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vendredi 27 novembre 2009

USA: banqueroute d'Etat?


Lobby bancaire: effondrement?

-La Californie ouvre-t-elle la voie?

-"...Autrefois, (la) bourse s’appelait « bourse des échanges », et elle justifiait cette dénomination dans le fait qu’il était nécessaire pour quelqu’un qui avait investi dans une entreprise, comme associé actionnaire ou comme prêteur obligataire, de pouvoir se procurer, si nécessaire, ceci le plus rapidement possible, des liquidité et d’une façon strictement encadrée : établissement de cours, surveillance des marchés, contrôle de l’information financière et comptable. Elle se justifiait également comme instrument de collecte de capitaux pour mener à bien des projets économiques d’importance nationale et même internationale ; à condition, dans ce dernier cas, qu’il s’agisse de coopération internationale à vocation réellement économique et non de domination voire de guerre économique pour dominer l’autre !
Ensuite, mondialisation économique oblige, exclusivement financière en fait, de « Bourse des échanges » elle est devenue « Bourse des valeurs » et ensuite « marchés financiers » ; là les valeurs mobilières, qui existaient sous forme papier et qui impliquait du temps de traitement, mais aussi une certaine « temporalité » lié à cette matérialisation papier ; ces valeurs mobilières ont été dématérialisées pour devenir des unités de comptes informatiques ! A partir de là, de cette dématérialisation, par la cotation en directe, instantanée (qui ne dure qu’un instant), en continue, la « temporalité boursière » étant supprimée, n’étant même plus nécessaire d’avoir des « connaissances » pour faire de la « bourse », cliquer dans un réflexe pavlovien, en fonction d’une alerte préprogrammée, étant suffisant, la porte était alors ouverte à tous les excès ! C’est alors que la bourse des échanges ou des valeurs est devenue le temple de la spéculation financière, ceci, dans des proportions inimaginables : à l’excès et même à l’abus !..."(Ecometa)

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-Crise systémique : la vérité sur la bourse - AgoraVox
>> Un automne crépusculaire:
"...L’establishment washingtonien est actuellement complètement déconnecté des difficultés de la situation économique et financière, qu’ils jugent inconsciemment comme plus ou moins résolues après l’“effort” du printemps (essentiellement gaver le coupable, Wall Street, de centaine de $milliards). La situation est infiniment plus grave qu’avant le 15 septembre 2008. Tous les pouvoirs sont non seulement affaiblis, mais en état d’affrontement qui représente un état de “guerre civile” aux normes de la “société de communication”..."
-La crise repart à la hausse à France Inter:
"...les deux refrains - la crise est finie ou haro sur le lobby bancaire - convergent sur un point, ou plutôt sur le même angle mort, même si le second est plus réaliste que le premier : ils prennent tous les deux les conséquences - l'explosion du crédit et la spéculation bancaire - pour la cause - la baisse de la demande et la dépression salariale mondiale. Car, au risque de nous répéter une fois encore, tous ces discours passent à côté du dérèglement fondamental de l'économie mondiale depuis le début des années 1980 : le salaire - donc le pouvoir d'achat - est considéré comme un coût, ce qui pousse les entreprises à délocaliser leur production et les banques à substituer le crédit aux revenus pour faire tourner la machine économique. Tant que les dirigeants n'auront pas pris conscience de la responsabilité du libre-échangisme intégral dans la crise mondiale, il y a peu de chances que l'économie mondiale redémarre sur des bases saines. Durant un court moment, Jean-Hervé Lorenzi effleure le sujet :« La crise financière n’explique pas tout ». ..."
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- « Banques : le grand mensonge. »Peu à peu, les langues se délient.Peu à peu, nous apprenons l’étendue des mensonges que les banquiers continuent à raconter.Mercredi 25 novembre 2009, Dominique Strauss-Kahn révèle que les banques mentent sur l’état réel de leurs soi-disant « actifs ».« Le Figaro : Quel est aujourd’hui le niveau des pertes non reconnues des banques ?Dominique Strauss-Kahn : Il reste d’importantes pertes non dévoilées : 50 % sont peut-être encore cachées dans les bilans. La proportion est plus forte en Europe qu’aux États-Unis. Je le redis : l’histoire des crises bancaires, notamment au Japon, démontre qu’il n’y aura pas de croissance vive et saine sans un nettoyage complet du bilan des banques.http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2009/11/24/04016-20091124ARTFIG00576-strauss-kahn-il-faut-revoir-notre-modele-de-croissance-.php »

Les banquiers présentent des bilans truqués.Les banquiers affirment détenir des centaines de milliards d’euros d’« actifs », mais en réalité la moitié de ces soi-disant « actifs » sont des actifs pourris. Leur valeur réelle est égale à zéro.En clair : les banques sont en faillite, mais les banquiers préfèrent donner des chiffres truqués pour ne pas déclencher de panique.Les banques centrales elles-mêmes mentent sur leur propre bilan. Les gouvernements eux-mêmes mentent aux citoyens sur l’état réel des banques et des banques centrales.Tous ces mensonges n’ont qu’un but : éviter une panique type 1929.Samedi 11 avril 2009, le journal économique La Tribune a publié un éditorial explosif en page 7 : « Banques : le grand mensonge ».Cet éditorial du journaliste Philippe Mabille était tellement compromettant pour les banques qu’il n’apparaît pas sur le site internet de La Tribune.Les autres éditoriaux de Philippe Mabille sont en ligne sur le site de La Tribune, mais l’éditorial du 11 avril 2009 a été censuré._____Fin de cet éditorial censuré :« Banques : le grand mensonge.Par un curieux retournement du destin, le climat boursier est, dans le même temps, redevenu favorable pour les banques. Un exemple frappera les esprits : le cours de la Société Générale s’est apprécié de 45 % par rapport au cours de 24,5 euros qui avait été proposé pour le plan de stock-options qui a tant scandalisé l’opinion. En déduire que la crise financière est derrière nous serait toutefois une grave erreur. Bien au contraire, le pire est encore à venir.Le calcul est assez simple à faire : en janvier 2009, le Fonds Monétaire International prévoyait 2 200 milliards de dollars de pertes mondiales pour les bilans bancaires. Ce chiffre a été réévalué à 4 000 milliards de dollars, dont un tiers seulement a été comptabilisé. La conclusion coule de source : les banques ne disent pas la vérité sur la réalité de leur situation. Et les autorités financières sont complices de ce grand mensonge, pour éviter de créer la panique.On le voit avec la forte tension qui règne aux Etats-Unis à propos des « stress tests » réalisés sur la solidité des banques américaines. Mentir pour la bonne cause, on retrouve là un peu le même scénario que celui du Crédit Lyonnais, où la Commission Bancaire et le Trésor avaient été accusés d’avoir fermé les yeux sur les comptes truqués de la banque publique.Mais, cette fois, ce n’est pas une seule banque qui est en cause, mais toutes les banques mondiales en même temps. De sorte que celle qui saura masquer ses pertes le plus longtemps sortira grande gagnante du jeu de poker menteur qui va maintenant succéder au théâtre du G20. »http://ged.latribune.fr/zetasearch/hweb/index.html?DN_SEARCH=philippe+mabille&posted=1

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(-Journal Marianne 2(France)___"Les banques américaines nous préparent une énorme bulle monétaire !-Nov 23, 2009-________Alimentées par les crédits à « taux zéro » de la réserve fédérale américaine, les grandes banques spéculent en Asie… construisant une bulle qui, selon les autorités chinoises et allemandes, pourrait bien précipiter l’économie mondiale toute entière dans une nouvelle crise !Aux Etats-Unis, on prête gratis ! Depuis mars dernier, où la Réserve fédéral a ramené ses taux jusqu’à presque atteindre zéro, les grandes banques déversent des milliards de milliards de dollars dans les économies asiatiques. Résultat : les monnaies et bourses de la région connaissent une croissance exponentielle… et totalement artificielle ! Une nouvelle « bulle asiatique » se forme et menace déjà de craquer.« Une menace pour la reprise des économies des pays émergents »« La politique monétaire américaine a gravement affecté les cotations, alimenté la spéculation sur les marchés d’action et de biens, tonnait le 16 novembre au Forum de la Finance Liu Mingkang, principal régulateur bancaire chinois. Elle a véritablement créé un nouveau risque d’empêcher la reprise de l’économie mondiale, notamment dans les marchés émergents. »Depuis mars, si la Chine s’est quelque peu protégé de ces manoeuvres, la monnaie coréenne a pris 36,5% face au dollar. Un record battu par le real brésilien qui a subi une envolée de 41,5% sur la même période : de quoi plomber toute exportation… et l’éventuelle reprise qui va avec !Une inquiétude partagée par les EuropéensBen Bernanke croyait réussir à calmer les turbulents asiatiques d’une petite déclaration publique : « nous portons la plus grande attention aux conséquences de taux de change sur les prix, assurait le patron de la Réserve fédéral américaine. Nous continuerons de veiller à tenir notre mission d’assurer le plein emploi et la stabilité des prix. » Manque de chance, les Européens aussi commencent à s’inquiéter.Samedi 21 novembre, le Financial Times rapportait les inquiétudes du très expérimenté ministre des finances allemand, Wolfgang Schaüble : « le scénario d’un excès de liquidité créé à l’échelle de la planète une nouvelle espèce de bulle spéculative est très probable. » Or, l’Allemagne ne s’inquiète pas ici de la déstabilisation des économies asiatiques : si le mouvement enclenché continuait, l’Europe et son euro gonflé à bloc serait la prochaine victime de cette bulle ____A l’Etat fédéral, Goldman Sachs et ses 17 milliards de dollars de bonus reconnaissants !A qui profite la spéculation ? A personne… sinon aux grandes banques ! Elles seules, ayant accès aux crédits de la Réserve fédérale peuvent se permettre, en usant du « carry trade » consistant à emprunter à taux zéro pour revendre ensuite au plus haut les placements effectués dans les monnaies cibles des marchés émergents profitables et de toucher les dividendes de ces opérations. De quoi constituer de beaux résultats pour Goldman Sachs qui, au bout de 9 mois d’activité seulement pourra verser 17 milliards de dollars de bonus à ses salariés.Une jolie enveloppe accompagnée cette semaine des piètres excuses de Lloyd Blankfein, patron de l’omnipotente banque new-yorkaise, qui s’est excusé d’avoir accepté le sauvetage de son entreprise par l’Etat fédéral. Un bon coup de com mais qui n’efface pas le coup de force : sous prétexte d’avoir besoin de cash pour relancer le crédit, les banques ont repris leurs bonnes vieilles habitudes de chercher les profits faciles sans se soucier de couler au passage l’intégralité de l’économie."Tout est dit !

L'économie américaine au bord de la banqueroute
-Finances: effondrement ?
-Dollar en détresse
-Banques et banquiers-
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-L'Etat subprime ! - AgoraVox:
"Selon les estimations de la Maison Blanche, les intérêts qui devront être réglés en 2019 par les Etats-Unis sur leur dette de 12’000 milliards de dollars excèderont 700 milliards de dollars ( et ce même dans l’hypothèse d’une réduction de leur déficit budgétaire ), comparés aux 200 milliards dont ils doivent s’acquitter cette année ! Ce différentiel de 500 milliards de dollars - équivalent aux dépenses annuelles des Etats-Unis sur l’éducation, l’énergie, leur sécurité intérieure et sur les deux conflits en Iraq et en Afghanistan ! - reflètera tout simplement une augmentation des taux d’intérêts qui sera inévitable dès lors que la Réserve Fédérale aura mit fin à ses programmes d’aides d’urgence._______En fait, un vent de panique - en tout cas de grande fébrilité - semble saisir depuis peu les responsables de la Trésorerie Américaine préoccupés à juste titre par les conséquences potentiellement dramatiques d’une remontée des taux d’intérêts. L’austérité et la rigueur n’étant pas constitutifs du gène Américain, leur seule parade consiste donc aujourd’hui à tenter de fixer les taux bas actuels en échangeant un maximum de leurs Bons à court terme en Bons à long terme ! Les Gouvernements successifs des Etats-Unis d’Amérique ont en réalité hypothéqué leur nation et sont parfaitement conscients de ne plus être en mesure de payer les intérêts en cas de hausse des taux !________Les Etats-Unis sont devenus une "nation subprime" à part entière et se retrouvent ainsi dans une situation identique à celles des ménages Américains sur endettés dont la maison fut saisie faute d’avoir pu régler leurs mensualités !
En fait, le paradoxe est cruel : Voilà en effet un pays qui, responsable de la crise financière, a néanmoins pu bénéficier d’une pression baissière intense exercée sur ses taux d’intérêts par les flux massifs de fonds en direction de ses obligations d’Etat considérées comme la valeur refuge par excellence en période tourmentée et qui doit, à présent que la crise internationale s’estompe, faire face à une faillite virtuelle provoquée par une embellie de la conjoncture internationale qui, en générant des ventes de ces mêmes Bons du Trésor, aura pour conséquence de remonter mécaniquement les taux... Voilà un pays qui creuse lui-même sa propre tombe car 1% de hausse de ces taux se traduirait simultanément en 80 milliards de dollars par an à payer en seuls intérêts supplémentaires sachant que, selon la Maison Blanche, le pays devra s’endetter de 3’500 autres milliards de dollars ces trois prochaines années !
__________Le destin des Etats-Unis est donc plus que jamais dans les mains de la Chine dont l’intervention - et les subventions - ont contribué de manière décisive à comprimer le taux des Bons à court terme, les T Bills, à 0.347% à fin Septembre 2009, soit à des niveaux historiquement bas. Pourtant, les économistes de la nomenklatura Américaine persistent à minimiser le potentiel de nuisance vertigineux des déficits de leur pays : Paul Krugman ne les a-t-il pas en effet qualifié ironiquement de "menace fantôme" dans un récent article du New York Times ? A moins que ces économistes très proches du pouvoir n’aient tout simplement pas le cran de vouer aux gémonies les responsables des Administrations US successives ayant mis leur pays dans une situation inextricable car les déficits sont toujours le symptôme d’une gestion déficiente et le résultat d’une mauvaise politique.
Les ingrédients d’une crise majeure sont toutefois bel et bien réunis car les paramètres fiscaux et autres signaux d’alerte scrutés par des organismes comme le F.M.I. dans le cadre de certains pays en grandes difficultés indiquent que le scénario de banqueroute de l’Etat Américain devient de plus en plus crédible. "(M.Santi)



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