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jeudi 9 octobre 2008

Ambivalente monnaie

Une économie d'apprenti sorcier ?______

Pour retrouver le CONFIANCE dans la monnaie et dans le lien social qu'elle implique , pour abolir la VIOLENCE qu'elle manifeste dans un système devenu toxique >Pour une alternative à la spéculation
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"Nous, citoyens européens, demandons :
- l’abrogation de l’article 56 du Traité de Lisbonne, qui, interdisant toute restriction à ses mouvements, offre au capital financier les conditions de son emprise écrasante sur la société. Et nous demandons également
- la restriction de la « liberté d’établissement » (art. 48) qui laisse l’opportunité au capital de se rendre là où les conditions lui sont le plus favorables, et permettrait ici aux institutions financières de trouver asile à la City de Londres ou ailleurs."







-La monnaie , entre violence et confiance-. (pdf):
"...Il y a un certain temps déjà
que l’on sait que la monnaie n’est pas une chose. Comme
l’exprimait Marx, elle est un rapport social, et Keynes avait lui
aussi vivement critiqué le fétichisme de l’or en matière
monétaire. Toutefois, Aglietta et Orléan ne se contentent pas de
reprendre cette conclusion. D’abord ils considèrent que la
monnaie a été fondatrice des formes sociales dont nous sommes
les héritiers. Modernité sociale et monnaie seraient
consubstantielles, ou, pour reprendre une phrase de Mauss citée
par les auteurs, la monnaie serait un « fait social total »....
Au début de l’humanitémoderne, le processus mimétique aurait donc tendu, dans un
sursaut de violence, à se polariser sur « une chose » particulière,
laquelle aurait, en quelque sorte, intériorisé la violence dont elle
était issue tout en permettant à l’ensemble de fonctionner de
manière pacifiée. Cette chose serait devenue la forme sociale
généralisée de la richesse, un volcan fondamentalement
constitutif de la société, toujours dangereux et toujours fécond.
On l’aurait appelée la monnaie....

-La monnaie entre violence et confiance Michel Aglietta et André Orléan:

"La monnaie est constitutive du lien social. Elle est à la source de la société marchande, parce que, sans elle, personne n'accepterait de se séparer de ce qui lui appartient contre quelque chose dont il risque de ne pouvoir se défaire. Cet objet produit à la fois de la confiance (puisque chacun l'accepte, je l'accepte, d'où un sentiment d'appartenance sociale) et de la violence (violence mimétique: puisque chacun la désire, je la désire, d'où une lutte potentielle).De ce double aspect dérive la contradiction essentielle: "D'un côté, la confiance collective dans la monnaie est promesse d'harmonie dans les échanges; de l'autre, le pouvoir de l'argent déclenche des crises qui sont des facteurs de désordre dans l'ensemble de l'économie." A la fois bien public et pouvoir privé d'accaparement, la monnaie a besoin d'une régulation publique, garantissant la permanence de l'unité de compte, ce que les auteurs nomment le "principe de garantie", sans bloquer pour autant le fonctionnement de l'économie (le "principe de croissance") et la possibilité pour chacun de participer à l'échange (le "principe de justice")...."

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-L’escroquerie monétaire mondiale:
"...L’étape décisive menant à l’abandon de la monnaie d’Etat a été la fondation, en 1913, du Système fédéral de réserve des Etats-Unis. Bien que la constitution américaine ne prévoie que l’or et l’argent comme monnaies légales, un cartel fondé par des banques privées et dirigé par les deux grands groupes financiers Rothschild et Rockefeller a créé une banque centrale privée ayant droit d’émettre sa propre monnaie, devenue moyen légal de paiement et garantie initialement par le gouvernement des Etats-Unis. Après la Première Guerre mondiale, cette banque privée a racheté les réserves d’or mondiales. Il en est résulté que de nombreuses autres monnaies n’ont plus pu maintenir leur étalon-or et ont sombré dans la déflation (première crise économique mondiale).• A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, l’instauration d’un nouvel étalon dollar-or a été donc décidée en 1944 à Bretton Woods. Pendant la guerre mondiale, les Etats-Unis ont exigé des belligérants le paiement d’armements en or. L’or de l’Allemagne a dû être remis comme butin. Ainsi, plus de 30000 tonnes d’or venant du monde entier se sont accumulées aux Etats-Unis, soit davantage que dans tous les autres pays réunis. Cet or a servi de couverture au dollar. Mais comme les banques centrales du monde détenaient une grande partie des dollars à titre de réserves monétaires, les Etats-Unis ont pu émettre davantage de monnaie que leur quantité d’or. L’étranger avait en effet besoin de dollars pour acheter les matières premières traitées uniquement en cette monnaie. Outre l’or, le dollar est donc devenu toujours davantage une réserve monétaire des autres banques centrales. Le règne du dollar sur le monde avait commencé.• En 1971, le président des Etats-Unis, Richard Nixon, a supprimé l’obligation de convertir le dollar en or (étalon dollar-or) et, simultanément, la responsabilité de l’Etat à propos du cours du dollar. Depuis lors, la devise américaine n’est plus couverte ni par de l’or ni par la garantie de l’Etat, mais demeure la monnaie privée libre du Système fédéral de réserve (la Fed). Le dollar et toutes les autres monnaies du monde ne conservent par conséquent plus de valeur, mais est un simple moyen de paiement imprimé et légalisé....
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>>>>>>>-L'ARGENT- DETTE de Paul Grignon >
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- La finance contre l’humanité
-Bourse et finance (Objet application/pdf)
-Redoutable pouvoir des banques
-Monnaie - Wikipédia
-Histoire de la monnaie


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