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mercredi 17 décembre 2008

Madoff : hold-up  "éthique"  


Y a-t-il d'autres cadavres dans le placard ?
Qui contrôle les contrôleurs ?
"Que fait la police?" (DSK)








La plus vieille escroquerie du monde: la pyramide

Le moteur: la confiance . Le ressort: le panurgisme
-"Elle repose sur un mécanisme d'une simplicité enfantine : la rémunération des investisseurs d'hier non pas avec les profits réalisés par leurs placements, mais avec l'argent apporté par les investisseurs plus récents, attirés, eux aussi, par la promesse de profits mirifiques. Tant que les investisseurs initiaux ne cherchent pas à récupérer leur mise, tout va bien. Mais qu'ils se retirent du jeu, et la pyramide s'écroule"-

Affaire Madoff : la malhonnêteté ordinaire :
"...Un fonds qui fonctionnait comme un mouvement d’horlogerie et rapporta pendant vingt ans 1 % par mois, qu’il pleuve ou qu’il vente ? Un fonds dont les journaux rapportaient depuis 1999 qu’il était une pyramide, après qu’un certain Mr. Markopoulos avait alerté sans effet la SEC (Securities & Exchange Commission), le régulateur des marchés financiers ? Non : pour participer au fonds, il fallait être parrainé, et ce que votre parrain devait vous glisser dans le tuyau de l’oreille, c’était ceci : « C’est l’ancien patron du NASDAQ, personne n’ira jamais voir ! Et s’ils devaient jamais aller regarder : il siège dans tous les comités de surveillance ! »...

-Bernard Madoff, l'homme aux investissements "de haute éthique":
"M. Madoff avait créé son propre fonds à l'âge de 22 ans, avec 5 000 dollars de mise personnelle. Réputé intuitif, ultrarapide mais aussi très "éthique", il avait fini par s'imposer dans la communauté financière. Il avait pris la présidence du Nasdaq après en avoir révolutionné le fonctionnement.Figure de la communauté juive new-yorkaise, le "génial" financier était très présent dans ses activités caritatives, académiques et culturelles, ainsi que dans l'organisation du soutien financier à Israël. Parmi les nombreux "amis" qui lui avaient confié la gestion de leur portefeuille, on trouve certains des plus riches juifs américains, de vieilles familles de Long Island et de Floride.Celles-ci étaient souvent démarchées par un "makher" – un terme yiddish pour désigner un homme important – qui leur vantait les mérites du fonds Madoff Investissement Securities et expliquait qu'il leur servirait d'intermédiaire auprès de l'influent "Mr Madoff".Pour vendre ses prestations et son fabuleux rendement garanti jusqu'à 11 % l'an, M. Madoff mettait en avant ses valeurs, notamment, comme l'écrit son site Internet, son "attachement à des principes d'échanges équitables et de haute éthique".Mais depuis plusieurs années, sa méthode d'investissement mystérieuse, et le personnage lui-même, faisaient l'objet de vilaines rumeurs.

-Scandale Madoff : accusés, levez-vous:

"...Outre Madoff lui-même, se pose la question de la supervision de l'autorité américaine de régulation des marchés (SEC), auprès de laquelle Madoff était enregistré. "La réglementation américaine est en cause", a estimé lundi le nouveau président de l'Autorité des marchés financiers (AMF), Jean-Pierre Jouyet, estimant qu'il s'agissait de la quatrième fois en dix ans, citant le fonds spéculatif LTCM (1998), le courtier en énergie Enron (2001) et la banque Lehman Brothers (2008)."Ce n'est pas un gérant qui était aux Caïmans, il était enregistré à la SEC. Cela veut dire qu'il y a une faillite totale de la régulation", juge Noël Amenc, professeur à l'EDHEC. Si la responsabilité des régulateurs européens, qui n'ont pas autorité sur un établissement financier américain, n'est pas en cause, celle des intermédiaires est régulièrement évoquée."Les banques sont coupables de ne pas avoir posé les bonnes questions", estime Mme Van Straelen, pour qui "elles se sont fait leurrer par les performances et un nom prestigieux". Même si elles n'ont pas investi directement dans les fonds Madoff, les banques avaient ainsi obligation de valider les choix d'investissement des fonds auxquels elles prêtaient..."

- Le scandale Madoff touche l’Europe

Des gérants parisiens embarrassés d'avoir investi dans Madoff

-L'affaire Madoff humilie les autorités américaines-

Le scandale Madoff fait trembler le monde financier:

"Jean-Pierre Jouyet, qui prendra la tête de l'autorité française de régulation des marchés financiers lundi, a déclaré dimanche ignorer si des institutions françaises avaient été victimes de l'escroquerie.

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Bernard Madoff, ancien patron du Nasdaq et pilier de Wall Street, est l'auteur présumé d'une des plus grandes escroqueries individuelles jamais vues aux Etats-Unis.Une longue liste de riches personnalités américaines et de banques étrangères comme la française BNP Paribas, les espagnoles BBVA et Santander, la japonaise Nomura ou Neue Privat Bank de Zurich seraient victimes de la gigantesque fraude, selon le Wall Street Journal (WSJ).L'exposition de BNP Paribas est difficile à estimer, selon le journal, et pourrait être liée aux prêts que la banque consentait à un gros fonds de fonds qui était un gros client de Bernard Madoff. Jean-Pierre Jouyet, qui prendra la tête de l'autorité française derégulation des marchés financiers lundi, a déclaré dimanche ignorer si des institutions françaises avaient été victimes de l'escroquerie...">>La liste des victimes de Madoff s'allonge>>

-La finance pascalienne | AgoraVox

Madoff, la finance devenue folle
-Comprendre l'affaire Madoff
-La fable des termites et des conduites pourries
-Madoff - Recherche Google

1 commentaire:

Unknown a dit…

un buen websit: www.hedgefundoperationalduediligence.com