, musée Picasso       Des écrivains, comme Guillaume Apollinaire, évoquent le désastre physique qui les marquera toute la vie:
                 Une belle Minerve est l'enfant de ma tête
Une étoile de sang me couronne à jamais
La raison est au fond et le ciel est au faîte
Du chef où dès longtemps Déesse tu t'armais
       C'est pourquoi de mes maux ce n'était pas le pire
       Ce trou presque mortel et qui s'est étoilé
       Mais le secret malheur qui nourrit mon délire
       Est bien plus grand qu'aucune âme ait jamais celé
Et je porte avec moi cette ardente souffrance
Comme le ver luisant tient son corps enflammé
Comme au cœur du soldat il palpite la France
Et comme au cœur du lys le pollen parfumé
(Calligrammes, 1918)
            Roland Dorgelès, Les Croix de bois, 1919:
« A l'hosto où j'étais, ça ne désemplissait pas. On se balade réunis comme on est blessé, c'est crevant. Ceux à qui il manque un bras ou bien qui ont la tête amochée, ils s'en vont en bande, parce que leur blessure, çà ne les empêche pas de marcher, ils peuvent faire vinaigre. […] Les civils n'y font plus attention ; ils disent comme ça que maintenant ils ont pris l'habitude. Les gars l'ont pas, eux, l'habitude, tu peux en être sûr... J'avais un social qui avait eu le bas de la tête enlevé, il n'osait pas se montrer, il avait honte ».
_______
Merci à Hérodote.net.
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mardi 23 septembre 2014

Cinq euros par jour

 Oui, c'est possible...
                              Si la pauvreté est une notion historique, évolutive, relative, aux contours parfois difficiles à cerner, elle pèse néanmoins de tout son poids dans notre pays pourtant riche...
Certes, on peut  ignorer les pauvres surtout quand on ne les voit qu'à la télévision.
       La vraie misère existe bien. L'indigence ne se montre guère. Elle semble être aux marges, mais elle est bien visible dans certains milieux et pour ceux qui sont aux avant-postes, les organismes d'aide sociale, qui ne peuvent que parer au plus pressé.
     5, 60 euros par jour, c'est ce qui reste chaque jour pour vivre, après avoir payé loyer et autres charges, à des milliers de personnes aidées par le Secours populaire, qui juge dans une étude rendue publique jeudi que "la pauvreté s'étend et s'enracine". "Malheureusement, la pauvreté et l'exclusion continuent de gagner du terrain...
   Fait nouveau: on peut travailler et être pauvre.   On fait tout de même mieux que l'Allemagne où les travailleurs pauvres gagnent  à peu près 1 euro 30 de l'heure, grâce aux mesures Schröder-Hartz.
          La  précarité devient un mode de vie pour un nombre croissant de personnes.
Une partie de la France décroche pendant que certains, comme Gattaz, émarge à un smig par jour 
  Pendant que la richesse explose que les patrons du CAC se gavent
       Les 500 plus fortunés de France se sont enrichis de 25 % en un an
Le problème, ce sont les inégalités galopantes, qui ont un prix!
 Les écarts se creusent toujours plus
     On en parle doctement entre experts
La rente et la spéculation favorisent les inégalités. 
   _________       Avec la crise, les écarts se sont creusés en France.
Les
inégalités sont croissantes. Les chiffres de l'Insee sont "bien en dessous" de la réalité
Les patrimoines, eux, se sont envolés (les revenus du patrimoine progressent actuellement à un rythme de 11% l'an)
. Il devient dur, dur, de participer!...
D'ailleurs, taxer les riches serait
" idiot et nul ! " .Pauvres exilés fiscaux!
On peut dire que les pauvres financent les plus riches. Miracle de l'économie néo-libérale!...

______On remarquera que la gauche est particulièrement muette ou timide sur le sujet.
Même un modéré comme Pierre Rosanvallon remarque qu'elle manque d'une «utopie sociale»
, que l'idée d'égalité est en train de devenir une coquille vide.

       Donc pour les plus riches, ça va. Pas de souci, comme on dit...
Pas de souci, vraiment?
   Pour combien de temps? 
                                            "Le fossé persistant entre les revenus des citoyens les plus riches et ceux des plus pauvres est considéré comme le risque susceptible de provoquer les dégâts les plus graves dans le monde au cours de la prochaine décennie", indique le Forum (Davos) dans son rapport annuel sur les risques mondiaux présenté à Londres.
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lundi 22 septembre 2014

Nouvelle guerre d' Irak

Lourdes incertitudes       ____ Interrogations
                       Chaque jour, son lot de drames.
        Dans la mesure où l'information est fiable  (question non anodine!), en évitant un certain nombre de fantasmes et de mythes, il apparaît que la vague de l'entité hétéroclite appelée Da'ech  semble gagner tous les jours du terrain.
       A partir de la décomposition d'une Syrie fracturée, sur laquelle nous avons gardé un silence coupable, une ambivalence calculée, laissant se développer une situation inextricable.
           Sur les ruines de ce qui reste d'Etat irakien, où le chaos a été importé. L'éclatement de ce pays ruiné annonçait le pire...
      Une déstabilisation généralisée dont profite un califat d'un nouveau genre, mêlant les mots d'ordre les plus archaïques, les pratiques les plus cruelles et les technologies les plus avancées. Une barbarie 2.0. Pire que Gengis Kahn.
   Dans le contexte de la  balkanisation du Proche-Orient, comme dit G.Corm, une nouvelle forme de djihadisme semble prête à déstabiliser des Etats voisins.. et plus lointains. Ce que certains ont appelé  l'archipel des sunnites.
   Une coalition aux  objectifs incertains se dessine, dont les contradictions font planer de lourdes incertitudes et qui évitera difficilement les pièges.
   Un groupe hétéroclite millénariste, une "entité monstrueuse qui est née sur les décombres du conflit syrien (180.000 morts), une  organisation terroriste (qui) est le symptôme de la maladie qui ronge le Moyen-Orient. Nihiliste et millénariste, elle est le résultat terrifiant de la vacuité  politique dans cette région, où les mouvements qui ont suscité un espoir, du panarabisme aux révoltes arabes de 2011, se sont jusqu'ici soldés par un échec.
Elle dit aussi l'abandon de l'Occident, qui a préféré détourner les yeux pendant que le monstre grossissait. Les décapitations des otages, terribles mises en scène de la barbarie, qui se sont succédé, ont laissé l'Occident hébété au point que Barack Obama a d'abord confessé qu'il n'avait "pas de stratégie face à l'Etat islamique". Ces actes barbares ont fini par fournir - enfin - un prétexte aux Etats-Unis et à leurs alliés, soutenus par les opinions publiques, pour réagir et intervenir.
   La position de la Turquie  voisine est ambiguë.
 Obama, en chef de guerre, se trouve pris une nouvelle fois à revers
  Il est pris au piège d'une ligne longtemps équivoque et se trouve condamné à de nouvelles alliances
    L’Iran des mollahs, et Assad, vont-ils devenir les nouveaux amis de l’Amérique ? Dans une excellente synthèse, Le Monde rappelle le dilemme d’Obama, dans la grande coalition qu’il tente de mettre sur pied contre les décapiteurs de l’Etat islamique (EI), ces nouveaux barbares absolus de l’Occident. Obama va-t-il devoir conclure une alliance, même tactique, même circonstancielle, avec l’Iran et la Syrie d’Assad, les barbares absolus d’hier et d’avant-hier, avec qui il partage désormais un ennemi commun ?
        Rien ne se fera sans l’Iran chiite, cela semble maintenant une certitude.
_________Certains jugeront cette coalition absurde et dangereuse.
    D'autres estiment que les Occidentaux ne devraient pas  intervenir militairement, dans un conflit qu'ils risquent d'alimenter plutôt que de résoudre. Les réticences sont variées.
   Les somnambules seraient-ils  de retour? se demande Villepin devant un futur si lourd d'incertitudes
      Mesure-t-on toutes les conséquences de ce qui peut être une remise en question violente et globale des frontières héritées du dépeçage de l'empire ottoman? Entre autres, la constitution d'un grand Kurdistan
    Mais au point où en est maintenant, face aux événements qui s'emballent, a-t-on encore le choix?
Tout le problème est dans le modus operandi...
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-Point de vue. 
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samedi 20 septembre 2014

Au fil du net

*  C'est oui NON! Il n'y aura pas de divorce à l'amiable.
          Du mur d'Hadrien aux murs d'aujourd'hui.
              L'Ecosse: un destin particulier.
                   L'Ecosse et nous.
      Rêve d'eurocrates  ou vote de protestations sociales?  *  Un concentré de contradictions   *    _____L'énergie, enjeu caché  

*  Déclarons la guerre à la Belgique! 

*  Vers UN Kurdistan?

*  Matricule 0220: le blog du poilu (suite)

*  Des élus "hors sol"

*  Les choix de Junker: un commissaire infréquentable -

La fraude aux cotisations sociales a doublé entre 2007 et 2012.
     Une sécu toujours menacée.

* C'est beau la confiance!
          Mais... 

Bon sens équatorien 

*   Rente autoroutière 
         9 milliards en moins pour l’Etat
            Avenir sacrifié au présent.   
Renationaliser?

*  A.Pouchard parle-t-il de lui?

Tout se complique!

*  Tant qu'on a la Santé...
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- Et si c’était vrai?
- Photos de la semaine
- Revue de presse du 20/09/2014
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vendredi 19 septembre 2014

Apple nous veut du bien

Un bracelet électronique orwellien?
                                                      C'est la saison des pommes.
      Le moment d'en consommer.
         Mais la pomme, recommandée pour la santé peut aussi être source de problèmes.
  La firme de Steve_Jobs, qui a la pomme pêche, passe à la vitesse supérieure: la montre du futur est en voie de passer du stade de la curiosité technologique à celui d'outil multifonctionnel, aux applications multiples.
    La société de Cupertino, sans  peur mais pas sans reproche (1), va-t-elle nous faire passer du meilleur au pire, en nous amenant à une nouvelle ère, du pouce à l'index.
    Celle qui nous permettra d'être en permanence joignable, d'avoir toujours accès à toutes sortes de données, notamment médicales. Des données biologiques et physiologiques pourront être connues en temps réel. C'est du moins ce qu'on nous annonce.
    Une e-watch pour une e-médecine hautement technologique.
         Bientôt, chacun pourra avoir aura un fil à la patte au poignet, permettant bien des contrôles, même les plus intrusifs:
     "...Apple souhaite en réalité piller nos données médicales. « Apple Watch doit donner la possibilité aux gens de se motiver, de les rendre plus actifs, qu'ils s'entraînent régulièrement ou occasionnellement, ou tout simplement qu'ils marchent », assure Tim Cook. C’est donc pour notre propre bien-être qu’un capteur cardiaque est intégré à l’objet. C’est pour notre bien que le système d’exploitation iOS 8 contient l’application Health, qui nous incite à partager nos données de santé afin que notre téléphone nous alerte lorsque nous avons des comportements à risque. C’est pour notre bien, enfin, qu’Apple envisage de partager ces données avec des mutuelles.  Mais bien sûr..."
     Le risque est bien réel, quand ce nouvel outil, dont le prix chutera inévitablement, deviendra un objet courant.
                   La médicalisation de l'existence ne va-t-elle pas devenir une obsession et une source de profit illimité.
     Une entrée dans "le « Quantified Self », que l’on peut comprendre comme la mise en mesure systématique de notre propre corps : non seulement mesurer son rythme cardiaque à tout moment (comme le permettra l’Apple Watch), mais centraliser en une seule application toutes les évaluations chiffrables de nos diverses activités, telles que le nombre de pas faits dans la journée, le nombre d’heures de sommeil, le nombre de calories dépensées, notre courbe de poids, notre taux de glycémie, etc.
   Certains imaginent déjà le cauchemar que pourrait constituer le fait de voir se répandre sur les réseaux sociaux ce genre d’évaluations égocentriques de soi-même, ou les dangers liés à la divulgation de ces renseignements personnels à des organismes prêts à les faire fructifier. Tout cela est vrai, mais il s’agit en réalité de bien plus encore .."      
   Déjà Google tisse une toile qu'on peut juger inquiétante.
       Un pas de plus vers l'homme augmenté?  (1)
Le numérique va-t-il coloniser toute la vie?
       L'avenir de Big Brother semble assuré...si la vigilance ne s''impose pas.
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