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mardi 9 avril 2013

Moralisation, démoralisation...

 Nettoyage de printemps
___________________L'autorité, ça se mérite
 _____________________ « Il faut étudier la société par les hommes, et les hommes par la société : ceux qui voudront traiter séparément la politique et la morale n'entendront jamais rien à aucune des deux. » (Rousseau_Emile, IV)

__Moral en berne pour tout le monde..
Le temps, le contexte économique renforcent la démoralisation.
Le chasseur est lui même chassé, le gendarme de la finance est pris à son propre jeu.
Le petit Jérôme a été pris le doigt dans le pot de confiture (ou de Nutella)
 L'affaire suisse et l'argent trop facile de l'industrie pharmaceutique l'ont amené au piquet, rejeté par les siens. Ce pelé, ce galeux...
On en oublierait les autres affaires des deux côtés, récentes ou anciennes.
Le sens de l'intérêt général en a pris un coup.
Mais là, on a fanchi un seuil nouveau.
____La nausée....devant  le sentiment d'impunité d'une certaine caste politique
__Maintenant on assiste à une course ridicule et dérisoire à la probité: plus propre que moi, tu meurs...
On ne peut se contenter d'une réponse morale, cette sorte de manteau de Noë.
Un referendum sur la moralisation ne mange pas de pain, sera détourné et ne changera rien. Juste pour donner bonne conscience.
La course à la moralisation dans ce domaine est d'ailleurs largement une chimère et le désir de transparence  totale peut être dangereux. 
Les déclarations de patrimoine sont une fausse-bonne solution, reconnaît Bayrou lui-même.
Il faudrait distinguer entre la morale privée et l'éthique politique, qui s'inscrit dans le cadre d'un mandat, d'une confiance déléguée nécessitant un minimum de probité et de rigueur, le sens du service, dans le cadre d'un Contrat social, de règles communément acceptées. Sortir de l'état de nature est un long combat.
___Ce n'est donc  pas seulement un homme qui est en question. N'accablons pas un homme, pour ne pas manquer l'essentiel. Non, pas tous pourris...
  La «moralisation» de la vie publique, qui nous paraît si nécessaire aujourd’hui, ne signifie pas qu’il faut donner à la politique le «supplément d’âme» qui lui fait défaut. Ce qui est en cause, c’est l’idée du bien commun. Quelle est la véritable nature des exigences démocratiques ? Comment leur redonner la place qui leur revient ? A quoi tient la responsabilité civique ? Comment donner aux nouvelles générations la capacité d’entrer dans un monde commun ?
__Repenser un cadre institutionnel empêchant les élus de sortir des clous. Il est illusoire de vouloir changer les hommes, mais les comportements politiques peuvent être plus efficacement encadrés.
Contrôler le pouvoir, renforcer les contre-pouvoirs, réduire la durée des mandats électifs...repenser une constitution plus équilibrée.
 S'attaquer aux paradis fiscaux est une priorité.
Prendre une nouvelle fois la Bastille
Les nouveaux outils de François suffiront-ils, s'ils sont réellement mis en action?
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- Les aventures extraordinaires de la «moralisation de la vie politique»

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