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vendredi 7 septembre 2012

Obama : un bilan américain

 Obama's Race
 ___________________Dernière ligne droite

_________Pascal Boniface a raison: Obama promettait beaucoup, mais est resté l'homme du verbe. C'est peu de dire qu'il a déçu.
Il a laissé passer le moment favorable pour mettre de l'ordre dans une finance dévoyée quand c'était encore possible et s'est montré, selon une longue tradition, trop faible avec Israël.
La désillusion est vite venue.
Wall Street a eu le dessus en introduisant les hommes de la haute finance là où et quand il fallait pour neutraliser toute velléité de changement profond.
Il a tué l'espoir, estiment beaucoup d'Américains, malgré les annonces de campagne: “We don’t turn back. We leave no one behind. We pull each other up”
Certains vont plus loin dans la critique.
 La campagne réactive des dérives idéologiques jusqu'au ridicule et la mise en avant de la First Lady
renoue avec la politique spectacle la plus affligeante.

____Mais celui qui le remplacerait au Bureau Ovale ne laisse pas d'inquiéter...et W.St. se range à ses côtés.
La tentation du pire guette les USA. Romney, l'illusionniste, laisse entrevoir un possible cauchemar américain:
" Il est le visage d'une Amérique qui fait peur : farouchement conservatrice, obsédée par Dieu, fanatiquement contre l'État, fermée au monde et traversée de pulsions racistes."
  
______Alors, qu'est condamnée à choisir une petite partie du peuple américain, dans un système verrouillé? La (gentillle) peste ou le (terrible) choléra?
   Ainsi que le souligne David Sirota, analyste politique de tendance libérale, sur le site Salon.com: "Ce débat prétendument titanesque ne porte pas tant sur la question de savoir s’il s’agit de punir ou d’enrichir encore plus les ménages des 1% les plus riches de la société (les deux propositions [des démocrates et des républicains] réalisent le second). Il s’agit plutôt d’une controverse minuscule afin de savoir si le code des impôts attribue à chacun de ces ménages [les plus riches] l’équivalent de un (le plan Obama) ou de trois (le plan de Romney) salaires de majordomes. Pour l’ensemble des autres classes de revenus, les deux propositions sont identiques…
Les deux partis proposent d’enrichir ceux qui sont déjà riches. Cela signifie donc que toute cette affaire n’est qu’une nouvelle tentative de cacher le monstre à deux têtes
[les deux partis participant d’un même ensemble] derrière un masque faussement conflictuel.»

La démocratie américaine ne serait-il qu'un mirage, comme l'avait diagnostiqué John R.Mac 
Arthur? 
____________________________
- Barack Obama ou l'honneur perdu des Démocrates américains
-Impuissance d'un Président


 


 

 

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