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samedi 27 août 2016

Irak: point d'histoire


Les aventures de Tony the Warrior
                                                        Quel gâchis!
           Retour sur une aventure qui a (très) mal tourné.
      Tout a fini pas se savoir, grâce au  rapport Chilcot.
Il a menti honteusement, en bon caniche de Bush.
   Lui qui a eu une action déterminante dans le chaos engendré dans le chantier du Moyen-Orient, relayant les mensonges sur l'Irak. Un chantier dans lequelle l'Angleterre avait pris une part majeure dès l'origine.
  L'intention de Tony Blair était d'ailleurs, durant l'embargo, de ramener le pays à l'âge de pierre.
   Pressé de toutes parts, il avait été contraint à passer  à table.
     Mais la critique  dévastatrice de Tony Blair, par Steven Erlanger et David E. Sanger a fini par donner le coup de grâce.
  On peut le résumer en 13 points clés.
C'est la honte pour lui pour le restant de ses jours.!
  Il regrette, mais un peu tard, le pôvre...comme le naïf Colin Powell.
  Une repentance toute empreinte de duplicité sirupeuse:
     « Il n’y aura pas une journée de ma vie où je ne revivrai et ne repenserai à ce qui s’est passé, » ... « Les gens me demandent pourquoi je passe tant de temps aujourd’hui au Moyen-Orient. Voilà pourquoi. C’est pour cela que je travaille à la paix au Moyen-Orient. »     Quelle conversion!
       Un mea culpa qui a vite trouvé sa limite : « Je crois que nous avons pris la bonne décision et que le monde est meilleur et plus sûr »,  Il fallait oser....
      Ce grand gâchis, à l'origine de l'enchaînement des problèmes tragiques d'aujourd'hui, en Irak et autour, n'a pas fini de manifester ses conséquences désastreuses.
    L'intervention en Irak continue aujourd'hui à influer sur la politique britannique et explique les fortes réticences du Royaume-Uni à s'engager militairement depuis. Si le Brexit « est l'événement politique le plus important pour les Britanniques depuis la Deuxième Guerre mondiale, l'invasion de l'Irak en 2003 n'est pas très loin », soulignait mercredi The Guardian. « Ceux qui vivent sous le régime meurtrier de l'État islamique ou celui de Bachar el-Assad ont le droit de dire que c'est l'invasion intervenue il y a 13 ans qui a ouvert les portes de l'enfer », ajoute le quotidien....
              "En détruisant le régime de Saddam, les États-Unis ont ouvert une boîte de pandore. Ce n’est pas une surprise car même aux États-Unis, des voix critiques s’étaient élevées contre l’aventure de George W. Bush en affirmant qu’il n’y avait pas vraiment de plan clair sur l’après-Saddam. Dit moins poliment, la conquête de l’Irak avait pour but de redonner aux États-Unis le contrôle de ce pays riche de pétrole et aux confluents du Moyen-Orient et de l’Asie, et non de rétablir la démocratie." (P.Beaudet)
     On ne peut mieux dire.
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