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vendredi 18 janvier 2013

Devenir arriviste...pour les nuls

...Quelques modestes pistes
___________________________Il n'y a pas d'âge pour devenir arriviste, mais il y a une méthode.
Pour gravir plus  efficacement et rapidement les marches de la reconnaissance sociale, de l'influence et des hiérarchies, quelles qu'elles soient... 
Surtout dans le cadre du management d'aujourd'hui, nouveau mode de gestion des hommes et des luttes ouvertes ou feutrées pour le pouvoir, quel qu'il soit.
La méthode Rastignac est toujours bonne, pour l'ascension sociale. Les exemples ne manquent pas. Même les plus improbables. Dans tous les domaines.
Mais il ne suffit pas seulement de vouloir. L'obstination aveugle et  stupide peut être contre-productive..
Il y a des trucs à savoir, des stratégies à adopter, un langage à apprendre pour être conforme, mais pas trop, et avec originalité.
Les coachs en tous genres ne manquent pas, mais promettent plus qu'ils ne peuvent.
__Pas besoin de petit manuel, quoique ça puisse toujours être utile.
On peut en méditer quelques extraits, notamment les considérations sur le Ouiouiland, pays du consensus mou et obligé, qu'on pourra trouver soit comme un peu cynique soit comme un bon révélateur des pratique actuelles dans l'entreprise et surtout le monde des affaires, où le savoir paraître, donc le savoir parler, prend une place prédominante,voire quasi exclusive.
L'apprentissage de la xyloglossie est indispensable pour coller à la réalité des affaires et être admis dans la communauté des happy few sans choquer.
Orwell  est un maître en la matière, lui qui a montré les secrets de la novlangue, où le sens des  mots est parfois inversé, subordonné aux rapports de force.
La novlangue libérale est tout à fait révélatrice des nouvelles formes de hiérarchies, de fonctionnement et de masquage d'une réalité sociale et économique souvent déniée, en vue d'une soumission plus efficace et moins douloureuse.
  "...Les mots tendent à perdre leur sens. Déjà, on parlait de « plans sociaux » pour dire licenciements ; désormais, « sécurisation de l’emploi » désigne la flexibilité. Si sécurisation il y a, c’est bien celle des profits — expression totalement bannie du texte. Qu’on en juge à l’aune des principales dispositions de l’accord.. Le maintien dans l’emploi. Dans la novlangue patronale, cela s’appelle : « trouver un nouvel équilibre dans l’arbitrage global temps de travail/ salaire/ emploi ». Traduit dans la vraie vie, cela devient : quand l’activité baisse, le temps de travail baisse et les salaires suivent. C’est le chômage partiel généralisé... sans indemnités chômage. Ainsi, le travailleur peut voir son temps de travail diminuer d’un quart ou de moitié et son salaire se réduire d’autant, quand le patron le décide..."
Il est important de maîtriser le vocabulaire politiquement correct de notre temps et d'avoir par devers soi un petit dictionnaire de certains termes d'usage courant.
_____On peut aussi se référer à un dictionnaire plus élaboré  ou s'inspirer de cette instructive conférence. 
Il ne reste plus qu'à mettre en pratique...
Bonne réussite!..☺
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-Publié dans Agoravox

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