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vendredi 20 mai 2016

Vrai Paradis

Pour notre bonheur, les paradis abondent
                                                      Il n'y pas que celui d'Allah.
          Il y a les petits, les moyens, les plus grands.
    Les voyants, les prestigieux, les plus discrets.
Les" honorables", les sulfureux.
     Ceux bien de chez nous, d'autres à peine connus.
  Bref il y en a pour tous les goûts.
          Mais tant qu' à aller au paradis (ou en l'enfer -fiscal-), il vaut mieux vaut choisir l'excellence.
           Pour l'instant, sous des dehors avenants et moralisateurs, le fin du fin, qui prend de l'ampleur, c'est celui qu'on appelle  The new Switzerland, la nouvelle Suisse, exotisme en moins.
  Il y a tout ce qu'il faut (en grand) Outre-Atlantique.
      Attali n'avait pas tort (pour une fois) lorsqu'il disait naguère, à la louche:                "Les Anglo-Saxons n'ont pas supprimé les paradis fiscaux, ils ont éliminé leurs concurrents."  
  (ou bien)  "...J’attends avec gourmandise la publication, un jour, des « London Papers », qui dévoileront comment la si respectable City abrite bien des turpitudes financières et fiscales, au détriment des pays dans lesquelles les richesses sont créées. Ce sera infiniment plus important et signifiant que les quelques révélations de Panama."
             On comprend mieux pourquoi l'Oncle Sam a fait les gros yeux à nos voisins helvètes. Une part du gâteau leur échappait. Et aussi pourquoi  l'affaire récente de Panama s'est orchestrée dans l'ombre de Washington...Georges Soros y serait pour quelque chose, dit-on... 
A moins que l'on ait tout faux, si l'on en croit l'humoriste Nicolas Canteloup Sarkozy en 2009 : « Il n’y a plus de paradis fiscaux ! » 
        Après avoir pendant des années sermonné les autres pays qui aidaient les Américains riches à cacher leur argent à l’étranger, les États-Unis sont en train de devenir l’un des principaux paradis fiscaux pour les riches étrangers. En résistant aux nouvelles normes mondiales de transparence, les États-Unis créent un nouveau marché en pleine ébullition, devenant ainsi la destination incontournable pour dissimuler la richesse étrangère. Chacun, des avocats londoniens aux sociétés de fiducie suisses, se lance dans l’aventure, en aidant les gros comptes de par le monde à se transférer d’endroits comme les Bahamas et les îles Vierges britanniques vers le Nevada, le Wyoming et le Dakota du Sud.  
    « Quelle ironie, non, quelle perversité que les États-Unis, qui ont été si moralisateurs dans leur condamnation des banques suisses, soient devenus le dernier virtuose du secret bancaire, » écrit Peter A. Cotorceanu, avocat au cabinet juridique Anaford AG à Zurich, dans une revue juridique récente. « Ce colossal bruit d’aspirateur, vous l’entendez ? C’est le son de l’argent qui se déverse aux États-Unis. »
  _Rothschild, séculaire institution financière européenne, a ouvert une société de fiducie à Reno, au Nevada, à quelques pâtés de maisons des casinos Harrah’s et l’Eldorado. Elle déplace à présent les fortunes de riches clients étrangers depuis des paradis fiscaux comme les Bermudes, sous le coup des nouvelles exigences de déclarations financières internationales, vers des fiducies Rothschild gérées au Nevada, non imposables...
   ...les États-Unis sont l’un des rares endroits où les conseillers font activement la promotion de comptes qui resteront secrets par rapport aux autorités étrangères...
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