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mardi 13 avril 2010

Drogue : qui trafique?

Stupéfiants trafics

-Une activité en mutation constante
Petits et grands circuits
De l'artisanat à la financiarisation

_____Une déjà longue histoire

-Une guerre perdue ?



-1. L'identité des trafiquants - AgoraVox:
"... Quand les réseaux étaient purement ethniques et liés aux grandes organisations criminelles ... les « patrons » étaient, généralement, issus de la même nationalité, voire de la même région. Mais désormais le trafic s’est démocratisé d’une part, d’autre part il singe les échanges commerciaux classiques : sous traitance, diversification, complexification et dilution de la responsabilité (sociétés écran par exemple), etc. Enfin, le trafic dans son ensemble se dissous au sein d’activités et de produits légaux. Il ne s’agit plus d’activités illégales ayant besoin d’une « enseigne légale » ce qui était le schéma dominant des organisations criminelles « classiques » mais d’un binôme mercantile qui ne fait plus la distinction entre légal et illégal désormais complémentaires..."
-2. L'identité des trafiquants : les « circuits courts » - AgoraVox :
"... le trafic de cocaïne et d’héroïne, concentré et contrôlé jusque là, a explosé à partir des années 2000, d’autant plus que les nouveaux opérateurs payaient les passeurs en nature : ainsi non seulement les réseaux se sont multipliés à l’infini, mais aussi la consommation a explosé aux lieux de passage (Macédoine, Albanie, Bulgarie, Brésil, Mexique, Caraïbes, Angola, Mozambique, Sierra Leone, Côte d’Ivoire, etc.).
En espace de vingt ans il y a eu une continentalisation du processus drogues en l’Amérique Latine et en Afrique ne laissant aucun pays hors circuit. Les circuits courts on ainsi imprimé leur identité sur les structures mafieuses traditionnelles, tandis que de nouveaux opérateurs, plus liés à l’économie financière et formelle pointaient et que les drogues de synthèse permettaient enfin à des organisations criminelles locales d’installer leurs laboratoires à la porte d’à côté du consommateur… "

-3. Qui sont les trafiquants : Le syndrome DeLorean - AgoraVox:
"...La drogue ainsi ne sert pas seulement à financer les conflits ; elle sert comme levier financier pour tous les pays qui jouent le jeu des privatisations : Une étude du FBI intitulée « L’économie politique du commerce des drogues », rédigé par James Moody, chef de la Section Drogues de la Division du Crime organisé, et rendu public au Mexique le 9 mai 1995 indiquait que, depuis, le gouvernement de Salinas a mis en place une série d’incitants pour attirer le capital étranger. Un de ceux-ci - d’après ce document - « est la vente d’entreprises parastatales à des investisseurs privés, des entreprises telles que d’importantes institutions financières, des fabriques et des commerces industriels et des services d’avant-garde ayant une valeur de plusieurs milliards de dollars ». Dans ce programme de privatisation « il y a eu corruption et blanchiment d’argent impliquant d’influents financiers mexicains.... Des entreprises parastatales ont été achetées par des organisations de narcotrafiquants. »__Vingt cinq ans plus tard, les « Cartels » mexicains, après avoir corrompu l’ensemble des institutions de ce pays en toute impunité, deviennent une « menace pour Washington »… Trop tard. Il en va de même en Asie Centrale, en Russie, au sud-est asiatique (Thaïlande en particulier) et, si on inclut la contrebande pétrolière, la contrefaçon et les pierres précieuses, on peut difficilement faire une cartographie mondiale des affaires qui soit indépendante de l’économie criminelle..."
-4. L'identité des trafiquants : les labos de nos quartiers - AgoraVox -Michel Koutouzis-
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-Guerre contre la drogue, arme de l'Etat et instrument de contrôle social:
"Si l'État sécuritaire national américain n'a rien fait pour arrêter le commerce international de la drogue, il a fait beaucoup pour l'encourager. Certains disent ironiquement que le sigle CIA signifie " Capitalism's International Army " (" Armée internationale du capitalisme ") et d'autres qu'il veut dire " Cocaine Import Agency " (" Agence d'importation de la cocaïne "). Au Laos, au début des années 1960, la CIA s'est montrée à la hauteur de cette double réputation : son meilleur moyen de recruter les Meos pour combattre le mouvement anti-impérialiste et anticapitaliste du Pathet Lao (2) était de faire transporter, par la compagnie aérienne Air America dont elle disposait, d'énormes récoltes d'opium payables au comptant de leurs villages reculés jusqu'aux grands marchés. Lorsque cette histoire est devenue publique, la CIA a admis être au courant que les Meos transportaient de l'opium par Air America et a prétendu avoir tenté de les en empêcher mais que, comme on sait, ce n'était pas là chose aisée. Les pilotes de la CIA ont, en fait, par la suite raconté qu'ils avaient eu ordre de leurs supérieurs de ne pas se mêler de leur cargaison. Comme Alfred McCoy l'a démontré, la production d'opium par des seigneurs de guerre soutenus par la CIA en Asie du Sud-Est a été multipliée par dix après que celle-ci soit entrée dans le jeu. Dès les années 1947-1950, la CIA a recruté des maffiosi siciliens et corses et leur a fourni de l'argent et des armes pour briser les grèves des dockers que soutenaient les syndicats français et italien dirigés par les communistes. En échange, les gangs avaient les mains libres pour transporter l'héroïne dont une grande partie aboutissait aux États..."
-Le trafic de drogue a sauvé l'économie mondiale, selon l'ONU:
"Selon l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), des dizaines de milliards de dollars provenant du trafic de drogue ont permis au système financier mondial de se maintenir à flots au plus fort de la crise financière en 2008, rapporte The Observer.Antonio Maria Costa, directeur de l'ONUDC, a déclaré le mois dernier que le plus gros des 352 milliards de dollars issus du trafic de drogue a été sciemment blanchi par les institutions financières. Courant 2008, il a ainsi reçu la preuve que les profits de la criminalité organisée ont été "la seule source de liquidités" pour certaines banques au bord de la faillite.
S'exprimant depuis son bureau de Vienne en Autriche, Costa a déclaré que cette preuve lui a été fournie par des agences de renseignement et des procureurs 18 mois plus tôt. "Dans de nombreux cas, l'argent de la drogue a été la seule source de liquidités disponibles. Dans la seconde moitié de 2008, le manque de liquidités a été le principal problème du système bancaire" a-t-il dit.

>________Finance: pompiers mafieux

-Géopolitique des drogues illicites
-L'Encyclopédie des Drogues
-Drogues : une histoire ancienne

-Narcotrafic

-Les grands courants du narcotrafic en Amérique latine
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Drogues: et si l'Amérique latine osait la légalisation
-Qui profite du trafic des drogues ?
-La guerre de la drogue
__________-La 'guerre à la drogue' aux Etats-Unis après le 11 septembre 2001
______-Les Etats-Unis, co-responsables de la violence liée à la drogue au Mexique
____-Trafic de drogue: les routes des opiacés afghans
___-Karzai, la CIA et le trafic de la drogue
__-La CIA trafique, les soldats trinquent !
-Le trafic de drogue au Maroc génère 10 milliards d'euros
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- Etat grangrené ?
-Finance: pompiers mafieux
- L'opium , instrument de pouvoir

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