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lundi 30 mars 2009

Obama: otage des lobbies ?

Malgré ses engagements , Obama saura-t-il se soustraire à l'influence puissante des lobbies , des formidables intérêts économiques privés qui pèsent fortement dans les grandes décisions de la Maison-Blanche ?

Les premiers mois de présidence indiquent que les vieilles habitudes reprennent le dessus et que le nouveau président apparaît de plus en plus comme un otage, avec une marge de manoeuvre étroite...

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"Les jours où [les lobbyistes] dictaient l'agenda de la Maison Blanche sont finis..." déclarait Barack Obama en mars 2007.
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-"Evoquant les groupes de pression en relation avec l’administration et le Congrès, Barack Obama a promis que les lobbyistes seraient “soumis à des limites plus strictes que sous aucune autre administration dans l’Histoire”. Il a ainsi assuré qu’il voulait mettre fin au “tourniquet” qui permet aux employés des groupes de pression d’entrer et sortir à volonté du service public “faisant passer leurs intérêts avant ceux du peuple américain"
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-"Barack Obama est confronté à quatre puissants lobbys qui s’opposent à tout changement dans la société américaine : le lobby militaro-industriel, qu’il ne peut pas bousculer compte tenu des impératifs de défense du pays, le lobby pharmaceutique qu’il doit affronter s’il veut imposer une réforme efficace de la sécurité sociale ; le lobby de l’automobile et du pétrole, totalement immobiliste et le lobby financier, qui a toujours été proche des démocrates. Il faut bien reconnaître que le plan Geithner semble marquer sa défaite en rase campagne devant le lobby financier."(jmQ)

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Un plan Geithner désespérant
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Le marché applaudit le plan Geithner - 24 mar 2009
Le plan présenté par le secrétaire au Trésor Timothy Geithner, prévoit d'utiliser de 75 à 100 milliards de dollars de fonds publics afin d'offrir aux ...
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-Obama a cédé devant le lobby financier:
"Les marchés saluent le cadeau que Barack Obama vient de faire aux actionnaires et aux banquiers. Mais il faut revenir un peu en arrière pour le comprendre. La déroute des banques offrait deux solutions aux pouvoirs publics :
- laisser les banques aller à la faillite ; ce fut le choix, un peu naïf, d’Henry Paulson pendant un court instant : en bon libéral, il pensait que puisque Lehman Brothers avait failli, elle devait disparaître du paysage ;
- nationaliser les banques.
La haute finance américaine a été bouleversée par la faillite de Lehman Brothers. Dès lors, son discours implicite est devenu : sauvez-nous avec l’argent des contribuables ! Et SVP, débarrassez-nous des actifs pourris dont nous nous sommes gavés !
Du coup, le choix qui s’est offert à Obama a un peu évolué : il pouvait soit nationaliser les grandes banques en difficulté, soit choisir de créer une « bad bank », qui consiste à débarrasser les établissements financiers de leurs actifs pourris. Dans le premier cas, ce sont les actionnaires qui sont maltraités et les contribuables, ainsi que les créanciers, qui sont préservés. Dans le cas de la bad bank, c’est l’inverse : les contribuables sont spoliés et les actionnaires préservés.
C’est évidemment cette dernière option qui avait les faveurs de Wall Street. Notons que chaque fois que progressait l’option bad bank, le Dow Jones montait et, qu’à l’inverse, il baissait dès que l’on évoquait l’hypothèse des nationalisations. Notons aussi que cette dernière option avait ses partisans dans les deux camps, démocrates – Paul Krugman et Joseph Stieglitz étaient contre la bad bank – et républicains. Car beaucoup de libéraux considèrent que les contribuables n’ont pas à payer pour les actionnaires.
Quand on analyse le plan Geithner dans le détail, on s’aperçoit que la mécanique mise en place favorise grandement le lobby financier neworkais. Pourquoi ? Le plan met en place des enchères pour céder les créances douteuses. L’idée est de favoriser une évaluation à la hausse de ces actifs. Sauf que le dispositif est léonin pour le contribuable : comme l’Etat fédéral garantit à 85% les emprunts consentis pour acheter ces actifs douteux, le risque pris par les acteurs privés est quasi-nul.
Ce qui fait qu’on en arrive à un nouvel épisode actualisant le fameux adage de la nationalisation des pertes et de la privatisation des profits : en cas de remontée des actifs douteux, l’Etat fédéral devra partager les profits avec les investisseurs privés, tandis que dans le cas inverse il assumera la totalité des pertes. Et voilà comment l’Etat, finalement, c’est-à-dire le contribuable, financera les orgies financières des années 2000
!..." (JMQ)

-Larry Summers, pompier-pyromane de l’Obama-économie ?
"...son choix( Obama) de nommer le sulfureux Larry Summers à la présidence du National Economic Council, augure a priori mal du "new New Deal" qu’il prétend proposer à son pays.

“Les économistes sont plus intelligents que les “politistes” qui sont plus intelligents que les sociologues”
Ce Larry Summers, bien qu’étiqueté “Démocrate”, est très loin d’être un “libéral” (au sens étatsunien, c’est-à-dire le très lointain équivalent d’un social-démocrate en Europe) C’est même l’une des bêtes noires de l’aile gauche du Parti Démocrate. Et le simple fait qu’Obama ait propulsé un tel personnage au National Economic Council (l’équivalent US de notre ministère de l’Economie et des Finances) pour y gérer la terrible crise économique dans laquelle se débattent les USA augure très mal, si l’on en croit ses états de service, d’un quelconque “nouveau commencement”. Ce serait plutôt “on prend les mêmes et on recommence”, étant donné que ce type a tout du pompier pyromane.
L’économie - la citation qui sert d’intertitre à ce paragraphe est de lui, c’est dire s’il l’idolâtre au plus haut point - Larry Summers est tombé dedans tout petit, voire même dès sa naissance en 1954, vu qu’il est le fils de deux économistes et qu’il a pour oncles deux lauréats du prix Nobel d’économie, Paul Samuelson et Kenneth Arrow. De quoi subir dès l’enfance un sérieux lavage de cerveau qui l’incitera, après une brève tentative de poursuivre des études de physique, à bifurquer vers celles d’économie. Après de brillantes études au Massachusetts Institute of Technology et à Harvard, il devient à 28 ans l’un des plus jeunes professeurs de l’histoire de Harvard. Un parcours sans faute de bon élève.
Grâce à l’entremise d’un de ses professeurs d’économie de Harvard, Summers se retrouve en même temps membre du Conseil économique du président Reagan en 1982-1983 - donc responsable des désastreuses reaganomics (ou économie vaudou selon Bush père qui les a pourtant appliquées et dont Juan Cole fait la description suivante : “La révolution reaganienne défendait cette idée stupide selon laquelle on peut baisser les impôts, réduire le rôle de l’état à la portion congrue, supprimer les régulations de la finance et malgré tout avoir de la croissance. Ce que cette politique a produit, ce sont ces bulles dont ont profité pendant un certain temps les 3 millions d’américains les plus riches, mais dont tous les autres ont souffert. Durant cette période les 1% les plus riches ont multiplié plusieurs fois leur patrimoine. Ils perçoivent aujourd’hui 20% de l’ensemble des revenus et détiennent 45% de la richesse aux USA”).
..." (Marsu)

-Face au lobby sioniste, Obama perd sa 1ère bataille au Proche-Orient
- Obama manœuvreavec les lobbyistes:
"
Barack Obama a imposé des règles plus strictes pour réduire le poids des groupes d'influence à la Maison-Blanche, mais leur omniprésence rend sa tâche difficile".

-Obama et les lobbies - Google Actualités
-Obama fixe les limites aux lobbies | AMI France:

-Le tango d’Obama avec son moment de vérité:
"...Obama découvre-t-il qu’il est prisonnier de Wall Street, ou “acheté” par Wall Street, à l’occasion du “plan Geithner”? C’est une possibilité sérieuse. Dans tous les cas, cette atmosphère, cette évolution un peu chaotique du Président, dans une séquence qui marie des épisodes radicaux, parfois en sens contraires, tout semble effectivement présenter une situation d’extrême instabilité où le président peut parfois se trouver dans les situations délicates. Les hypothèses qui viennent à l’esprit dans ce cas rappellent, par exemple, la situation très tendue de John Kennedy durant la crise des missiles de Cuba (octobre 1962), particulièrement dans ses relations avec les généraux du Pentagone. Remplacez le Pentagone par Wall Street. Obama se trouve dans une sorte de crise des missiles de Cuba prolongée, sans qu’on en distingue la fin, avec pas d’ennemi identifié avec qui traiter, avec des groupes d’intérêt féroces qui le surveillent et ne lui passeront pas la moindre incartade...."
-Obama invite les lobbies à la réforme de l'assurance maladie
-Barack Obama sans les lobbies, mais avec l'aval du FBI
-Les tambours de la bataille
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-Cities Deal With a Surge in Shantytowns
- Se révolteront-ils?:"...Dans toute l’histoire des USA, il est difficile de trouver un “mouvement” populaire qui ait eu un sens politique et qui se soit donné les moyens de tenter de l’imposer, donc qui ait mis en cause le régime. Même cette rupture intérieure fondamentale que les Américains nomment, d’une façon très intéressée, “guerre civile” (Civil War), n’implique justement pas, – et justement là est le fond du débat autour du fondement de ce conflit qui est une véritable “guerre” “entre Etats”, – une révolte quelconque, une émeute illégale, une décision arbitraire ni quoi que ce soit de la sorte; la Civil War est en fait la “Guerre de Sécession”, déclenchée à partir de décisions de sécession d’un certain nombre d’Etats, prises selon les processus constitutionnels propres à chacun de ces Etats. Il y a donc, même dans les situations les plus tragiques, les plus contradictoires, un respect de la loi aux USA, qui a été imposée moins comme une vertu, malgré les affirmations intéressées, que comme une nécessité, – car, enlevez la loi et piétinez le principe de la Loi, et il ne reste plus guère de structure pour tenir ensemble ce vaste pays..."
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-Obama: ruptures ?

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