Ça va jazzer

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dimanche 19 décembre 2010

Stand-by

Freedom in the World !_____-Feliz navidad !_______-Gutes Neujahr!
___________________________________________________________________________________-Hommage à Jacqueline
-
La véritable histoire du Père Noël
-Haïti • Noël sous la tente !


samedi 18 décembre 2010

Kosovo: boîte de Pandore?

______________Kosovo: élections douteuses, pays à haut risque
(Eléments pour un dossier en cours)

L'indépendance: un mirage?

«La guerre en Yougoslavie a commencé au Kosovo. Elle se terminera au Kosovo.» (Xhafer Shatr)
__Est-elle vraiment terminée?
______________________

___Difficile de se faire encore une juste opinion de ce qu'il est convenu d'appeler "guerre de Yougoslavie" et de son aboutissement: ce micro-Etat, c
réé de toutes pièces, dans le guêpier balkan, par un Occident dont on sait maintenant, notamment après les révélations de Carla del Ponte, quel rôle plus qu'ambigü il a joué dans cette partie des Balkans. L'information officielle de l'époque, savamment diffusée et passivement relayée, nous a masqué l'essentiel des enjeux.
...
"Si l’on s’en tient au narratif simpliste sur la guerre en Yougoslavie, fabriqué par les US dans les années 1990 et repris sans broncher par la majorité de la presse à travers le monde, les Kosovars sont des gentils guerilleros qui ont gagné contre des méchants nazis Serbes. Si on ose sortir de l’image d’Epinal, voire tenter de creuser la réalité des affirmations de la presse sur la guerre au Kosovo, on est immédiatement soupçonné de “sympathies pro-Serbes” voire d’être un “rouge-brun”. Alors tout le monde préfère suivre la ligne officielle” Et tout le monde, effectivement, a suivi une ligne dictée...par les Etats-Unis ! Le 8 février 2008, dans Le Figaro, Thaçi, dont on sait qu'il va remporter les élections est ainsi décrit : c'est "l'ancien guérillero en passe de réaliser son rêve"..." (CdP)
Par le truchement de l'Otan, les USA ont pris le contrôle de cette zône hautement stratégique. Le très contesté accord de Dayton en fut la concrétisation. La base de Bonsteel en est l'aboutissement le plus achevé. (De la conférence-piège de Rambouillet ne put déboucher qu'un durcissement serbe programmé)
Il est intéressant de remonter le cours de l'histoire, avec le recul que nous avons aujourd'hui. Les passions identitaires, sciemment instrumentalisées au début, sont loin d'être apaisées..On n'a fait que masquer et reporter les problèmes, par un accord qui n'a de "paix" que le nom. Nous sommes encore loin d'une paix stable au Kosovo...
(Aujourd'hui cinq Etats membres restent farouchement opposés, par crainte de créer un précédent, à la reconnaissance du nouvel Etat. Il s'agit de l'Espagne, de la Grèce, de la Roumanie, de la Slovaquie et de Chypre)

__Des élections contestées où la corruption domine
:
"...« Tout était joué d’avance, ça ne sert à rien de voter, je savais que le PDK arriverait en tête », lance Albulena. À 25 ans, elle fait partie des abstentionnistes, ces déçus de la politique qui se souviennent surtout des promesses non tenues. Pour ce scrutin, comme pour tous ceux de ces dernières années, le taux de participation est resté très bas : plus d’un électeur sur deux ne s’est pas rendu aux urnes dimanche. Parmi eux, beaucoup de jeunes qui reprochent aux hommes politiques d’être corrompus – de nombreux scandales ont éclaté au cours des dernières années – et de ne pas s’occuper de la situation économique et sociale du pays. Le Kosovo fait partie des pays les plus pauvres d’Europe. Ici, le chômage touche 40 % de la population en âge de travailler et plus de sept jeunes sur dix..."
__Des élections sans perspective dans un pays en faillite:"... Selon toutes les études réalisées ces dernières années, le taux de chômage demeure supérieur à 50% de la population active, dans un pays où plus de la moitié des habitants ont moins de 20 ans. Le Kosovo n'a pratiquement aucune production et son économie dépend toujours des transferts de fonds de la diaspora établie à travers le monde, notamment en Suisse et en Allemagne.
_Les efforts occidentaux visaient non seulement à construire un «Etat de droit fonctionnel», mais aussi une «nation». Les résultats ne sont pas au rendez-vous. La mission européenne
EULEX, déployée depuis décembre 2008 et chargée «d'assister» les autorités, a par exemple déploré le grand nombre de candidats faisant l'objet d'un enquête judiciaire – principalement pour faits de corruption.
_La corruption généralisée de la classe politique et la paralysie de la justice sont évidentes. Dans le domaine économique, l'échec est à peu près total. Pour que le Kosovo devienne une «nation», il aurait fallu que soit mis en avant un projet politique intégrant véritablement les Serbes et les autres communautés minoritaires (Rroms, Gorani, Bosniaques, Turcs, etc.). Ce n'est pas le cas, et le Kosovo est fondamentalement perçu par l'ensemble de ses citoyens comme un «second Etat albanais...La situation du Kosovo est d'autant plus grave qu'il est aujourd
'hui le seul pays à ne pas profiter de la libéralisation du régime des visas européens. Les pays occidentaux se préoccupent surtout de «rapatrier» au Kosovo les demandeurs d'asile déboutés et les migrants clandestins. Des charters venus d'Allemagne atterrissent régulièrement à l'aéroport de Pristina. La mission EULEX exerce de fait une tutelle sur l'ensemble du pays (police, justice, douanes).
Cette mission n'est d'ailleurs pas seulement européenne : elle emploie un grand nombre de cadres américains qui p
euplent les bureaux du ministères avec des statuts de «conseillers». Deux ans et demi après sa proclamation d'indépendance, toujours menacé de sécession, le Kosovo apparaît comme un protectorat américano-européen privé de toute perspective politique et économique. Face aux milliards dépensés depuis 1999, face aux tombereaux de promesses jamais tenues, le bilan de la communauté internationale est de l'ordre de la catastrophe."
_______________
Points de vue:
-Hashim Thaci : Un chef mafieux à la tête du Kosovo
-Kosovo : qui sont les génocidaires ?
-Kosovo (1) : Carla Del Ponte avait (hélas) raison !___(2)
-
Trafic d’organes au Kosovo : un rapport accablant
-Le Kosovo dans les Balkans (Le Monde diplomatique
-Le Courrier des Balkans, le portail francophone des Balkans
-Kosovo -
-Mafia albanaise__________________________
-Histoire de la Chute de la Yougoslavie__-Yougoslavie, une guerre évitable___(2)__-Démantèlement de la Yougoslavie___-,
Paix en Bosnie?____-KFOR - Force de maintien de la paix dirigée par l'OTAN au Kosovo____-Venu au Kosovo afin d’y apporter la paix, l’Otan y a créé l’enfer

vendredi 17 décembre 2010

Quand le colt fait la loi

L'Amérique et ses (chères) armes

Du goût immodéré pour les armes à feu chez les fils de cow-boys

_"On ne peut jamais savoir ce qu'il peut advenir d'un homme qui possède à la fois une certaine conception de ses intérêts et un fusil." (Georges Clemenceau)
_______________________
____Fait divers récent en Floride:Le coup de folie d'un Américain __-Plus récemment encore en Arizona, "capitale" de "la colère, la haine, l'intolérance

_____Un fait divers comme il s'en passe régulièrement, en Virginie comme en Arizona. Il y en a eu d'autres, vite oubliés... On se souvient, il y a 10 ans, le massacre de Columbine...Michael Moore en a fait un film, discuté sur la forme, mais effrayant sur le contenu. I
Les familles des victimes pleurent, la nation compatit, mais rien ne se passe au niveau de la législation, malgré les protestations et les actions citoyennes de certains groupes déterminés à rompre avec cette "culture" de mort. Parfois des velléités présidentielles de changer les choses, à la suite d'un drame affreux, mais cela n'aboutit jamais. Un candidat à la présidence qui ferait campagne contre les lobbies des armes n'aurait aucune chance d'être élu.


_Rien ne peut et ne doit changer: c'est cons-ti-tu-tio-nnel! (2e amendement).
Sarah Palin donne l'exemple, elle aime même s'exhiber et le business des armes est prospère.
Un
lobbying sur lequel les éventuels réformateurs du système se cassent les dents à tous les coups: la toute puissante
NRA(National Rifle Association)
Un
lobby omnipotent. Surtout soucieux des intérêts de la droite décomplexée
, qui le lui rend bien au Congrès...
Le port d'armes aux USA est en effet une culture, qui s'enracine dans une forte tradition, dont la défense ne peut se dissocier de celle des droits individuels.
Le droit de posséder des armes est quasi-sacré, dans certains Etats plus que dans d'autres. C'est vécu comme un aspect indissociable de la liberté. C'est comme une religion, avec ses rites, ses initiations, ses exercices dés le plus jeune âge, ses expositions, ses congrès...Dans l'Etat de Virginie, l'amour des armes s'exhibe en public.
Les armes à feu aux Etats-Unis surabondent, et encore, on ne connaît que les chiffres officiels...

Cet amour immodéré pour les armes à feu nous paraît incompréhensible . Mais on trouvera toujours Outre-Atlantique des arguments pour en justifier le port et l'usage, (qui pouvait avoir un sens à l'époque où l'Etat constitué et la police n'existaient pas ou peu, où l'isolement des individus dans de vastes espaces nécessitait l'auto-défense contre les dangers omniprésents)
"Tout commence pendant la Révolution américaine. C'est une milice qui est à l'origine de cette révolution, composée de militants appelés "minutemen", du fait qu'ils avaient arme et équipement chez eux e
t devaient être prêts dans la minute lorsqu'ils étaient appelés. Cette révolution a eu lieu de 1775 à 1783, dès lors, les armes possédaient des connotations positives pour les Américains, car c'est ici via les armes qu'ils obtiennent leur indépendance. Ce mouvement est alors renforcé par la conquête de l'Ouest pendant laquelle les Américains ont étendu leur territoire. Ils ont massacré plus de cinquante millions de bisons dans le but d'exterminer les indiens qui vivaient de cette viande. Pendant cette période, on relève l'apparition des «Wanted posters» et des chasseurs de primes. "
___Ce n'est pas l'arme qui tue , disent les adeptes de la NRA, pour se justifier, c'est l'homme... Argument bien hypocrite, purement mercantile, qui vaut aussi pour le couteau de cuisine... Certes, mais l'occasion ne fait-elle pas le larron? Comment expliquer le nombre effarant de morts par armes à feu aux USA. Avec tant d'armes à la maison, sou
vent mises en évidence avec fierté dans le salon, qui sont des incitations aux réglements de compte et aux pulsions des fous...
"
... dans les comparatifs internationaux sur le nombre d’homicides volontaires pour 100 000 habitants, les Etats-Unis voisinent des pays africains, d’Amérique du Sud ou de l’ancienne Europe de l’Est, avec 5,4 homicides pour 100 000 habitants, à proximité de la Namibie, du Kenya et du Pérou, devant la Palestine ! Les pays d’Europe occidentale évoluent entre 0,7 et 2,2…-NDA-)
__Surtout quand les armes surabondent, quand on peut en acheter sans grand formalité, dans les rifle-markets, les grands super marchés du pétard, où l'on peut même, dans certains Etats, se procurer des fusils d'assaut. A la frontière mexicaine surtout, où les narcos viennent faire leur shopping, en passant discrètement la frontère en toute impunité.
___La culture des armes est
mortifère.
-Paradoxalement, grâce à Obama, les v
entes d'armes s'envolent, même si la NRA , grâce à la mâle Sarah Palin, a fait campagne contre Obama, en finançant les Républicains.
God bless (and save) America !
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War is good for business too
USA: armée toute puissante?
Complexe militaro-industiel
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Article repris dans Agoravox

jeudi 16 décembre 2010

Mediator: affaire en or...



Un si long silence ...

Onze ans après..
.
_______________(éléments pour une enquête en cours)

La logique industrielle et commerciale est-elle compatible avec celle de la santé publique?


"L'essentiel est que nous croyons dans notre métier." (Lab.Servier)


Une affaire dans les affaires
:"Grippe A, SIDA, Mediator : de nombreuses affaires de santé publique révèlent le poids des laboratoires pharmaceutiques sur les in
stances de santé publique, et donc sur l'information médicale. Et une loi, qui obligerait les médecins à déclarer leurs conflits d'intérêt, reste inappliquée..."
"

On est en droit de s'interroger sur certains "progrès" annoncés de l'industrie pharmaceutique.
Un monde d'influences
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"Le Mediator serait responsable de 500 à 1000 décès en France".... C'est peu dire que l'information publiée dans Le Figaro du jeudi 14 octobre (lire cette chronique de Daniel Schneidermann) a frappé. Le Mediator, commercialisé par le groupe Servier depuis 1976, est un médicament réservé à l'origine à des diabétiques en surpoids. Mais son effet coupe-faim en a fait l'un des médicaments les plus prescrits à des patients souhaitant simplement maigrir. Véritable succès en France, le Mediator était une poule aux oeufs d'or : 88% des ventes mondiales ont été réalisées dans l'hexagone, 2 millions de patients en ont pris, 7 millions de boites étaient encore vendues en 2009 et remboursées par l'Assurance maladie à hauteur de 65%. Au total, ce médicament aura rapporté 1 milliard d'euros au groupe Servier


Seul problème, la molécule à la base du Mediator - le Benfluorex - fait partie de la famille des fenfluramines, interdite aux Etats-Unis et en Europe depuis 1997 à cause de sa toxicité. Par quel miracle le Mediator a-t-il échappé à cette interdiction ? Pourquoi a-t-il fallu attendre plus de dix ans (novembre 2009) avant qu'il ne soit retiré de la circulation ?_____Un livre tente de répondre à toutes ces questions, celui du Dr Irène Frachon, pneumologue au CHU de Brest, intitulé à l'origine Mediator, combien de morts ? avant que le sous-titre ne soit censuré suite à la plainte du groupe Servier. Publié en juin 2010, le livre n'a pas eu le succès espéré en raison du silence assourdissant de tous les acteurs du milieu médical. Rarement une affaire a aussi bien illustré la collusion entre les autorités sanitaires supposées indépendantes, les laboratoires..."

_________________

_________A qui profite le scandale ?
-Plus de 500 morts et plus de 3500 hospitalisés:
"Entre 1976 et 2009, plus de 500 patients seraient morts en France d'avoir pris du Mediator. Et plus de 3500 auraient été hospitalisées pour des lésions des valves cardiaques. Ces chiffres sont issus d'une nouvelle analyse que Le Figaro s'est procurée et dont les résultats ont été présentés ce lundi après-midi lors d'une réunion extraordinaire de pharmacovigilance à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Ce document insiste sur le fait que cette estimation de mortalité est «a minima». Il confirme et précise les informations du Figaro du 14 octobre dernier. Mais des formes bénignes auraient également concerné des dizaines de milliers de patients. Comment le mediator a-t-il pu rester aussi longtemps dans la liste des médicaments remboursés ?Le médicament aux 500 morts remet en cause le système de remboursement de la Sécurité sociale. Jugé inefficace pendant dix ans, le Mediator a pourtant été pris en charge à 65% jusqu'à son interdiction. Au nom de la logique industrielle.
-Une histoire de fou »
il n’y a eu aucune information avant 2009, ni de la part de l’Afssaps, ni du laboratoire, sur la nature de cette molécule. Lorsque quelqu’un consulte pour un problème aux valves du cœur, sans information, on ne fait pas le rapprochement avec une substance qui n’est même pas un traitement mais un adjuvant, que la personne consomme parfois depuis plus de 10 ans._La revue « Prescrire », une revue médicale indépendante de tous les laboratoires et des pouvoirs publics et destinée principalement aux généralistes, avait évoqué le problème depuis l’arrêt de l’Isoméride. Elle évoquait très régulièrement le rapprochement avec le Mediator et se faisait alors tancer par l’Afssaps._Par ailleurs, les petits curieux qui voulaient en savoir plus sur le Mediator, parce qu’ils avaient entendu parler d’un problème, appelaient le laboratoire qui commercialise ce médicament pour obtenir des informations. Or les réponses du laboratoire auxquelles j’ai eu accès étaient que ce médicament n’a aucune relation avec l’Isoméride."
___Comment le mediator a-t-il pu rester aussi longtemps dans la liste des médicaments remboursés ?Le médicament aux 500 morts remet en cause le système de remboursement de la Sécurité sociale. Jugé inefficace pendant dix ans, le Mediator a pourtant été pris en charge à 65% jusqu'à son interdiction. Au nom de la logique industrielle." -Des soupçons de collusion: "
le député Bapt partage, évoquant une "insensibilité française au risque" : "Nous avons été le dernier pays au monde à interdire le Distilbène." Dans le cas du Mediator, "l'Afssaps prétend n'avoir pas trouvé de raisons d'interdire le médicament. Mais si on ne cherche pas, on ne trouve pas : jamais l'Afssaps n'a fait part aux médecins de ses doutes, alors que ce sont eux qui, par leur nombre et leur proximité avec le patient, peuvent fournir les informations qui permettent d'évaluer la nocivité d'un médicament. Que Servier diffuse des contre-vérités, c'est une chose, mais que l'Afssaps lui serve de relais…"
___________Servier : un labo influent
-
Quand Sarkozy était avocat d'affaires pour Servier
Une affaire qui empoisonne Xavier Bertrand
-Mediator: l’étonnante ignorance du professeur Abenhaim
-C Dans L'Air- France5-Ces médicaments qui nous tuent
______________________
__________Derrière cette question se pose le problème de la formation médicale, de plus en plus assurée par les firmes pharmaceutiques
''Pour éviter une prochaine affaire Mediator
: "Cette affaire confirme plus généralement l'impérieuse nécessité de renforcer l'évaluation des médicaments avant leur mise sur le marché, de manière indépendante des firmes ; de renforcer les lois européennes et françaises pour que les nouveaux médicaments aient à démontrer leur intérêt thérapeutique par rapport aux médicaments de référence ; de rendre les agences du médicament indépendantes des firmes pharmaceutiques, que ce soit financièrement ou en termes d'expertise, trop souvent influencée par des conflits d'intérêts avec les firmes."
__Pour une expertise indépendante
-
Le formindep dénonce l’influence des laboratoires pharmaceutiques sur l’information médicale
_Des "Médecins sous influence" pharmaceutique
-Médiator : dès 1994, les médecins étaient informés du fait que c'était une amphétamine
-Mediator: les dessous d'un scandale sanitaire

-"L'Afssaps manque de neutralité"
-Les lobbyistes du médicament à l'assaut de l'Assemblée

mercredi 15 décembre 2010

National-populisme en Europe

Montée de périls?

___________On
s'interroge à juste titre sur la montée de l'influence de la droite extrême. dans certains pays d'Europe, du développement de partis déjà anciennement enracinés, qui augmentent leur audience à chaque élection, ou de tendances nouvellement apparues, qui semblent prendre de l'ampleur par un grignotage lent.
Le contexte d'une crise économique profonde, la diabolisation de communautés "étrangères", servant de boucs émissaires, la remontée d'un certain nationalisme s'expliquant par défaut d'Etat et 'inefficacité des instances européennes, actuellement paralysées, semblent être les principaux éléments -justifiés ou non- qui expliquent ce symptôme inquiétant.
__Il y a lieu de s'inquiéter de cette dynamique irrésistible, de ce grignotage, de cette une lente imprégnation idéologique, même si ce
s mouvements, qualifiés de "populistes", sont souvent assez différents d'un pays à l'autre.
Mais
la notion de populisme ne suffit pas pour caractériser les droites extrêmes, anciennes ou nouvelles, ou les droites classiques, flirtant avec elles.
__Pas facile de parler de populisme sans risque de non sens. Un mot "qui chante plus qu'il ne parle", comme disait Valéry à propos du bonheur et de toutes les notions utilisés à tout-va, sans rigueur.
Neutre étymologiquement, la racine "peuple" ne comporte aucun sens particulier négatif. On peut même dire que toute pratique politique ne vise, si elle se respecte, qu'à s'intéresser au bien commun, au peuple, à ses intérêts bien compris.
_Mais l'usage rhétorique du mot comporte des glissement de sens et des jugements de valeur.
Si le populisme accompagne toujours les courants extrêmes, fascistes ou préfascistes, un certain populisme
peut être sans rapport avec eux.
La définition du mot est
problématique , sa sémantiq
ue est flottante, équivoque. Il peut désigner des positions très différentes, parfois opposées, par références aux valeurs démocratiques fondamentales, les seuls critères de référence. Un mot suspect, qui cache parfois des arrière-pensées ou des intentions polémiques. Qualifier quelqu'un de populiste, c'est le diaboliser, l'acculer à se justifier.
_Un discours qui s'appui
e sur la légitime exaspération d'un peuple, par défaut de démocratie, en proposant un projet pour sortir d'injustices flagrantes, ne peut être comparé avec un autre, purement antiélitiste et antiparlementaire, souvent clairement raciste, qui flatterait les passions, les colères, pour séduire les masses de manière purement démagogique, en jouant essentiellement sur les peurs réelles ou imaginaires, à des fins de succès personnel, de seule ambition de pouvoir au dépends des valeurs démocratiques. On ne peut comparer Clémenceau et Boulanger, Mélanchon et Marine le Pen ou Wilders...
_Le national-populisme a bien des visages, malgré un noyau commun.__Il y a populisme et populisme. Lui donner systématiquement une valeur de droite réactionnaire contribue à la confusion. C'est un mot-piège, dont il ne faut pas systématiquement avoir peur...
__De même, la droite extrême peut prendre bien des formes selon les pays et leur histoire. Radicalisation sans projet, liées aux circonstances ou organisation structurée souvent ancienne, aux racines fascistes, qui se refont une santé à la faveur des événements. En Europe, les situations sont contrastées, malgré une base commune, même s'il y a parfois des liens organiques entre les mouvements , d'un pays à l'autre...
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Allemagne: xénophobie?
-Enigme suédoise
-L'islamophobie, business électoral de la peur en Europe
-USA: montée de populisme?
-Faillite de la gauche ?
-Berluscobonapartisme
-Belgique: le tournant
-Les minarets de la discorde

mardi 14 décembre 2010

Côte d'Ivoire: effondrement?

De la stabilité au chaos.



Fin du "miracle ivoirien"?


Comment en est-on arrivé à un tel degré de crise?

__Un pays qui promettait. Un des plus fiables économiquement et politiquement, dans les affres de la période postcoloniale, qui caractérisait l'Afrique en pleine recomposition.
Le désordre est patent aujourd'hui, surtout après un simulacre électoral qui enfonce le pays dans la crise.
La Côte d'Ivoire n'a jamais été aussi divisée qu'aujourd'hui. Malgré l'intervention de l'UE, on ne voit guère comment le traumatisme que vivent les Ivoiriens
pourra être dépassé.
La France, dont des intérêts sont encore bien présents dans son ancienne colonie, est dans une position inconfortable. Même le PS manque de clarté sur le sujet, étant donnés ses liens anciens avec l'ex-président Gbagbo.
Le salut viendra-t-il de la diplomatie ?
________________
_______
__Si on veut comprendre un peu l'évolution politique du pays, il faut remonter aux origines et à l'ambiguïté
de celui a pris en main le destin du pays au début, dans des relations étroites avec l'ancien colonisateur, qui gardera toujours une volonté de contrôler le pays, dans le cadre de ce qu'on appellera la Françafrique.
Le président fondateur, longtemps charismatique, a su s'entourer d'une aura mythique, or
: "il faut se souvenir que Félix Houphouët-Boigny montra une extraordinaire capacité à occulter le passé, celui d'une décolonisation dont il profita pour forger son pouvoir personnel en brisant tout ce qui pouvait le contester, celui des premières années de l'indépendance pendant lesquelles, recourant à la tactique des faux-complots, il fit emprisonner et torturer ceux qu'il pouvait suspecter de non-soumission absolue, fonctionnaires, membres de son entourage, notables, parents des accusés, et réprima dans le sang deux révoltes régionales. Sur cette amnésie efficacement contrôlée, il construisit un culte de la personnalité où, héros de la lutte contre le colonisateur, il revêtait les attributs de la "sagesse africaine", de la tolérance, de l'art du dialogue venant à bout de tous les conflits. Une partie de ses victimes politiques furent réhabilitées, exercèrent des fonctions prestigieuses et gardèrent le silence. Ainsi, la stabilité fut-elle acquise au prix d'une "pacification" violente de la Côte d'Ivoire, tandis que le mot-d'ordre "enrichissez-vous" ralliait les cadres politiques du régime....(M.Le Pape)
____"
Partisan de la Françafrique (une étroite collaboration avec l’ancienne métropole, on lui prête d'ailleurs la paternité de ce terme), il parvient de cette façon à développer économiquement la Côte d’Ivoire, notamment dans le secteur agricole, faisant de son pays un îlot de prospérité dans un continent miné par la pauvreté ; on parle alors de « miracle ivoirien ». Mais si l’exportation de cacaocafé a fait la richesse de la Côte-d’Ivoire, elle provoque également ses difficultés dans les années 1980, après la chute brutale des cours des matières premières. Dès lors, son régime dictatorial, miné par une corruption endémique, devient de plus en plus insupportable pour la population touchée de plein fouet par la crise économique dont les impacts se font encore sentir, aujourd’hui, dans le pays...

Toutefois, cette coopération avec la France ne s’arrête pas au seul plan économique ; conjointement avec les services secrets de l’ancien colonisateur, il mène une politique africaine controversée qui se traduit par un soutien inconditionnel et mutuel des deux pays, dans chaque nouvelle « aventure » où ils s’impliquent. Houphouët-Boigny, l’homme de la France en Afrique, se taille de cette manière, une place toute particulière sur la scène africaine, notamment en Afrique francophone et dans le Golfe de Guinée où son influence fut grande... (Wiki)

_L’ONU et la main du diable _____________

Les événements récents

Côte d'Ivoire: Monde diplo

L’alternance au pouvoir en Afrique : L’ingérence continuelle de l’Occident
L'Afrique s'interroge
« War on Africa » - exercice de décryptage géopolitique : guerre en Côte d'Ivoire

lundi 13 décembre 2010

Deutschland über euro ?

Vers un nouveau Zollverein?

La dernière bataille?__-Das letzte Gefecht-__

Moment de vérité....




Ce que l'on redoutait est en train de se produire, dans la plus parfaite indifférence d'une Europe sans ressort : l'euroscepticisme gagne du terrain dans l'opinion allemande et s'exprime de plus en plus publiquement, au plus haut niveau.
"Hans-Olaf Henkel, ancien patron des patrons, et europhile convaincu, prêche désormais pour l'éclatement de la zone euro et l'émergence de deux euros, un pour le Nord, un pour le Sud. Ce sentiment grandit outre-Rhin et explique nombre de choix de la chancelière."
« Sauvez notre argent, l’Allemagne est bradée »
, écrit-il -"tout un programme- il ne propose rien moins que de liquider l’euro.
Sa thèse ? La solution à la crise européenne passe par la fin de la monnaie unique. Du moins sous sa forme actuelle, puisque y est prônée la séparation la zone euro en deux devises : une pour les pays du Nord, incluant l’Allemagne, l’Autriche, les Pays-bas, et la Finlande et une autre pour les pays du Sud, dont la France."

Selon lui,,"l'Allemagne ne pourra pas financer d'autres maillons faibles"
Comme dans le fameux jeu télévisé, faudrait-il éliminer les états les moins favorisés économiquement, en partie du fait de la politique rigoriste de l'Allemagne, qui a bloqué ses salaires depuis dix ans?
Les divergences s'approfondissent, notamment entre la France et l'Allemagne
:
Madame Merkel n’était au début pas favorable à l’aide à la Grèce. Elle a dû accepter, clairement parce que les banques françaises ont la plus grosse partie de crédits à risque en Grèce. Ensuite, Madame Merkel a essayé d’obtenir l’approbation du gouvernement français sur une punition automatique si un pays dans l’avenir violait les règles européennes. Monsieur Sarkozy n’était pas d’accord. Madame Merkel était aussi de l’opinion que les pays qui violent ces règles de manière systématique devraient voir leurs droits de vote éliminés. Monsieur Sarkozy n’a pas aimé cet argument. Et enfin, Madame Merkel a suggéré que d’ici 2013, les banques privées devaient participer à la restructuration de dette des pays pris en défaut. Ici aussi, Monsieur Sarkozy y était opposé.
Madame Merkel n’était au début pas favorable à l’aide à la Grèce. Elle a dû accepter, clairement parce que les banques françaises ont la plus grosse partie de crédits à risque en Grèce. Ensuite, Madame Merkel a essayé d’obtenir l’approbation du gouvernement français sur une punition automatique si un pays dans l’avenir violait les règles européennes. Monsieur Sarkozy n’était pas d’accord. Madame Merkel était aussi de l’opinion que les pays qui violent ces règles de manière systématique devraient voir leurs droits de vote éliminés. Monsieur Sarkozy n’a pas aimé cet argument. Et enfin, Madame Merkel a suggéré que d’ici 2013, les banques privées devaient participer à la restructuration de dette des pays pris en défaut. Ici aussi, Monsieur Sarkozy y était opposé. Vous voyez, il y a une vision radicalement différente.
Madame Merkel n’était au début pas favorable à l’aide à la Grèce. Elle a dû accepter, clairement parce que les banques françaises ont la plus grosse partie de crédits à risque en Grèce. Ensuite, Madame Merkel a essayé d’obtenir l’approbation du gouvernement français sur une punition automatique si un pays dans l’avenir violait les règles européennes. Monsieur Sarkozy n’était pas d’accord. Madame Merkel était aussi de l’opinion que les pays qui violent ces règles de manière systématique devraient voir leurs droits de vote éliminés. Monsieur Sarkozy n’a pas aimé cet argument. Et enfin, Madame Merkel a suggéré que d’ici 2013, les banques privées devaient participer à la restructuration de dette des pays pris en défaut. Ici aussi, Monsieur Sarkozy y était opposé
Madame Merkel n’était au début pas favorable à l’aide à la Grèce. Elle a dû accepter, clairement parce que les banques françaises ont la plus grosse partie de crédits à risque en Grèce. Ensuite, Madame Merkel a essayé d’obtenir l’approbation du gouvernement français sur une punition automatique si un pays dans l’avenir violait les règles européennes. Monsieur Sarkozy n’était pas d’accord. Madame Merkel était aussi de l’opinion que les pays qui violent ces règles de manière systématique devraient voir leurs droits de vote éliminés. Monsieur Sarkozy n’a pas aimé cet argument. Et enfin, Madame Merkel a suggéré que d’ici 2013, les banques privées devaient participer à la restructuration de dette des pays pris en défaut. Ici aussi, Monsieur Sarkozy y était opposé

Est-on sur la voie d'une crise majeure?

L'ex-chancelier Helmut Schmidt avait récemment exprimé son inquiétude concernant certaines tendances en oeuvre dans son pays , en remettant en cause les règles du jeu européen, responsables des dérives d'aujourd'hui, dans une crise qui fait apparaître et renforce les divisions.

-Angela Merkel révèle les vices cachés de l'euro

« Cessons de nous agenouiller devant l’Allemagne »
-Vers un isolement de la Chancelière ?

"...L’Allemagne, qui sous son impulsion et avec la bénédiction de Gerhard Schröder a mis en place une politique d’hyper compétitivité dont elle retire aujourd’hui les fruits, ne veut plus payer pour les "dilettantes ", les « oisifs » et pire les « impécunieux » de la zone euro. En cela il partage un sentiment largement répandu, d’abord dans la sphère patronale, puis dans la sphère politique, et qui gagne, au final l'opinion publique. Quel est ce sentiment ? Primo les autres pays de la zone euro n’ont pas fait les « ajustements structurels » (blocage du pouvoir d'achat, augmentation des horaires) que l’Allemagne a opérés. Secundo, les politiques « non conventionnelles » mises en place par la BCE (prêts entre pays, monétisation des dettes publiques, et éventualité de l’eurobond) sont dangereuses. Bref, l’économie allemande se porterait on ne peut mieux sans l’euro. Ce qui se traduit en une phrase par Hanz-Olaf Henkel par « En Allemagne nous avons une expression qui dit: nous préférons avoir une fin difficile que des difficultés sans fin. »
Outre le repli sur elle-même, le manque de solidarité, l'Allemagne risque de jouer contre son propre intérêt car "... la croissance ne résulte pas seulement de la lutte entre la rigueur et le gaspillage ou entre la vertu et le mal. Elle découle aussi de la demande. Or, si les voisins de l'Allemagne vont d'un même pas plus loin sur la voix de la rigueur, elle en paiera un prix douloureux : en 2007 avant la crise, l'excédent commercial allemand sur les pays de l'Union représentait 127 milliards, 65% du total des exportations allemandes !
Le rebond récent de la croissance allemande s'est effectuée au détriment des Européens, la rigueur généralisée à laquelle l'Allemagne appelle se ferait forcément au détriment de l'Allemagne."
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dimanche 12 décembre 2010

Anthropologie non conforme


Eléments pour une cacalogie universelle du point de vue culturel

"Rien de ce qui est humain ne m'est étranger" (Térence)

C'est par les petites choses que l'on apprend souvent beaucoup sur les hommes.
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Le corps, comme objet d'étude, entre nature et culture, ne peut être objet de mépris pour le médecin, le psychologue ou l'anthropologue.
Donc, parler de la merde, dans tous ses états est un objet d'étude comme un autre
Il existe déjà des recherches sur les rapports normés culturellement de l'homme avec les déjections de son corps.

_Emmerdant, ce sujet? Terrain glissant? Caca? Non...
___Pour commencer, il ne faut pas oublier l'intérêt économique que certaines cultures ont pu y voir:
« La science, après avoir longtemps tâtonné, sait aujourd'hui que le plus fécondant et le plus efficace des engrais, c'est l'engrais humain. Les Chinois, disons-le à notre honte, le savaient avant nous. Pas un paysan chinois, c'est Eckeberg qui le dit, ne va à la ville sans rapporter, aux deux extrémités de son bambou, deux seaux pleins de ce que nous nommons immondices. Grâce à l'engrais humain, la terre en Chine est encore aussi jeune qu'au temps d'Abraham. Le froment chinois rend jusqu'à cent vingt fois la semence. Il n'est aucun guano comparable en fertilité au détritus d'une capitale. Une grande ville est le plus puissant des stercoraires. Employer la ville à fumer la plaine, ce serait une réussite certaine. Si notre or est fumier, en revanche, notre fumier est or.Que fait-on de cet or fumier ? On le balaye à l'abîme. » (Victor Hugo)
Caca précieux, donc, dans ce cas..qui pose aussi des problèmes sanitaires, surtout dans les villes

__Sujet non orthodoxe à première vue, mais intéressant à bien des égards. Arte a même osé faire une recherche sur ce sujet supposé peu attractif. Pas inintéressant non plus du point de vue de l'historien.
___Rien ou presque rien n'échappe chez l'homme à l'influence de la culture, à la force de l'éducation, même en ce qui concerne les fonctions jugées les plus triviales, voire les plus basses, les plus répulsives. L'alimentation, les manières de tables, les produits et habitudes alimentaires obéissent à des codes qui nous échappent habituellement, mais qui peuvent être décryptés
La défécation aussi, aboutissement logique et vital de la fonction alimentaire , même si c'est à un moindre degré.

Les lieux imposés, les postures, les fréquences,les sentiments ambivalents éprouvés, à base de répulsion, subissent aussi des codes culturels. Le langage en est lui-même marqué. Le langage scatologique est au premier plan pour exprimer le rejet, le dégoût, le mépris. Même sous la plume du divin Mozart et pas seulement chez Rabelais. Le mot de Cambronne fréquente aussi bien la littérature, que les expressions les plus courantes, de manière crue ou atténuée ("crotte", alors!...)
_Que ce soit dans la vie "normale" ou dans les comportements de type "pervers", au sens freudien du terme, l'attraction/répulsion de la chose et du mot est présent. La coprophilie ou la coprophagie s'exprime parfois de manière étonnante. Les fantasmes liés à cette fonction tournent autour de tendances sadiques, destructrices. Il existe bien des bizarreries sociales et individuelles névrotiques en ce domaine, même dans le domaine mystico-religieux.
________Il faut remonter à la prime enfance pour comprendre l'ambivalence des rapports humains par rapport à une fonction qui n'est pas innée, pour des raisons physiologiques, mais qui se construit peu à peu. Vers deux ans, au "stade anal", le bébé est naturellement attiré/fasciné par son "oeuvre" fécale, objet de fierté, encouragé par ses parents qui sollicitent son narcissisme pour l'éducation à la propreté. Mais cette attraction est aussi vite combattue par l'entourage, réprimée et refoulée pour des raisons sociales. Refoulée, mais pas oubliée. L'inconscient n'oublie rien. L'attraction se retourne en son contraire (mécanisme pulsionnel classique) et devient dégoût. Le "caca" va devenir symbole de tout ce qui doit être rejeté, méprisé, condamné moralement. Quoi de plus méprisant que de traiter quelqu'un de "grosse merde"?
Son rapport avec l'argent, avec l'avarice a été aussi mis en évidence, dans certaines névroses.
Une anthropologie des odeurs est à relier bien sûr à cette fonction. Avec cette particularité: c'est l'odeur des autres qui nous répugne, pas la nôtre...Une trace du stade anal?
Le pet peut-être objet d'étude pour le chimiste ou le médecin, pas seulement occasion de blagues plus ou moins mal odorantes...
Les odeurs sont relatives à l'éducation et à la culture.
Le
"nez " se constitue au coeur des civilisations et de l'histoire.
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Histoire et bizarreries sociales des excréments
-Le propre et le sale
-Tabou ou pas tabou
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Article repris dans Agoravox