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jeudi 10 novembre 2011

Grèce: le chaos?

La Grèce plonge

__ Difficile de trouver les mots pour qualifier la situation grecque actuelle Les conditions économiques, sociales, sanitaires même, se dégradent de jour en jour, même si certains ne les jugent pas complètement désespérées...
Comment un pays qui représente environ 3% du PIB de l'Europe a-t-il pu entrainer l'UE et l'euro dans une crise dont on peine à voir l'issue ?
Une spirale infernale est enclenchée.
Si la Grèce n'avait pas (difficilement) été acceptée dans la zône euro, elle n'en serait pas là aujourd'hui, estimait hier un économiste.

Jacques Delors disait dans une interview à L’Express: «Si j'avais été en situation, je ne sais pas si j'aurais laissé entrer la Grèce dans la zone euro.»

____Un piège vicieux se referme. "La monnaie unique, disent les souverainistes, regroupe des pays aux économies et aux traditions politiques disparates ; l’Allemagne et ses voisins, dotés d’une économie forte, veulent un euro fort ; les Européens du sud auraient avantage à une monnaie plus faible. A vouloir changer les Grecs en Allemands, on court vers un précipice."
L'extrême brutalité de la potion grecque n'augure rien de bon pour tous.
Nous sommes tous des Grecs, à des degrés divers.
Mourir guéris? Les marchés font la loi et assure la mise à mort.
Pas d'autres solutions que le diktat Tina?
"...C'est un véritable coup de force que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel tentent contre le peuple grec, mercredi soir. Sur le registre insupportable du thatchérisme, celui du syndrome TINA (pour « There is no alternative » – « Il n'y a pas d'alternative »), ils somment la Grèce de se soumettre ou de quitter l'Europe, d'accepter un nouveau et très violent plan d'austérité ou alors de quitter la zone euro. Voilà en résumé le chantage formulé par le chef d'Etat français et la chancelière allemande, lors de leur conférence de presse commune. Un coup de force mais aussi un piège.Il suffit d'écouter la conférence de presse pour mesurer la violence du ton.( conférence Sarkozy-Merkel)..."
_Dans une Europe décrédibilisée, la Grèce peut difficilement revenir à la drachme.
Ce serait sans doute suicidaire à court terme et dévastateur pour l'Europe
. "Selon le Wall Street journal, un défaut de la Grèce provoquerait un trou de 50 milliards d'euros dans le bilan de la BCE. Les Etats européens seraient alors dans l'obligation de recapitaliser la banque centrale. D'où la remarque d'un journaliste du Wall Street Journal : «Les Grecs ont plus d'armes qu'ils ne le croient».
Mais une faillite brutale risquerait malgré tout de bousculer le système bancaire international. Car la sortie de la Grèce et sa faillite inévitable remettraient en cause un des dogmes de l'Europe et de la BCE. Depuis trois ans, elles ne cessent de répéter qu'un défaut est inenvisageable dans la zone euro, tout comme l'abandon par un pays de la monnaie unique. Une sortie de la Grèce ferait peser inévitablement le doute sur les autres pays de la zone euro jugés les plus vulnérables, Portugal en tête. La contagion qui a déjà gagné d'autres pays et qui maintenant atteint l'Italie ne pourrait que s'étendre.
Car la spéculation risquerait d'accentuer le doute qui pèse sur la plupart des dettes publiques des pays de la zone euro et sur le crédit de la monnaie unique. Les dettes souveraines jugées alors comme le placement le plus sûr seraient menacées. Les banques européennes, mais aussi les assurances et les fonds de pension, qui ont massivement investi dans ces titres jusqu'alors inattaquables, pourraient voir le sol se dérober sous leurs pieds: elles n'auraient plus aucun pilier sûr sur lequel appuyer leurs fonds propres et leur capital...
"
____La dette grecque est une histoire ancienne... mais l' emballement est récent.
_____La potion ne réglera rien.
La fuite de capitaux vers la Suisse s'accélère...

Bientôt une situation à l'argentine?
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-Un remède qui tue
-Les Grecs KO
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Les fous ont pris le contrôle de l'asile
-Quand les marchés font et défont les gouvernements
-COURTES IMPRESSIONS DU SÉJOUR À ATHÈNES

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