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mardi 4 mars 2014

Précarité: régime normal?

Minijobons
                     Non, il ne faut pas avoir peur des minijobs.
Ils sont créateurs d'emplois, comme ils disent...
    Pas plus que de la précarité, qui permet souplesse et mobilité sur notre bonne planète ouverte à tous les vents du profit à court terme et des capitaux hautement volatiles...Faut pas contrarier  les marchés!
En matière de flexibilité, on peut toujours faire mieux.
    Comme disait Mâme Parisot: « La vie, la santé, l'amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? »
Que répondre à une telle évidence? Presque un axiôme. CQFD!
   Donc, plus besoin de contrat.Ni CDI, ni CDD, qui sont d'anachroniques contraintes. La notion de contrat tend à disparaître, comme le poussiéreux Code du Travail. Des veilleries..Des obstacles au business.
              Certains pionniers audacieux défendent le contrat de travail zéro heure, condition pour une embauche aléatoire...C'est déjà mieux.
    D'autres, plus visionnaires encore, prônent le travail gratuit. 
Ils poussent un peu le bouchon, mais il faut reconnaïtre qu'il y a vraiment des gens qui pensent...
     Mme Merkel, sur les traces de Schröder, fait ce qu'elle peut..
Du boulot à un euro , du « Kurzarbeit », on peut trouver...  Le système Schröder-Haartz se poursuit sous toutes ses formes, imprimant son innovation partout, inspirant même notre Président.
   Pourquoi même ne pas prendre Emmaus comme  modèle?
Ils sont en avance sur leur temps...
   Ce n'est au fond qu'un retour au bon vieux temps d'autrefois... et même à le bonne vieille antiquité.
                 ...Et dire qu'il y a encore des attardés qui affirment que la flexibilité nourrit le chômage!
Pff!
             Le travail durable et assuré ne devrait plus être de mise. Il génère monotonie, ennui et paresse, habitudes néfastes  des avantages zaquis? La vie, c'est le changement..
   Un ouvrier assuré de son poste devient vite moins performant et s'installe dans le confort d'une vie qui devient vite routinière et terne. Il devient aussi plus exigeant, profitant de la solidarité crée avec ses homologues pour revendiquer plus d'avantages. Il est même prêt à cesser momentanément le travail pour ça afin d'augmenter ses gains, prenant l'entreprise en otage et mettant en péril la production. Il oublie vite que le travail, sans lequel il ne vivrait pas, lui a été accordé par pure générosité. Et puis, en vieillissant, au delà de quarante ans, il perd son efficacité et coûte trop cher....Il faut recycler!
  Le marché, c'est le mouvement, comme la vie, c'est aussi la rationalité, comme disaient Hayek et son disciple Friedman, l'expression de la main de Dieu...
                  Donc, il ne faut pas avoir peur des  mini-jobs
Et puis, l'argent n'est pas tout. Il ne fait pas le bonheur... 
 Il faudrait, comme les sages d'autrefois savoir se contenter de peu en renonçant aux surenchères salariales qui finissent par rendre perpétuellement insatisfait.
            Il importe donc de «détabouïser(sic!)le mot de "flexibilité"», comme ils disent...
.Déjà en Grèce ou en Espagne, par exemple, la précarité est devenue généralisée, au delà même des pratiques américaines. 
Nul doute que ces pays vont sortir ainsi plus vite de la crise, car  en matière de compétitivité, l'Espagne défie la France». On pourrait aussi dire que le Portugal défie l'Espagne, que la Chine défie le Portugal, que le Vietnam défie la Chine, et que le Bangladesh défie le Vietnam, vu que l'on peut toujours chercher un pays où l'on accepte de travailler plus en gagnant moins.."
            La précarité, c'est la norme du futur
La rigidité, la stabilité, voilà l'ennemi!
   C'est du moins ce qu'on dit dans les sphères généralement bien informées intéressées... 
 Jonathan Swift_n'aurait pas raisonné autrement... 
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-Relayé par Agoravox
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