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lundi 11 décembre 2017

Jerusalem (suite)

Dans un Moyen-Orient toujours en chantier, instable, compliqué (De Gaulle) et dangereux...
....Jerusalem devient une nouvelle fois le centre de tensions géopolitico-religieuses.
     Une certaine gauche israëlienne se démarque, comme des manifestants dans la rue, de la politique de la tension sciemment entretenue par Netanyahou et l'extrême-droite, trop contents de l'appui de Trump. Le leader de la droite israëlienne n'a pas peur des mots et parle (encore) de New Peace Initiative...
  Trump hasn’t killed the peace process with  Jerusalem decision, he just pronounced it dead, titre Haaretz.
   Mais dans les faits, le processus de paix est mort depuis longtemps, les choses ayant été organisées, depuis Oslo, pour que tout devienne irréversible. En Cisjordanie comme à Jérusalem.
   Dans le silence, les atermoiements, la dénégation et la plus grande confusion. Il est trop tard pour un simple "gel" des colonisations. Les fictions ont la vie dure. Il sera difficile de retrouver un Rabin.
    Les grands pas en avant sont devenus des pas en arrière continus.
    Certains se rappellent une certaine déclaration de Golda Meïr évoquant une terre sans peuple et l'aveu étrange de David Ben Gourion, premier chef du gouvernement israëlien, le 18 juillet 1948, au sujet de la  Palestine « Si j’étais un dirigeant arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal : Nous avons pris leur pays. Il y a eu l’antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu’une seule chose : Nous sommes venus et nous avons volé leurs terres. Pourquoi devraient-ils accepter cela ?»
      On peut s'interroger sur les déclarations de Donald Trump, que certains pourraient juger comme un nouveau coup de tête passager:
    Mais ici, il semble qu'"Il faut prendre très au sérieux Donald Trump....  Cette catastrophique semaine est une nouvelle alerte. En choisissant de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël, le 45e président bouleverse soixante-dix ans de politique américaine et prend le risque d’embraser toute la région. En adoptant les positions de l’ultradroite israélienne, il vient ruiner les derniers espoirs des Palestiniens...
    Au-delà des moulinets et des tweets incendiaires, Donald Trump déroule son projet politique : démantèlement de l’Obamacare ; décret sur l’immigration finalement validé par la Cour suprême ; mur sur la frontière mexicaine ; dénonciation de l’accord sur le nucléaire iranien ; retrait de l’accord sur le climat ; retrait de l’Unesco ; retrait du pacte mondial sur la migration ; réforme fiscale massive en cours d’adoption au Congrès… Cette « alt-right », nationaliste, extrémiste, chauvine qui l’a tant influencé est aux anges. En témoigne la croisade de Roy Moore, le trumpiste fou de Dieu, pour arracher un poste de sénateur.
  L’Amérique s’isole, veulent se rassurer les Européens. Elle n’en devient que plus dangereuse. Et le scandale du « Russiagate » qui menace d’envoyer dans les cordes Donald Trump  est une autre menace qui peut conduire le 45e président à toutes les provocations. Attention danger."
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  «Seule la corruption peut faire tomber Netanyahou» selon un universitaire israëlien.
 Chasser les Palestiniens de la ville
-  MERCI A DONALD TRUMP !
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