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mardi 22 mai 2012

Portugal: cauchemar éveillé

Les vieux sont l'avenir des jeunes

_"Etrange pays où les vieux deviennent le soutien d’une jeunesse à la dérive, précarisée, où les vieux sont l’avenir des jeunes !"...sans être pour autant à la fête.

Avril (ou mai) au Portugal n'est plus ce qu'il était...

 _____"Il y a un an débutait le sauvetage financier du Portugal. Le 17 mai 2011, l’UE et le FMI ont décidé de renflouer le pays à hauteur de 78 milliards d’euros et le gouvernement socialiste de José Sócrates, qui avait sollicité cette intervention le 7 avril, acceptait en échange la mise en place d’un rigoureux plan de restrictions budgétaires et de réformes. Un mois plus tard, le gouvernement changeait et le centriste Pedro Passos Coelho, avec le soutien de l’opposition, s’engageait à poursuivre ce plan d’austérité. Le Portugal a augmenté les impôts directs et indirects et a baissé de plus de 15% le salaire des fonctionnaires, il a réduit les dépenses dans les domaines de la santé et de l’éducation, et a gelé les chantiers des nouvelles infrastructures. Conséquence : le chômage a atteint un record historique et touche désormais 14,9% de la population active..." (El Mundo)
-Certains se remettent à l'agriculture.
 - Le  système de santé est anesthésié par l'austérité
-On est passé  des ciseaux à la tronçonneuse...
____________________________________ Le peuple portugais vit un cauchemar éveillé
"...Exception faite de la Grèce, c’est sans doute au Portugal que l’austérité est la plus violente en Europe. Dès le premier train de mesures le gouvernement annonçait la couleur. Dans la fonction publique, on supprimait deux salaires sur l’année et deux versements mensuels dans les pensions de retraite. Dans le secteur privé, le temps légal de travail était augmenté d’une demi heure par jour. La TVA était généralisée au taux maximum de 23%. Les transports, le téléphone, les péages d’autoroute, l’eau et l’électricité, subissaient eux des augmentations successives allant jusqu’à 30%. Les impôts sur le logement étaient revus à la hausse, le ticket modérateur dans la santé multiplié par deux. Cerise sur la déconfiture sociale, les nouvelles conditions d’attribution des allocations d’aide aux plus pauvres (RMI local et autres aides sociales) devenaient sélectives et leurs montants étaient réduits.
[A rasca]
À peine quelques mois plus tard, début 2012, un deuxième train de mesures s’abattait sur une population abasourdie. Cette fois-ci, c’était le Code du travail qui était « assoupli », comme ils disent… La liste des « joyeusetés » était sans fin : nombre de jours travaillés dans l’année augmenté d’une semaine, taux de majoration des heures supplémentaires réduit de moitié, licenciement facilité pour les cas d’« inadaptation » au poste de travail, pénalisation de toute absence collée à un jour férié par le non payement du jour férié, prime de licenciement réduite d’un tiers, droit aux allocations suite à licenciement fortement réduit, conventions collectives par branche ou secteur remplacées par des accords d’entreprise et, enfin, droit de regard de l’Inspection du travail sur les entreprise réduit à la portion congrue. 
Un train de mesures d’austérité infernal, qui semble s’allonger à chaque jour qui passe…"
____Pendant ce temps, Barroso, le Portugais de Bruxelles , fait dans l'incantation... 
La déficience congénitale de l'euro n'est pas à l'ordre du jour de la Commission...
Les aveux tardifs du père de l'euro n'y changeront plus rien.
Waterlooo, morne plaine...
___________________C'est le moment de partir au Portugal, rencontrer ces gens qui ne méritent pas de vivre une telle détresse.
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Merci à Faujour

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