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mardi 30 septembre 2008

Fin d'un certain capitalisme ?

De nouvelles règles s'imposent
Lesquelles? Qui va les imposer?
Quelle instance pourra réguler le redoutable pouvoir des banques ?

-"Face à une finance globale qui s'est libérée des contraintes, il faut rétablir un contre-pouvoir global à travers un nouveau système de régulation, à légitimité incontestable.Dans ce système, la transparence et l'information financière devront être considérées comme une exigence publique mondiale." (LJ-FM)________

-"Les opérations en cours dans divers pays capitalistes n’ont rien à voir avec ce que l’on pourrait appeler des nationalisations : non seulement il n’est pas question de remettre à la collectivité les pôles les plus forts de l’économie, mais bien au contraire, on demande à la collectivité de mettre la main au portefeuille pour fournir des béquilles à un système bancaire et financier affaibli par la logique même de leur fonctionnement naturel ; de lui donner, en somme, un souffle nouveau pour pouvoir reprendre le cours de son règne sans partage sur le monde et sur la vie des plus humbles.Loin de donner à un secteur public développé les moyens sur lesquels le capital assoit sa domination, il s’agit de donner au capital les moyens de la poursuivre. Ce n’est pas à la nationalisation des banques que l’on assiste, mais à la privatisation des fonds publics..." (Laurent Lévy)________________________________

-Pour le président du MoDem, «il ne peut y avoir de réponse solide et structurée qu'au moins dans le cadre européen des pays qui partagent entre eux la même monnaie. Tant qu'on ne fait pas ça, on est dans l'apparence»._______________________

-"Nicolas Sarkozy saisit l'occasion de la tourmente financière pour renoncer à tous ses engagements de campagne. Et voilà que s'ajoute l'appel à l'unité nationale, comme pour gommer l'existence d'un clivage politique en matière économique.L'opposition ne peut servir de roue de secours à une majorité qui, avec le paquet fiscal, la déréglementation du droit du travail et des choix budgétaires erronés, a mis le pays en situation de vulnérabilité par rapport à la crise, dégradé sa compétitivité, déséquilibré ses finances publiques au point de le condamner à l'impuissance.A la différence de l'Espagne, de l'Allemagne et d'autres pays européens qui disposent de réserves pour agir, la France est immobile. Son seul pouvoir est celui de la parole du président. Or, on n'a jamais vu des mots éteindre des incendies... (F.H.)________

Est-ce la fin du capitalisme financier de type anglo-saxon ?

"...La crise actuelle signe la faillite d'un capitalisme financier de spéculation et de prédation préjudiciable à la société. Les pays d'Europe qui se sont le mieux coulés dans les règles de ce capitalisme financier - l'Irlande et l'Espagne - sont ceux qui souffrent le plus.Les banques centrales et les autorités de tutelle ont laissé faire. Jean-Claude Trichet, président de la BCE, ne pouvait ignorer les achats massifs des banques sur des titres risqués sur des marchés de gré à gré opaques et non régulés.
Ce capitalisme-là va devoir être réformé en profondeur. De nouvelles règles vont devoir être instaurées. .. Puisque le mouvement de nationalisation des banques est lancé, pourquoi ne pas constituer des pôles publics de développement, pays par pays, pour financer des projets qui étayent une croissance à long terme ? Rien n'empêche non plus une coordination au sein de l'Union européenne....

Il est essentiel de réintégrer, dans le champ de la réglementation et du contrôle, les activités de crédit effectuées par des organismes non bancaires, car ce sont ces fonds spéculatifs non régulés qui sont à l'origine des crises financières récentes.Il faut imposer une obligation de transparence sur les produits financiers et sur le niveau des fonds spéculatifs détenus par les banques.Il faut enfin, comme c'était le cas autrefois, séparer les activités de banques de marché de celles des banques commerciales.La titrisation, c'est-à-dire la possibilité laissée à un créancier de se défaire de la totalité de sa créance, entraîne une forme d'irresponsabilité. Les fonds spéculatifs ont prêté sans tenir compte du risque sachant qu'ils arriveraient à se défausser de ce risque sur un tiers. Pour éviter cette dissémination du risque, il faut, d'une part, appliquer les règles définies dans les accords de Bâle II de la Banque des règlements internationaux en réintégrant la titrisation dans le bilan des banques et, surtout, obliger le premier créancier a conservé pour lui-même 30 % à 40 % du risque sur le prêt initial. Tout organisme autorisé à prêter serait ainsi obligé d'évaluer son risque comme un banquier doit le faire...."

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