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vendredi 27 mars 2015

USA: justice en question

 Peine de mort: retour en arrière?  ( notes)                                
                                                 Il fut un temps où elle régressait, où son application se raréfiait.
     Du moins dans certains Etats. Certains l'ont abandonnée.
35 Etats sur 50 pratiquent la peine de mort et que le Texas représente à lui tout seul plus du tiers des exécutions (515 exécutions sur 1385), et qu’avec l’Oklahoma (111), la Virginie (110), la Floride (88) et le Missouri (76), cinq Etats représentent les deux tiers des exécutions.
  Des erreurs judiciaires manifestes et les conditions atroces de certaines exécutions avaient entrainé un certain recul de cette pratique d'un autre âge, inaugurée en 1608.
     La peine de mort, ou plutôt les exécutions, reviennent en force ça et là, sous des formes variées.
Ici, il est question de revenir à la bonne vieille chaise électrique.
En Utah, on envisage de  réintroduire les pelotons d'exécution.
Les dernierrs jours...
Là on découvre l'innocence d'une femme après plus de vingt ans dans couloir de la mort. Un cas qui n'est pas rare.
   Il y a les pratiques d'un côté et les méthodes opaques de l'autre.
Les affaires et les scandales sont innombrables.
    C'est tout le sytème judiciaire américain que de trop rares juges (*) mettent en question, ainsi que le système d'incarcération, parfois source de business.
    Hilary Clinton n'aborde que superficiellement le problème.
A quand une refonte du système judiciaire, de la police et de ses méthodes, du deuxième amendement en général?
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- (*) -Selon le procureur M.Stroud, " «Personne ne devrait avoir le pouvoir d’imposer la peine de mort, pour n’importe quel crime que ce soit. Nous sommes incapables de mettre au point un système qui peut équitablement et impartialement décider de la mort d’un homme car nous sommes tous des êtres humains faillibles», écrit-il. Et d’en déduire que la peine capitale est une «insulte à toute société qui se dit civilisée, […] une abomination qui défigure notre société, et ce jusqu’à ce que cette peine barbare soit supprimée. D’ici là, nous continuerons à vivre dans un pays qui se livre à la vengeance assistée par l’Etat, ce qui n’a rien à voir avec la justice.»
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