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lundi 8 décembre 2008

Hopital Public en danger

"Président de la Cour des comptes, M. Philippe Séguin a calculé que, si les stock-options étaient normalement assujetties aux cotisations sociales, elles fourniraient 3 milliards d’euros, soit la moitié du déficit de la branche maladie de la Sécurité sociale en 2007 En effet, le budget de cette dernière n’obéit pas aux lois du marché. Le déficit dépendant des dépenses mais aussi des rentrées, c’est-à-dire des moyens alloués par l’Etat, le budget résulte finalement d’une décision politique "

"..La France consacre 11% de son PIB pour la santé. Les partisans du libéralisme contestent que ces sommes considérables échappent à la loi du profit, mais n’ont bien sûr rien à redire sur le coût des hospitalisations en milieu privé lucratif, dont la France détient le record européen (23%).Ces cliniques appartiennent le plus souvent à des sociétés internationales comme la Générale de Santé et un nouveau venu, Vitalia, lié au fonds d’investissement américain Blackstone, dont les actionnaires exigent des taux de rentabilité du capital supérieur à 20%.Le financement public enrichit ces sociétés privées et a permit à la Générale de santé de verser, en décembre 2007, 420 millions d’euros à ses actionnaires !Le secteur de la santé français attire donc des capitaux internationaux en attente de vagues de privatisations. C’est dans ce contexte qu’a été mis en œuvre le financement appelé "tarification à l’activité" (T2A), dont le but déclaré est de diminuer le coût des hôpitaux. Et l’objectif, inavoué, d’augmenter le financement des cliniques.La T2A est faite pour mesurer la quantité, pas la qualité ; les gestes techniques, pas l’acte intellectuel. Elle ne prend en compte ni la gravité, ni l’activité des services hautement spécialisés, ni la précarité, ni les problèmes psychologiques, ni l’éducation du patient… Elle se révèle complètement inadaptée aux services de médecine des hôpitaux publics.Conçue à l’évidence en faveur des cliniques, la mise en place de la T2A, comme attendu, entraîne le déficit voire la faillite de 90% des hôpitaux publics.Ce déficit permet aujourd’hui de justifier l’abandon de certaines activités, la restructuration d’autres, voire la fermeture pure et simple de nombreux hôpitaux de proximité. Certains seront vendus au privé…Le patient qui se fait alors opérer en clinique est obligé de payer des dépassements d’honoraires devenus exorbitants. Il est commun de devoir payer des dépassements de l’ordre de 1 000 euros pour une cataracte ; pour une prothèse de hanche, 3 000 euros pour le chirurgien et 1 000 euros pour l’anesthésiste..."(C.Perron)

L'hôpital public tué à petit feu par la privatisation

_L'hopital public tué par les marchands
-Privatisation de la sante : Pharmacritique
-"Allez donc mourir ailleurs ! " Caroline Fourest

-Dans une lettre intitulée "L’Hôpital public en cours d’asphyxie", les présidents des 39 comités consultatifs médicaux (CCM) des hôpitaux de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), qui constituent tous ensemble la CME de l’institution, écrivent à la ministre de la Santé pour dénoncer "l’étranglement financier pur et simple" auquel aboutit selon eux "la politique déployée" dans leurs établissements. "Il ne faudrait pas que toute tentative de changement, portée par une volonté justifiée d’améliorer l’organisation du système de santé, aboutisse à une paupérisation progressive de nos hôpitaux", mettent-ils en garde. Regrettant "la place" faite aux "économies à très court terme et à tout prix", les 39 médecins sont formels : "la qualité des soins va en pâtir, de même que l’accès aux soins pour tous".
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Sécu et fonds de pension
- Soins publics, soins privés
- Sécu : quel trou ?
-Sale temps pour la médecine!...
-Santé : d'un pays à l'autre...
-USA : santé en question-----------Le système de santé et d'assurance maladie américain--

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