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vendredi 2 avril 2010

Travail clandestin

Double langage

Quand la main droite ignore ce que fait la main gauche...

En France et ailleurs: de l'illégalité à l'exploitation


-On estime officiellement qu'il y a entre 200.000 et 400.000 travailleurs en situation irrégulière en France. Depuis mi-octobre, environ 6.000 sans-papiers, dont 1.500 intérimaires, se sont mis en grève pour exiger des critères clairs de régularisation par le travail, avec le soutien de onze syndicats ou associations.



-L'immigré "bon pour la France", c'est aussi celui qui fait la plonge à l'arrière des resto, le ménage chez nos voisins, et coule le béton des grands chantiers du territoire. Regarder cette réalité en face permettrait d'ébranler au passage le mythe de "l'étranger voleur de travail" (P.Weil)
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-Sans-papiers et patrons face au travail clandestin
-«La plupart de ces sans-papiers travaillent pour des grosses entreprises»
-Travail au noir : 3.000 étrangers « sans papiers »
-Sans-papiers et travail clandestin, Amalgame et manipulation:

"...M. Darcos, Ministre du Travail, a fait l’annonce d’un durcissement des sanctions contre les employeurs qui utilisent le travail “au noir” et exploitent la détresse des sans-papiers. Aussitôt, M. Besson, Ministre de l’Immigration et de l’Identité Nationale en a repris les aspects les plus choquants.__En même temps, ces deux ministres n’ont pas manqué de rappeler que le travail dissimulé représente, 60 milliards d’euros, en France. Mais ce qu’ils évitent de dire, c’est que ces 60 milliards représentent la totalité du travail dissimulé en France, que les travailleurs sans-papiers n’en exécutent qu’une petite partie, estimée à 15%. La très grande majorité de ces travailleurs sans-papiers travaillent de manière officielle. Leur travail n’est donc pas dissimulé.__Cet amalgame sans-papiers - travail clandestin est scandaleux, et destiné à flatter l’électorat xénophobe… Le rapprochement que MM. les Ministres font entre immigration et travail au noir est une manipulation, destinée à faire croire aux français, que les travailleurs sans-papiers leurs “prennent 60 milliards de leur richesse”.__On attendrait de M. Darcos, Ministre du Travail qu’il fournisse à l’Inspection du travail - l’arsenal législatif existe - les moyens de ses missions, pour lutter efficacement contre le travail dissimulé, contre les accidents du travail, contre les chefs d’entreprise sans scrupule. Saint-Nazaire connaît les abus des entreprises de la sous-traitance qui pratiquent le travail dissimulé et bafouent impunément le code du travail avec la complaisance coupable de leurs donneurs d’ordres..."
-Travail illégal, travailleurs sans-papier : les propositions du gouvernement:
"..."L'essentiel du travail dissimulé ne concerne pas les travailleurs sans papiers. Et ceux qui sont [des travailleurs sans papiers] n'aspirent qu'à cotiser. Une grande partie des travailleurs sans papiers cotisent, paient leurs impôts et ne sont donc pas en situation de travail non déclaré", expliquent les signataires parmi lesquels la CGT, CFDT, FSU, Solidaires, Unsa, la Ligue des droits de l'homme, RESF, et la Cimade...
Pour protester contre le sort fait aux travailleurs sans-papiers, un collectif s'est créé autour une idée de boycott économique. "
Et si le 1er mars 2010 les immigrés s'arrêtaient de travailler et de consommer pendant 24 heures ?"
Ce projet d'action a récemment pris de l'ampleur sur le Net (www.lajourneesansimmigres.org ; un blog et une adresse Facebook ont également été créés).La présidente du collectif à l'origine de l'initiative, Nadia Lamarkbi, s'est inspiréd'un mouvement de protestation mené aux Etats-Unis par les Latinos-américains en 2006. "
Ce retrait de la vie économique vise à montrer que les immigrés sont une richesse au sens propre et figuré, des éléments de l'économie et de la société", a-t-elle déclaré. "C'est notre manière de réfléchir sur la place des immigrés et de leurs descendants en plein débat instrumentalisé sur 'l'identité nationale' et de réclamer le respect..."
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L'immigration de travail et le marché de l'emploi:
"...La fable selon laquelle l'immigration aggraverait le chômage des. Français- et tirerait les salaires vers le bas ne tient pas donc, debout.
Au contraire, puisqu'ils répondent à un besoin économique, lès travailleurs migrants permettent le développement d'activités génératrices de plus-values et donc d'emplois pour les nationaux. Le produit dé leur travail s"en va pour l'essentiel dans les poches des entreprises, de l'État et des assurances sociales. Quant à la petite fraction qui leur est restituée sous forme de salaire, une partie est dépensée sur place, contribuant à faire tourner l'économie du pays d'accueil, et l'autre envoyée au pays d'origine pour aider la famille à subsister.
Cet argent représente des sommes colossales au niveau mondial, bien. plus que la prétendue «, aide au développement »; et les familles l'utilisent principalement pour satisfaire des besoins de consommation, éducation et santé notamment. Soit dit en passant, les « experts » du FMI aimeraient bien collectes cette manne et prélever dessus une dîme sensée financer les besoins en investissement des zones de migration, afin d'assurer leur « développement » au service de l'économie du libre marché.
Une étude commanditée aux services du Ministère de l'économie et des finances par Nicolas Sarkozy au temps où il y officiait concluait que l'immigration de travail avait un impact quasiment nul sur lé chômage et les salaires en France. Les fonctionnaires de Bercy soulignaient que le discours anti-immigrés touchait . les catégories sociales menacées de déclassement pour des raisons n'ayant rien -à voir avec l'immigration, et que ce fantasme était instrumentalisé pour créer des tensions sociales à des fins politiques..."

- Travail et emploi des immigré-e-s en France
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