Ça va jazzer

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mercredi 31 décembre 2008

CREDIT : et après ?

"Un crédit est une créance pour un prêt. Le sens étymologique de crédit est la confiance accordée à autrui. Il s'agit du participe passé latin de credere, croire" >Confiance ou violence ?

Il ne peut donc y avoir de fonctionnement positif de monnaie (permettant les échanges, la création de richesses) que s'il y a confiance entre partenaires individuels ou institutionnels > Ambivalente monnaie

Les limites de la politique monétaire:

"Comment faire boire un animal qui n’a pas soif ? Voilà tout le problème de la Fed.
En temps normal, l’animal économique est plutôt demandeur. Les entreprises et les foyers sont à la recherche d’argent et désirent s’endetter pour s’équiper ou consommer. Cette anticipation perpétuelle de revenus futurs qui tire l’économie derrière elle est alimentée par les crédits du système bancaire.
Depuis août 2007, cette machine s’est enrayée. En deux temps. C’est d’abord le système bancaire qui a cessé peu à peu de remplir son office, à partir du moment où la prise de conscience de l’ampleur des pertes à venir sur les produits immobiliers a jeté le doute sur la solvabilité des établissements. Le marché des prêts interbancaire s’est alors asséché petit à petit, entraînant à sa suite plusieurs segments du crédit, à commencer bien sûr par l’immobilier mais aussi entre autres celui du papier commercial, où se financent les entreprises. Les banques centrales ont alors mis un certain temps à prendre la mesure du problème, traitant comme une simple crise de liquidité ce qui était de toute évidence une crise de solvabilité, avec en Europe la circonstance aggravante d’une obsession myope sur l’objectif de la lutte contre l’inflation. D’août 2007 à septembre 2008, les établissements centraux ont donc littéralement inondé le système de liquidités et diminué le coût de l’argent. Ce qui n’a pourtant pas empêché Bear Stearns de tomber en mars. Car entre temps, le système dans son entier était entré dans un processus de deleveraging, c’est-à-dire de désendettement, destiné à se procurer des fonds, restaurer les ratios prudentiels de capitalisation et tenter de se dégager des investissements douteux. Cette volonté de se désendetter s’est traduite par une vente massive d’actifs sur un marché sans acheteurs, entraînant les prix à la baisse et augmentant encore les pertes. La banque Lehman et l’assureur AIG ont fini à leur tour par y succomber. Ces faillites de grands noms de la place ont marqué un tournant dans la crise. L’hypothèse de la crise de liquidité volait en éclat et la prise de conscience de la fragilité du système sur le point de s’effondrer sous le coup de pertes répétées - atteignant alors les 500 milliards - a conduit en urgence les autorités à garantir les dépôts et à recapitaliser les banques...
Si l’argent en circulation est bien le lubrifiant de l’activité économique, si en temps normal le crédit est bien le levier qui projette en permanence cette activité vers le futur, son pouvoir dépend entièrement de la confiance que l’on place dans les lendemains. Si l’accroissement de l’offre de monnaie baisse effectivement son prix, c’est-à-dire son taux, l’usage qui en est fait n’est pas pour autant utile. Les banques empruntent à 0,25%, mais l’argent obtenu est utilisé pour acheter des bons du Trésor à long terme dont le rendement est de 2 ou 3% et empocher la différence - pas pour relancer l’économie.
Aujourd’hui, le sentiment du risque face à la contraction prévue de l’activité et au dégonflement de la bulle du crédit l’emporte sur les « esprits animaux » auxquels Keynes attribuait la volonté d’aller de l’avant et de parier sur l’avenir. Classiquement, on considère que l’intervention de l’Etat peut se manifester sous la forme d’une politique monétaire ou budgétaire. On peut se représenter la politique monétaire, c’est-à-dire la fixation des taux, comme une longe qui tient l’animal économique en laisse. Courte (argent cher), on bride ses mouvements. Longue (taux bas), on le laisse folâtrer, se nourrir à sa guise au risque de l’indigestion. En filant la métaphore, la politique budgétaire serait, elle, la pitance qu’on lui accorde lorsqu’il ne trouve plus lui-même la force de s’alimenter.
Or l’animal est fort mal en point. Avec un taux zéro, la laisse est d’une longueur virtuellement infinie, et pourtant il ne manifeste aucune envie de s’agiter et dépérit. De toute évidence il faut nourrir la bête, et en urgence...
Peut-on créer de la demande en injectant de la monnaie ? La réponse est évidemment oui. Mais le résultat obtenu dépend du lieu d’injection. Si l’argent est transmis via l’offre du système financier, il est aujourd’hui thésaurisé par peur du risque. Seul l’Etat peut doter les ménages de ressources supplémentaires et éviter la faillite des entreprises, par le biais des transferts sociaux et par l’activité qu’il génère en lançant des travaux d’infrastructure, d’équipement et en maintenant ou accroissant ses dépenses de fonctionnement.
Cette relance budgétaire devrait donc permettre, sinon de suppléer entièrement à la baisse de l’activité économique, tout au moins de limiter l’ampleur de la récession et des dégâts qu’elle va provoquer
."
- Les Etats-Unis touchent aux limites de la politique monétaire et fiscale
- Le mythe de l’infaillibilité des banquiers centraux
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-Faillite financière (suite)
- Quand les pauvres financent les plus riches
-Système qui se mord la queue ?

mardi 30 décembre 2008

USA : inégalités


USA:les inégalités augmentent:

"Aux Etats-Unis, les 20 % des ménages les plus pauvres ne disposent que de 3,4 % de l’ensemble des revenus, mais les 5 % les plus aisés en perçoivent 21,2 %. A eux seuls, les 20 % les plus riches perçoivent près de la moitié du revenu national.Le niveau de revenu du 9ème décile (à partir duquel on entre dans les 10 % les plus riches) est près de 11,2 fois supérieur à celui des 10 % les plus démunis, contre 8,8 en 1973. Le niveau de revenu des 20 % les plus riches est deux fois supérieur au revenu médian.La progression des inégalités ne date pas d’hier aux Etats-Unis. En 1967, les 5 % des ménages américains les plus aisés disposaient de 17,5 % du revenu national contre 21,2 % en 2007. Les inégalités ont commencé à s’accroître dès la fin des années 70 sous la présidence du démocrate Jimmy Carter, avant l’arrivée au pouvoir du conservateur Ronald Reagan en 1981. La suite est une lente montée, quasiment sans heurts. On notera que depuis 2003 le rapport semble relativement stable.Un ensemble de facteurs se sont conjugués pour expliquer la montée des inégalités aux Etats-Unis : précarité accrue sur le marché du travail, restructurations industrielles massives qui ont affaibli les syndicats, immigration peu qualifiée et rôle de plus en plus grand joué par le diplôme notamment..."

-Paul Krugman, Robert Reich et les inégalités aux Etats-Unis
"Publiés à quelques mois d'une élection capitale pour les Etats-Unis - et, d'une certaine façon, pour le reste du monde -, The Conscience of a Liberal, de Paul Krugman, et Supercapitalism, de Robert Reich (2), visent à élucider les causes qui ont fait de la société américaine la plus inégalitaire parmi celles des pays anciennement industrialisés. Si ces deux ouvrages convergent sur de nombreux points, ils ne s'en opposent pas moins sur certaines explications. Les pages qui suivent s'articulent autour de trois thèmes: le creusement des inégalités aux Etats-Unis depuis un quart de siècle, les causes de ce phénomène et, enfin, les solutions proposées pour y remédier.
Croissance économique et accroissement des inégalités
S'il est un constat que partagent Krugman et Reich, c'est bien celui d'un accroissement vertigineux des inégalités aux Etats-Unis à partir de la décennie 1980, évolution que l'un comme l'autre replacent dans une perspective historique afin d'en montrer le caractère inédit à l'échelle d'un siècle..."

-Une-Amerique-malade-des-inegalites
-Les inégalités aux USA
-Les Etats-Unis battent un record historique-
-Pauvrete-France-USA
-Le retour des barons pillards

-Selon Webb : « Lorsqu’on s’attarde à la santé économique du notre économie, c’est presque comme si nous vivions dans deux pays différents. Certaines personnes disent que ça n’est jamais allé mieux. La bourse atteint des niveaux records, ainsi que les profits de la grande entreprise. Mais ces avantages ne sont pas partagés également. Lorsque j’ai terminé l’université, le P.D.G. moyen gagnait 20 fois le salaire de l’ouvrier moyen ; aujourd’hui, c’est presque 400 fois. En d’autres mots, il faut au travailleur moyen plus d’une année pour gagner autant que son patron fait en une journée. Les salaires de nos travailleurs n’ont jamais atteint un niveau si bas en terme de la part de la richesse nationale, même si la productivité des travailleurs américains est la plus élevée au monde. »
Après avoir louangé le vote par la Chambre des représentants d’une augmentation du salaire minimum — une goutte d’eau dans l’océan des besoins sociaux actuels — Webb est revenu à la question de la guerre en Irak. Il est ensuite revenu sur le thème de l’inégalité sociale vers la fin de son discours :
« Quant au déséquilibre économique de notre pays, elle me rappelle la situation qu’a dû affronter le président Theodore Roosevelt au début du 20e siècle. Les Etats-Unis étaient à cette époque polarisés selon les classes. Les soi-disant robber barons ne se gênaient pas pour engranger une très grande partie du pourcentage de la richesse nationale. Les travailleurs dépossédés en bas menaçaient de se révolter. »
Dans sa description des divisions sociales grandissantes aux États-Unis, Webb présentait des faits qui sont bien connus des médias et de l’élite politique, mais qui ne sont jamais mentionnées publiquement ou sérieusement analysés à l’extérieur du World Socialist Web Site.
Il a utilisé un langage, dont l’expression « divisions de classe », qui a été pratiquement banni de la politique bourgeoise officielle depuis des décennies. Des experts et des politiciens de la droite dénoncent fréquemment l’emploi de la formulation « guerre de classe » pour décrire la polarisation socioéconomique de la société américaine, déclarant ainsi que les contradictions de classe aux États-Unis sont si aiguës que le seul fait des les reconnaître n’est pas permis.
Un homme de l’armée et de l’appareil d’État, Webb est lui-même un ardent anticommuniste. L’ancien officier de la marine et vétéran de la guerre du Viêt-Nam a occupé un poste important au sein de l’administration Reagan. Il est l’un des plus sérieux représentants de l’élite dirigeante américaine et, en tant qu’auteur de romans de guerre, est en mesure d’exprimer ses préoccupations.
Ce qu’il a dit est donc significatif, mais ce qu’il n’a pas dit l’est aussi. Webb a tiré toutes les conclusions politiques insipides découlant des faits sociaux qu’il a cités. Il a louangé l’exemple d’un président républicain, Theodore Roosevelt, qui s’était affiché publiquement contre les excès des riches afin de protéger le système de profit contre les attaques, décrites par Webb, de « la démagogie et de la loi de la populace » — c’est-à-dire du socialisme.
En exposant la division croissante de classe aux États-Unis, le sénateur démocrate s’adressait à deux publics. D’un côté, il tentait de ranimer le mythe en lambeaux du Parti démocrate comme parti du travailleur, tout en canalisant le mécontentement économique vers le nationalisme et le protectionnisme. Au même moment, il mettait en garde l’élite dirigeante contre les dangers qu’elle court par sa rapacité sans bornes.
Les remarques de Webb de mardi soir ressemblaient beaucoup au commentaire qu’il avait écrit plus de deux mois auparavant, juste après sa victoire électorale contre le sénateur républicain sortant George Allen. Encore une fois, le sujet portait sur la division de classe aux États-Unis et il a choisi la page des opinions du Wall Street Journal, où son commentaire serait lu par très peu de travailleurs, mais par beaucoup de membres de l’élite riche.
Dans ce commentaire, Webb a cité les mêmes statistiques à propos des salaires des directeurs généraux et des travailleurs comme dans sa réplique au discours sur l’état de l’Union, faisant remarquer que l’écart continuait de s’aggraver. « Les élites des États-Unis doivent comprendre cette réalité pour leurs propres intérêts », a-t-il prévenu.
« Ce qui va suivre est encore plus inquiétant : Si rien n’est fait, ce partage des privilèges et des avantages selon la classe a le potentiel de mener à une période d’agitation politique. Jusqu’à maintenant, la plupart des travailleurs américains ont été préoccupés par leur perspective d’emploi. Lorsqu’ils comprendront qu’il y a (et qu’il y avait) des alternatives claires aux politiques qui ont menées à la dislocation des carrières et de leur avenir, ils vont exiger des comptes des dirigeants qui n’ont pas été capables de défendre leurs intérêts. »
Il y a peu de place à l’imagination dans ce passage : Webb présentait à son auditoire bien à l’aise, ce qui, pour emprunter le langage utilisé par Bush lors de son discours sur l’état de l’Union, est le véritable « scénario de cauchemar » de l’élite dirigeante américaine : le développement d’un mouvement de masse de la base..."
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-Démocratie US : mirage ?
-D'une Amérique à l'autre

lundi 29 décembre 2008

Gaza : l'embrasement


"La politique israélienne contribue à l’islamisation de la société palestinienne." (C.Enderlin)

"...La prise de pouvoir du Hamas est présentée comme une preuve de l’arriération et du caractère belliqueux des Palestiniens, alors qu’elle résulte de l’exaspération d’une population qui a vu l’occupant poursuivre inexorablement sa politique de terreur et de spoliation. « On nettoie, et ensuite, peut-être qu’on verra enfin émerger un partenaire palestinien raisonnable », disent en substance les autorités israéliennes aujourd’hui - comme si elles ne s’étaient pas acharnées auparavant à discréditer, à diaboliser, à éradiquer les partenaires raisonnables qu’elles avaient en face d’elles, assiégeant le quartier général de Yasser Arafat tandis que les infrastructures du Hamas et du Djihad islamique restaient debout. Selon toute vraisemblance, c’est plutôt les Palestiniens qu’il s’agit de « nettoyer ». « Sharon fera la paix... quand les Palestiniens seront finlandais », prédisait à juste titre Charles Enderlin (Libération, 20 octobre 2004). C’est tout aussi vrai d’Ehud Olmert. Et cela risque malheureusement d’être encore plus vrai de celui ou celle qui lui succédera en février..." (Mona Chollet)


-Israël-Hamas : il existe d'autres voies que la violence | Rue89:

"Il est de bon ton, pour les diplomates, d'appeler Israéliens et Palestiniens à la "retenue", et de condamner dans le même souffle les raids aériens d'Israël et les lancers de roquettes du Hamas. N'étant pas diplomate, je peux essayer d'aller un peu plus loin.D'abord un constat: la journée du 27 décembre a été la plus meurtrière, entre Israéliens et Palestiniens, depuis 1967, c'est-à-dire depuis l'occupation par Israël des territoires palestiniens de Cisjordanie et de Gaza. C'est dire qu'il ne s'agit pas d'une péripétie de plus dans la longue et sanglante histoire entre ces deux peuples.erre dont pas un seul stratège israélien ne se fait la moindre illusion sur ses chances de succès Il s'agit d'un choix stratégique décidé par un drôle d'attelage: un premier ministre démissionnaire (Ehud Olmert) en attente de procès pour corruption; une ministre des Affaires étrangères (Tzipi Livni) qui part battue aux élections législatives de février et doit montrer qu'elle "en a"; un ministre de la défense (Ehud Barak) qui a raté sa chance historique de conclure la paix, et qui se retrouve à ce poste par hasard, en raison de l'implosion en vol de son prédécesseur lors de l'invasion du Liban en 2006.Pour ces raisons d'immense fragilité interne, Israël aurait pu s'éviter de tomber dans le piège de Gaza, de s'infliger et d'infliger aux Palestiniens cette guerre- si par succès on entend l'objectif d'éliminer ou au moins de saper l'influence et la capacité de nuisance du Hamas.Certes, il y avait ces foutues roquettes sur Israël, régulièrement meurtrières, qui rendaient la trêve impossible à reconduire, et imposaient une réaction avant les élections de février. Mais n'ont-elles pas simplement servi d'appât pour attirer Israël dans une bataille dont les islamistes sauront tirer profit?.."

-Cinq questions clés sur un nouvel embrasement:
"... Si le Hamas a effectivement engagé les hostilités, l’Etat hébreu porte néanmoins une très large responsabilité dans la rupture de la trêve. Celle-ci lui a d’ailleurs servi à préparer son opération militaire. Selon le quotidien israélien Haaretz, les préparatifs ont même commencé six mois plus tôt, alors que le Hamas et Israël négociaient une trêve avec l’aide de l’Egypte. Ehud Barak avait alors demandé à ses services de renseignements de recenser les sites des forces de sécurité du Hamas et d’autres groupes armés dans la bande de Gaza.
Pourquoi maintenant ?
Israël a voulu profiter de la longue transition entre une administration Bush discréditée, et une équipe Obama pas encore en poste et peu désireuse de débuter son mandat par l’épineux dossier israélo-palestinien, pour frapper un grand coup et affaiblir durablement le Hamas, voire établir de nouvelles règles du jeu. Or les Etats-Unis, bien plus qu’une Europe impuissante et alignée sur Washington au Proche-Orient, sont la seule puissance au monde capable, tout à la fois, d’influer sur la politique d’Israël et d’inspirer suffisamment de crainte à ses adversaires. Deuxième facteur décisif, la campagne électorale israélienne en cours. Tzipi Livni, la candidate du parti aujourd’hui au pouvoir, Kadima, était ces dernières semaines à la traîne dans les sondages de Benyamin Nétanyahou, le chef du Likoud, partisan de la manière forte dans la bande de Gaza. Elle a donc poussé le Premier ministre Ehud Olmert et son collègue de la Défense, le travailliste Ehud Barak, a accélérer la mise en œuvre d’une opération prévue de longue date..."

- L'état de "l'occupation-colonisation" des territoires palestiniens par Israël.

-Le mossad a développé le hamas contre lolp entre 1972 et 1993:
"...Dans les années 1970, Israël entame, sous les conseils de Golda Meir, alors Premier ministre, une politique de soutien aux associations islamiques et à luniversité de Palestine. Les associations sont autorisées à faire venir de largent de l étranger d après l 'hebdomadaire israélien Koteret Rashit, cité dans Le Monde du 18 novembre 1987. Forts de ce soutien, les islamistes créent des orphelinats et des dispensaires, mettent en place un réseau scolaire, des ateliers de confections pour l emploi des femmes, et dispensent une aide financière aux plus démunis . En 1978, ils créent une université islamique à Gaza. À l heure où les militants du Fatah et de la gauche palestinienne sont les principaux visés par la répression, les associations islamiques prospèrent. Toujours d après Koteret Rashit, le gouvernement militaire était convaincu que ces activités affaibliraient l OLP et les organisations de gauche à Gaza .Le cheikh Yassine fait partie du dispositif...
Rapidement, les intérêts du Likoud et du Hamas vont pourtant se rejoindre : tous deux veulent empêcher les négociations entre les travaillistes israéliens et lOLP. Comme le note Ray Hanania, un journaliste palestinien réputé, les deux ennemis indéfectibles, le Likoud et le Hamas, bénéficient politiquement de l'extrémisme de lautre au fil des années "

-Quand Israël favorisait le Hamas. - Charles Enderlin.:
"Seules quelques Cassandre isolées avaient lancé des mises en garde : la politique israélienne contribue à l’islamisation de la société palestinienne..."

-Programmer le désastre

-Gaza est une prison. Personne n'a le droit de partir.
-Plaidoyer pour l’envoi de casques bleus en Palestine et à Gaza | AgoraVox
- Le silence complice d’Obama sur Gaza

-Gaza, « choc et effroi »:
"...Sur le site en ligne du quotidien Haaretz, Amos Harel signe un commentaire intitulé « IAF strike on Gaza is Israel’s version of ’shock and awe’ ».« Les événements le long du front sud qui ont commencé à 11h30 samedi matin ressemblent fort à une guerre entre Israël et le Hamas. Il est difficile de dire où (géographiquement) et pour combien de temps la violence va se poursuivre avant une intervention de la communauté internationale pour l’arrêt des hostilités. Toutefois, la salve d’ouverture israélienne n’est pas une opération “chirurgicale” ou une frappe limitée. C’est l’assaut le plus violent sur Gaza depuis que ce territoire a été conquis en 1967. »Cette offensive se place aussi dans le cadre, si l’on peut dire, de la campagne électorale israélienne. Des élections générales auront lieu le 10 février 2009 et chacun des candidats fait de la surenchère. Même le parti de gauche Meretz a appelé, avant le déclenchement de l’attaque israélienne, à une action de l’armée [1]. En revanche, Gush Shalom, l’organisation d’Uri Avnery, a fermement condamné l’action israélienne et les soi-disant partisans de la paix, comme Amos Oz, qui la soutiennent.
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- Des « barbares » bombardés à Gaza (Mona Chollet)
- Gaza : détresse explosive

dimanche 28 décembre 2008

Batailles du rail


Sabotage de l'AGCS:
Le service public déraille...








La guerre du rail va-t-elle reprendre ? Sur fond d'ouverture des marchés nationaux à la concurrence étrangère, le ton est monté mardi entre la compagnie allemande de chemins de fer
Deutsche Bahn (DB) et sa rivale française SNCF, avec l'envoi d'un courrier virulent du patron allemand Hartmut Mehdorn à son homologue français Guillaume Pepy.
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"Cela fait maintenant 15 ans que les gouvernements européens ont entamé la privatisation des chemins de fer européens. En 1991, sort la première directive 91-440 mettant à mal le service public des transports ferrés.
LAGCS (Accord général sur le commerce et les services) ouvre la voie à la privatisation des chemins de fer européens, à l’instar des autres services publics.
En France, en 2005, la direction de la SNCF met en place quatre branches qui ouvrent le réseau à la concurrence : frêt, transport public (TER), VFE (TGV et Corail) et infrastructure. Chacune devient une entreprise autonome en concurrence avec les autres «clients internes et externes ».
Ainsi, le frêt ne vise plus que le trafic le plus rentable, ce qui a mis des centaines de milliers de camions de plus sur les routes en deux ans. Des filiales internationales ont été créees. Ainsi la SNCF a obtenu une licence d’exploitation en Belgique, concurrençant le service public local ! Thalys et Eurostar sont des sociétés privées, qui envisagent même de concurrencer le TGV.
Dans les gares, l’accueil est fait par la société Effia , grande pourvoyeuse de CDD … Faute d’entretien, près de 1 1 000 Km de voies pourraient disparaître. Un projet de loi prévoit un partenariat privé/public pour financer les lignes nouvelles. Les géants du BTP engrangeront ainsi des bénéfices considérables sous formes de loyers, alors que ce sont les usagers et les contribuables qui paient les infrastructures. Le trafic fret a été ouvert. C’est désormais la Connex qui remplace de plus en plus le service public de transport (trafic ferroviaire mais urbain, reprise de la SNCM…)... (SR)
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-"...L’opération conduite à grand renfort de directives et de règlements par la Commission européenne vise en réalité à contourner, en se donnant le temps nécessaire, l’article 295 du traité de l’Union européenne qui stipule : « Le présent traité ne préjuge en rien du régime de la propriété dans les Etats membres » . Il s’agit de parvenir par des voies détournées à imposer tout de même la privatisation des anciens monopoles publics...">Sur la « libéralisation » du transport ferroviaire < ---------------------------------------- -

La Deutsche Bahn déclare la guerre à la SNCF:

"...Changement d'ambiance. Jusqu'ici, la SNCF et la Deutsche Bahn (DB) refusaient de parler de concurrence et annonçaient de grands projets de coopération de part et d'autre du Rhin. Cette entente cordiale s'est matérialisée en 2007 par l'inauguration du TGV Est et l'exploitation commune de la ligne par les deux géants européens. Depuis 2007, des TGV français roulent jusqu'à Stuttgart tandis que des ICE allemands roulent de Francfort jusqu'à la gare de l'Est à Paris.Mais à un an de l'ouverture à la concurrence du trafic international de passagers, le ton a brutalement changé entre les deux entreprises. Cette fois-ci, il semble bien que la compétition soit lancée.Tout a déraillé le 12 décembre dernier. Ce jour-là, Guillaume Pepy, président de la SNCF, apprend que la Deutsche Bahn ambitionne de racheter la part des chemins de fer britanniques dans Eurostar. « Prématuré et ambitieux », déclare alors le président de l'entreprise française. Le même jour, il apprend que le président de la Deutsche Bahn, Hartmut Mehdorn, a écrit à Bruxelles pour réclamer l'ouverture à la concurrence du transport de voyageurs dans toute l'Europe en 2012. La lettre vise clairement la SNCF. Officiellement, le transport international de passagers doit en effet être libéralisé à partir de janvier 2010 tandis qu'aucune date n'est avancée pour la libéralisation du transport national. Des pays, comme l'Allemagne, l'ont cependant déjà libéralisé et aimeraient bien une réciprocité. Keolis, la filiale de la SNCF, ne se gêne pas pour répondre à des appels d'offres en Allemagne pour exploiter des lignes.Quelques jours plus tard, la Deutsche Bahn réussit à retirer à la SNCF sa victoire dans les transports de Bordeaux. Le contrat d'exploitation des transports en commun, de 750 millions d'euros sur cinq ans, vient en effet d'être remporté par Keolis, la filiale de la SNCF, face à Veolia. Or, la compagnie ferroviaire allemande s'est plainte de n'avoir pas pu prendre connaissance de l'appel d'offres en raison de la trop faible publicité qui lui a été donnée..."

-Le patron de la SNCF reproche à celui de Deutsche Bahn sa "duplicité"
- Deutsche Bahn/SNCF : la guerre du rail aura-t-elle lieu ?
-L’Allemagne engage la privatisation de la Deutsche Bahn
-Sur la « libéralisation » du transport ferroviaire -
-Actualités Deutsche Bahn
-La SNCF sur les rails de la privatisation
- "Avec la SNCF, tout est possible..." | AgoraVox

-Mobilisation de cheminots de toute l’Europe contre la privatisation

samedi 27 décembre 2008

Bonne ou mauvaise dette ?..

« Moi, j’ai des idées simples (…) c’est de la bonne gestion de père de famille, c’est cela qu’il faut faire. Moi je suis tout à fait favorable à ce que nous puissions, très rapidement, réduire les déficits" (Raffarin). Cette référence aux « règles de bon père de famille » a été reprise par Sarkozy lors de la discussion du budget 2005.
Pourtant, ce raisonnement apparemment irréfutable est un tissu d’absurdités et de contresens.( M.Husson)

"Il convient de ne pas confondre l’endettement des administrations avec celui du pays pris dans son ensemble : la dette publique n’est pas la dette de la France. La richesse nationale totale comprend les actifs non financiers (biens fonciers, immobiliers, équipements, etc.) détenus par l’ensemble des agents publics et privés, qui représentaient plus de six fois le PIB en 2006, contre quatre fois en 1993. Il faut y ajouter les avoirs nets sur l’étranger (c’est-à-dire la somme de toutes les créances privées et publiques sur l’étranger, moins celles détenues par les agents non résidents sur notre économie), lesquels représentaient 6 % du PIB en 2006. Au total, notre pays n’est donc pas endetté vis-à-vis de l’étranger. Comme le notent Creel et Sterdyniak, « la France consomme nettement moins qu’elle produit et ne vit pas “à crédit”.."

Cette vilaine dette qui monte, qui monte...

"...Hoang-Ngoc s'oppose d'entrée aux « obsédés de la dette » pour qui celle-ci est devenue « l'alibi du discours prônant la réforme de l'Etat social jacobin, dont les dépenses improductives sont accusées de peser sur les générations futures ».
« La dette n'est pas un fardeau pour les générations futures », poursuit-il. Mieux encore, « elle est détenue par les ménages qui épargnent aujourd'hui. Ces derniers perçoivent à ce titre des intérêts prélevés aujourd'hui sur les richesses créées par l'activité économique que la dette a permis de financer ». Et on oublie que « la part de la dépense publique dans le PIB est restée étonnement stable depuis 30 ans. La part des dépenses de l'Etat s'est même réduite alors que la part des dépenses sociales a augmenté. » Non seulement, la dette ne serait pas ce poids terrible, mais elle peut avoir un rôle : être « un instrument nécessaire de régulation macroéconomique ».
Que cela signifie-t-il ? Très simplement que « l'Etat peut soutenir la demande lorsque les entreprises n'investissent pas. » Autrement dit : la dette publique peut devenir un instrument de soutien à la croissance. Elle peut aussi servir à « engager des dépenses porteuses d'avenir, dans le domaine de la formation et de la recherche-développement, ou à lancer des investissements lourds dans le secteur des nouvelles technologies ». Le concept d'une « bonne dette » commence à apparaître. Mais comment expliquer l'aggravation de la « mauvaise dette », concept n'étant possible que dans ce schéma de pensée ?...
« Il existe une mauvaise dette, causée par des choix fiscaux et budgétaires à contre-emploi, tels que les nouveaux allégements d'impôts sur les hauts revenus et les successions, décidés par Nicolas Sarkozy dès son accession à l'Elysée. »
Constat qui est à rapprocher de la loi TEPA et du fameux paquet fiscal, sans oublier la remise en question des droits de succession pour les plus aisés... Le raisonnement est clair. En cas de diminution des rentrées fiscales et de mauvaise politique de relance, malgré toutes les réformes, la dette continuera fatalement à se creuser.
Le débat proposé n'est pas nouveau. Il remonte à un vieil affrontement entre les économistes keynésiens et les descendants de l'école dite libérale. Ces derniers ont pris indubitablement un ascendant à la fois politique (aussi bien à l'échelle nationale qu'européenne) et médiatique avec une diffusion de plus en plus larges de leurs théories. ..."
-La dette publique , une affaire rentable -Le blog finance
-Reconstituer une dette «vertueuse»
-La dette prend aux pauvres pour donner aux riches
-« La France en faillite ? »
-La dette publique | Eclairages Economiques
-Dette publique de la France - Wikipédia
-Argent Dette et Bankster
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-L’épouvantail de la dette publique
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La dette publique : fardeau des générations futures ?
-Le bébé français et la dette publique | AgoraVox
-Dette publique , rente privée

vendredi 26 décembre 2008

Enfermement et droits de l'homme



Surveiller et punir ou resocialiser ?


Thomas Hammarberg, a déclaré il y a un mois dans Le Monde (http://www.lemonde.fr/societe/...)"Je dois malheureusement reconnaître que je suis très déçu. Ce rapport [du précédent Commissaire, Alvaro Gil-Robles, sur les prisons françaises] a été largement diffusé et je pensais qu’il aurait conduit à d’authentiques changements. Ce n’est pas le cas. La France est un pays important en Europe. Les autres pays suivent son exemple. Elle devrait montrer la voie, mais elle ne donne pas l’exemple en matière de droits de l’homme".



De l’enfermement en France : des chiffres et des humains | AgoraVox:

"-...C’est le travail du chercheur Pierre-Victor Tournier [1] qui nous éclaire quant aux chiffres disponibles concernant les personnes enfermées contre leur volonté sur le territoire de la République, et s’ils sont édifiants à bien des égards, ils reflètent toutefois des situations fort disparates.Établissements pénitentiaires, centres éducatifs fermés, locaux de garde à vue de la police et de la gendarmerie, cellules de retenue des douanes, dépôts des Palais de justice, mais aussi lieux destinés à la prise en charge médicale des personnes privées de liberté, centres de rétention administrative, zones d’attentes des ports et aéroports et gares, locaux d’arrêts des forces armées... soit un total d’environ 5500 lieux recouvrant des réalités différentes pour maintenir enfermés contre leur gré certains individus. Tout cela est en principe parfaitement encadré par nos règles de droit, et désormais susceptible d’être investigué par le contrôleur général des lieux de privation de liberté, autorité administrative indépendante instituée par la loi du 30 octobre 2007.
Ainsi, le chercheur d’estimer, avec une certaine précision, à plus de 750 000 décisions de privation de liberté rendues sur l’ensemble du territoire durant l’année 2007, « dont plus de 560 000 gardes à vue, plus de 80 000 mises en détention, plus de 70 000 hospitalisations psychiatriques sans consentement, plus de 30 000 placements en rétention administrative… », une réalité somme toute impressionnante, avec notamment au 1er décembre 2008, 64100 personnes détenues pour 52 000 places opérationnelles, pour une moyenne de temps passé sous écrou de 8,4 mois. En terme de flux, sur une année, la population écrouée est passée de 67 308 en 2001 à 90 270 en 2007, soit une croissance de pratiquement 30%, un chiffre qui révèle clairement la volonté de punir [2] affichée par notre état, ce qui bat en brèche l’idée reçue selon laquelle le laxisme gagnerait notre justice.
Cette situation est constamment dénoncée par nombre de rapports, travaux et autres constats faits par les associations concernées, pourtant rien n’est réellement mis en place pour améliorer cet état des lieux catastrophique.
Dans cette livraison de chiffres, il en est un autre qui n’est pas sans poser de réels questionnements, c’est celui qui concerne l’explosion du nombre de personnes gardées à vue entre 2001 et 2007. En six ans seulement, nous sommes passés de 336 718 à 562 083 mesures de garde à vue, soit une croissance de quasiment 70%, voir même de 179% pour ce qui est des personnes en situation irrégulières sur le territoire national. Alors, est-ce que nos services de police sont plus zélés, sont-ils poussés par une culture du chiffre désormais avérée, ou alors les infracteurs sont-ils tout simplement plus nombreux ? La question demeure et aucune réponse tranchée n’est possible, mais il faut tout de même préciser qu’une garde à vue peut-être vécue comme traumatisante et humiliante, et qu’elle ne doit en aucune manière devenir un moyen banal de gérer les illégalismes et autres inconduites, mais encore moins de donner lieu à des dérapages lors du déroulement de la mesure. A ce titre, les évolutions très récentes des règles améliorent considérablement la situation antérieure, le justiciable ne s’en plaindra évidemment pas..."

-L’arrêt de la CEDH sur Joselito Renolde (I)
-La « récidive » des Etats devant la Cour européenne des droits de l’homme
-Prisons françaises, droits de la personne et fonctionnement institutionnel (I)
-Prud’hommes: le sens d’un grand désaveu (I)
-Kouchner, l’Etat français et les Droits de l’Homme
-http://scientia.blog.lemonde.f...
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« Les conditions d’enfermement doivent changer »
-La prison aujourd'hui en France

mercredi 24 décembre 2008

Sale temps pour les riches !

Pauvres (trés) riches !

Quand la presse financière s'apitoie..._________

-"L’argent, plus on en a, plus on risque d’en perdre. Surtout si ces milliards de dollars suivent le cours de la bourse"

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"Les riches sont touchés par la crise. Certes, ils sont loin d'être au bord de la faillite, mais ils voient la Bourse faire du yo-yo. L'avenir est tellement incertain ; ils sont nerveux, plus prudents", explique Russ Alan Prince, président de Prince & Associates, à l'origine de l'étude."Je comprends ce qu'ils ressentent, moi-même j'ai dû renoncer à acheter une Maserati à mon amie de la Côte ouest et moins de diamants à celle de la Côte est", ironise un lecteur du site du Wall Street Journal, qui a dévoilé l'étude le 18 novembre.

-Qu'en est-il des 3 millions d’Américains qui ont perdu leur logement depuis le début de la crise des subprimes?

-Conte de Noël...


Beverly Hills : "Ce sont les riches qui ont le plus perdu" | Rue89:

"... Niché au 3ème étage d’un immeuble ordinaire, la Beverly Loan Company, une sorte de mont de piété pour nantis, fait en ce moment de sacrées affaires. Comme me le précise son jeune PDG, Jordan Tabach-Bank:"Si je vous disais qui vient me trouver pour obtenir un prêt, vous seriez complètement choquée. Evidemment, je ne peux divulguer l’identité de mes clients, mais je peux vous dire que ce sont des stars, des producteurs, des réalisateurs, des hommes d’affaires, des avocats connus dont personne ne s’imagine qu’ils ont des problèmes d’argent."D’après Jordan, ces clients-là sont pris à la gorge comme tout le monde. Ils viennent déposer des bijoux de prix (il y a un collier d’une valeur de 300 000 dollars) ou des oeuvres d’art (il y a un Picasso) pour payer soit les hypothèques de leurs palaces, soit leurs employés. Jordan ajoute:"Certains arrivent en vélo dans l’allée et me téléphonent en arrivant pour que ce soit moi qui descende les trouver. Ils ne veulent pas être vus. Imaginez un peu que ça se sache."
Décidément, les temps sont durs..."

-La crise déclasse les riches:
"Trente milliards d'euros : c'est ce qu'ont perdu les dix plus grosses fortunes françaises depuis notre classement annuel effectué l'été dernier. La tempête financière des derniers mois n'a épargné presque personne. Les sociétés cotées ont directement pâti de la chute de la Bourse parisienne, entraînant leurs gros actionnaires dans cette chute. Et même les sociétés non cotées ont perdu de la valeur, comme Auchan, le groupe familial des Mulliez, dont la valeur s'est dégonflée de 6,4 milliards d'euros. La raison : les résultats semestriels, que le distributeur a été obligé de publier pour la première fois au mois d'août, sont en ligne avec ceux de ses concurrents..."

-La crise: les 300 plus riches de Suisse ont perdu 70 milliards :
" La crise financière fait aussi des trous dans le portemonnaie des superriches. Les 300 personnes les plus fortunées de Suisse ont vu leur pactole total fondre de 70 milliards de francs ou 13% cette année, selon le dernier classement du magazine alémanique "Bilanz". Le fondateur des meubles Ikea, Ingvar Kamprad, est toujours assis sur la plus grande fortune de Suisse. Roger Federer fait son entrée dans le cercle des plus grandes fortunes..."
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-Crise financière : Les riches perdent gros..
"L’argent, plus on en a, plus on risque d’en perdre. Surtout si ces milliards de dollars suivent le cours de la bourse. La crise financière américaine n’a donc pas épargné les plus grosses fortunes du pays.

Bill Gates aurait perdu douze milliards de dollars dans la crise des marchés financiers, selon le magazine américain Vanity Fair qui s’est amusé à dresser la liste des vingt-cinq plus gros « losers du marché boursier ». Idéal pour relativiser. Au palmarès, on retrouve le gratin des pionniers du Web :-Steve Jobs (Apple, 22ème) avec 2,3 milliards de dollars perdus.-Jeff Bezos (Amazon, 15ème) avec 4,5 milliards de dollars perdus.-Pierre Omidyar (eBay, 16ème), 4,4 milliards de dollars perdus.En comparant les comptes de ces entreprises cotées en bourse d’une année sur l’autre, Vanity Fair a calculé le pourcentage de perte de ces empires. Avec 91% de perte en un an, Sheldon Adelson, milliardaire américain propriétaire de casinos à Las Vegas, détient la palme. Il a perdu près de 25 milliards de dollars en l’espace de quelques semaines. Dur..."Pour Walton Clan, patron des grands magasins Wal-Mart et second « plus gros losers », la perte de 25 milliards de dollars n’est toutefois pas dramatique. En octobre, la valeur de la chaîne s’estimait toujours à 87 milliards de dollars.

Pas de quoi rejoindre les 3 millions d’Américains qui ont perdu leur logement depuis le début de la crise des subprimes…"

-Les très riches, premières victimes de la crise... - Echos de Russie



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mardi 23 décembre 2008

Afghanistan: l'impasse






« La communauté internationale doit cesser de se mentir et se livrer à une réflexion fondamentale qui aurait dû être menée voilà quatre ou cinq ans"(R.Fisk)

"Le général américain James Jones dirigeait les opérations de l’Otan en Afghanistan, jusqu’à sa récente retraite. Il porte un regard très sévère sur la situation de la coalition. « Nous sommes en perte de vitesse, dit-il. Les secteurs sous le contrôle des insurgés sont aujourd’hui plus nombreux qu’ils ne l’étaient il y a deux ou trois ans. »
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Afghanistan: lesTalibans prédisent aux Américains le même sort qu'aux Soviétiques:

"Les talibans ont prédit aux Américains une défaite aussi cuisante en Afghanistan que celle des Soviétiques, au lendemain de l'annonce, saluée par le gouvernement afghan, de l'arrivée de 20.000 à 30.000 soldats américains supplémentaires d'ici à l'été prochain."Chaque jour, (les Américains) changent de discours pour dissimuler leur défaite. Ils veulent maintenant envoyer en Afghanistan le même nombre de soldats que les Soviétiques dans les années 1980", a déclaré dimanche à l'AFP un porte-parole des talibans, Yousuf Ahmadi."Les Soviétiques avaient envoyé le même nombre de soldats pour occuper l'Afghanistan, mais ils ont subi une lourde défaite. Et quand les Américains porteront leurs troupes à ce niveau, ils subiront également une cuisante défaite", a ajouté M. Ahmadi, joint par téléphone depuis Kandahar et qui s'exprimait depuis un lieu inconnu.Samedi soir, le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Michael Mullen, a annoncé l'envoi de 20.000 à 30.000 soldats américains en renfort en Afghanistan d'ici à l'été prochain..."

-Débâcle afghane, par Robert Fisk:
"...Est-ce vraiment l’ardente ambition des Afghans que d’installer la « démocratie » ? Un État fédéral fort est-il possible en Afghanistan ? La communauté internationale est-elle prête à s’en prendre aux seigneurs de la guerre et aux barons de la drogue qui occupent des postes dans le gouvernement de M.Karzai ? Et, plus important encore, la reconstruction permet-elle vraiment de « sécuriser le pays » ? Le vieil adage usé des américains qui dit que « lorsque s’arrête la route, débute le pouvoir des Talibans » est faux. Les Talibans tiennent des postes de contrôle sur ces routes nouvellement construites.Le ministre afghan de la Défense a 65000 soldats sous son improbable commandement mais il en aurait besoin de 500 000 pour contrôler l’Afghanistan. Les Soviétiques n’ont pas réussi à maîtriser le pays, même lorsqu’ils avaient 100 000 hommes sur le terrain, et 150 000 soldats afghans à l’appui. Et au moment où Barack Obama se prépare à envoyer un autre contingent de 7000 soldats américains dans la fosse Afghane, les Espagnols et les Italiens parlent de se retirer, tandis que les Norvégiens pourraient désengager leurs 500 hommes. Les dirigeants occidentaux évoquent sans relâche l’élément « clé » que constituerait l’entraînement de plus en plus d’Afghans à combattre dans l’armée. Mais c’est cette même « clé » qu’avaient essayé les Russes - et elle ne cadrait pas avec la serrure..."

-Afghanistan: Pessimisme dans l'armée:
"Un des commandants des forces britanniques en Afghanistan, le général Mark Carleton-Smith, a estimé que la guerre contre les taliban ne pouvait être remportée militairement, rapporte le Sunday Times. "Nous n'allons pas gagner cette guerre. Il s'agit de la réduire à un niveau d'insurrection contrôlable, qui ne constitue pas une menace stratégique et qui puisse être contrôlé par l'armée afghane", a-t-il déclaré"

-Afghanistan : une guerre perdue | AgoraVox
-La guerre en Afghanistan a-t-elle encore un sens? | Rue89

-L'URSS en Afghanistan : de l'invasion au retrait
- L'histoire de l'Afghanistan
-Afghanistan - Wikipédia
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-Afghanistan : la nasse ?
-Mourir à Kaboul ?
-Afghanistan : mourir pour du pétrole ?

lundi 22 décembre 2008

Quand les pauvres financent les plus riches



"Le consensus de Washington, qui a fait de la libéralisation des flux de capitaux et de l'ouverture des marchés financiers une des clefs de la croissance des pays émergents, a profité au pays le plus avancé dans la financiarisation, les Etats-Unis, au détriment de ceux qui étaient censés en être les bénéficiaires."

Le «consensus de Washington» a bien fonctionné... pour Washington et Wall Street | Mediapart:

"Comment un pays lourdement endetté peut-il se permettre de faire tourner à plein régime la planche à billets sans provoquer une chute de sa monnaie, une fuite panique des capitaux et l'effondrement de son économie ? C'est possible (jusqu'à présent) si ce pays s'appelle les Etats-Unis. Mais pas l'Islande ou le Zimbabwe. Au cours des trois décennies qui ont conduit à la plus grave crise financière depuis la Grande Dépression, l'Amérique a utilisé deux leviers principaux pour défier les lois de l'équilibre: le privilège impérial lié au statut du dollar lui permettant de s'endetter dans sa propre monnaie; l'écart entre la sophistication de ses marchés de capitaux d'un part, le retard des autres pays avancés et le sous-développement financier des pays émergents d'autre part...

Cette analyse permet de comprendre comment les Etats-Unis ont utilisé la sophistication financière (la titrisation et les produits dérivés) pour «vendre» leur endettement au reste du monde, avec les conséquences que l'on sait. Comprendre aussi pourquoi la fragilité du système bancaire et l'étroitesse des marchés de capitaux en Chine, et dans les autres pays émergents, n'ont laissé à ces pays d'autre choix que d'investir massivement leurs réserves financières dans la dette publique ou quasi publique (les agences hypothécaires Fannie Mae et Freddie Mac) des Etats-Unis.Comprendre encore pourquoi le Japon, «pays émergent en termes de marché de capitaux» selon l'économiste Philip Lane du Trinity College à Dublin (à qui il revenait de faire l'analyse critique du modèle MQRR durant ces journées), a été le premier à tomber dans le piège américain. Et comment des investisseurs européens réputés «avisés» se sont fait prendre par le miroir aux alouettes tendu par Wall Street (malgré la leçon déjà reçue avec l'éclatement de la bulle Internet).Comprendre par conséquent que les pays asiatiques excédentaires pourraient payer très cher leur incapacité, après la crise financière des années 1997-1998, à construire une infrastructure financière régionale leur évitant de confier l'intermédiation de leurs ressources aux banques d'affaires de Wall Street. Où est le vaste marché obligataire asiatique dont la création impérative fut tellement débattue dans la foulée de cet énorme choc? Car, comme le souligne Philip Lane, l'écart n'a cessé de se creuser entre le poids croissant des pays émergents dans les échanges internationaux et leur place dans la mondialisation financière. Or, selon les termes de Lorenzo Bini Smaghi, «la répression financière est en fin de compte aussi pénalisante que les excès financiers, parce qu'elle ne permet pas d'appuyer une croissance interne régulière».

-Sortir du Consensus de Washington
-La fin du consensus de Washington ?
-Qui sont les artisans de la débâcle économique ?
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-Faillite financière (suite)
-Consensus de Washington : fin ?
-Un autre système financier

dimanche 21 décembre 2008

Une lenteur soudaine


Récession oblige ?

Fin de l'activisme fébrile

Sarkozy ou les contresens de la com en temps de crise | Rue89

"...Alors que l'année 2008 s'achève (ouf!), et que l'Insee nous promet une année 2009 littéralement catastrophique sur le plan de l'emploi et de la (dé)croissance, il est assez surprenant d'entendre cet éloge de la lenteur dans la bouche du porte-parole préféré de Nicolas Sarkozy!Il y a, en fait, un véritable contre-sens dans l'action et la communication gouvernementales en ce moment. A entendre Frédéric Lefevre défendre d'arrache-pied la réforme imposée de l'audiovisuel public, celle, édulcorée, du travail du dimanche, ou celle mort-née du lycée, on se demande à quelles priorités correspondent ces choix au moment où le pays entre de plain-pied dans la récession.Et à entendre vendredi matin Xavier Darcos, pas vraiment inspiré, mettre en cause l'extrême gauche dans l'agitation lycéenne contre son projet de réforme, on est au-delà du contre-sens, on est dans l'absurde.Les jeunes n'ont pas besoin de l'extrême gauche pour sentir que c'est un avenir plein d'incertitudes qui les attend, et ils sont de moins en moins sûrs, avec leurs parents et leurs enseignants, que l'école de la République les prépare au mieux pour ce monde en pointillés. Le maintien des suppressions de poste dans l'éducation nationale contribue à brouiller les pistes au moment où il faudrait les éclairer..."

Récession en France: les trois erreurs du président :
"...la récession qui vient sera beaucoup plus forte et accentuée que ne l'admettent l'Elysée et le gouvernement. Longtemps, en effet, le chef de l'Etat et les ministres ont nié le ralentissement économique qui était à l'œuvre. La ministre des finances, Christine Lagarde, s'est distinguée au printemps dernier avec son célèbre cri de joie : «Je jubile!»Sans même remonter aussi loin, le gouvernement, après avoir beaucoup tardé à réviser à la baisse les hypothèses économiques du projet de loi de finances pour 2009, s'y est finalement résolu en novembre, en retenant une prévision de croissance de +0,2% à +0,5%.Or, l'Insee – comme d'ailleurs les autres grands instituts de conjoncture – ne donne aucun crédit à cette évaluation. Même si le mot de récession est banni du langage gouvernemental, c'est bel et bien ce qui est aujourd'hui à l'œuvre, selon l'institut, puisque le taux de croissance de l'économie française suivrait cette évolution : -0,3% au deuxième trimestre 2008, +0,1% au troisième, -0,8% au quatrième, -0,4% au premier trimestre de 2009 et -0,1% au deuxième trimestre.Comme, par convention, une récession est un recul de l'activité pendant deux trimestres consécutifs, il faut donc bel et bien prononcer le mot qui écorche la bouche de tous les ministres : récession!Le fait est maintenant indiscutable. En cette fin d'année, le recul de l'activité est même spectaculaire : le recul de 0,8% évoqué par l'Insee est en ligne avec le -0,7% envisagé la semaine passée par la Banque de France.Sur l'ensemble de l'année 2008, la croissance devrait donc être limitée à seulement +0,8%. Et surtout l'année 2009 s'annonce calamiteuse, avec un «acquis de croissance» qui devrait être négatif de -1,1% à fin juin 2009. Ce que l'Insee appelle «l'acquis de croissance» est par convention la croissance qui serait constatée fin 2009, si, au cours des deux trimestres suivants (le troisième et le quatrième), la croissance était nulle...
bien avant que la crise ne s'accélère, le pouvoir d'achat s'est mis à piquer du nez. Et le gouvernement n'a rien fait pour amortir ce choc, le plus immédiatement perceptible pour les Français. C'est même plus consternant que cela ! Conduisant une politique des revenus restrictive, il a refusé de revaloriser le salaire minimum ou les salaires publics. Et surtout, dans le plan de relance, rien n'a été prévu pour soutenir la demande intérieure, hormis la petite prime pour les futurs allocataires du Revenu de solidarité active (RSA). C'est donc sans doute le socialiste Lionel Jospin, sur la chaîne Histoire, qui a trouvé la bonne formule voici quelques jours pour résumer la philosophie de ce plan de Nicolas Sarkozy : «Un plan de relance keynésien pour les riches.» Et en tout cas, sûrement pas pour les plus modestes....
qu'a fait le gouvernement ? Dans l'urgence, il a dit qu'il ferait... l'exact contraire de ce qui était initialement prévu : les contrats aidés vont être légèrement augmentés. Mais pour le reste, le gouvernement a maintenu le cap annoncé sur le plan social : celui de la déréglementation des règles qui encadrent le marché du travail.Les réformes mises en œuvre par Nicolas Sarkozy (contrat de mission, rupture négociée du contrat de travail, remise en cause du droit du licenciement...) produisent donc leurs effets. Il y a dix à quinze ans, il fallait huit à neuf mois pour que le marché du travail subisse l'onde de choc d'un ralentissement économique. Désormais, dans le cadre d'un marche du travail très déréglementé, l'onde de choc est quasi immédiate. Les chiffres de l'Insee sur le front du chômage et de l'emploi en portent la trace. C'est l'onde de choc de la récession. Mais c'est aussi, tout autant, l'onde de choc de la politique de Nicolas Sarkozy.

Mediapart«2009 est un grand trou noir»
-Sarkozy recule devant la menace
-Le système Sarkozy à l'épreuve de la crise :
"...le chef de l'Etat est inquiet. La récession programmée pour le premier semestre 2009 et la montée inéluctable du chômage dessinent une rentrée difficile. Tous les indicateurs sont au rouge. Raymond Soubie, le conseiller social du président, l'a mis en garde contre une crise sociale majeure. Et contre une révolte de la jeunesse tentée d'exprimer son profond malaise face à une crise économique qui est aussi une "crise morale, sulfureuse, et de tricheurs", selon l'aveu même de l'un des principaux dirigeants de l'UMP..."

Balade hivernale


Henri Salvador: Jardin d'hiver
-Noël et sa légende
-La creche de Noël : origine, traditions
- Histoire et origine du sapin de noël
-Solstice

samedi 20 décembre 2008

Gaza : détresse explosive


Quand la détresse entretenue et la ruine de l'espoir font le lit de la radicalisation

-L’article 54 du protocole de la Convention de Genève précise : « Il est interdit d’utiliser contre les civils la famine comme méthode de guerre (…). Il est interdit d’attaquer, de détruire, d’enlever ou de mettre hors d’usage des biens indispensables à la survie de la population civile. »


"Un Israelien dans Gaza" : Entretien avec Jeff Halper | AgoraVox

"Entretien entre Jeff Halper, l’un des fondateurs de l’ICAHD, de la gauche radicale israélienne et Frank Barat, militant pour la paix. Un tour d’horizon sur l’axe du conflit israélo-palestinien.
Frank Barat : Vous avez récemment participé au mouvement Free Gaza (1) et réussi à arriver dans la bande de Gaza avec d’autres militants, journalistes et défenseurs des droits humains qui venaient du monde entier. Comment êtes-vous venu à une telle initiative et pourquoi était-il important pour vous d’y participer ?
Jeff Halper
: Les organisateurs du mouvement Free Gaza m’ont demandé, en tant qu’Israélien et responsable d’une organisation israélienne pour la paix (ICAHD - comité israélien contre les démolitions de maisons), de participer à leur action Briser le siège de Gaza, consistant à se rendre par bateau de Chypre jusqu’au port maritime de la ville de Gaza. J’ai accepté parce que c’était une action politique non-violente : briser le siège en impliquant la responsabilité manifeste d’Israël (qui fait semblant de hausser les épaules) correspond à la mission de l’ICAHD de faire cesser complètement l’occupation israélienne. Si l’initiative avait été conçue comme une mission humanitaire, je n’y aurai pas participé, car la prétendue « crise humanitaire » dans Gaza ne résulte pas d’une calamité naturelle mais celui de la politique délibérée d’Israël - et des Etats-Unis, de l’Europe et du Japon, il faut le dire et ce, avec l’aide de l’Egypte - qui veut briser la volonté des Palestiniens dans leur résistance, et remplacer le gouvernement démocratiquement élu du Hamas par un régime collaborationniste plus soumis au contrôle israélien..."

-Gaza martyre:
"... Cette prison à ciel ouvert dans laquelle vivent plus de 1,5 million de Palestiniens, connaît depuis le début de l’année, « la pire situation humanitaires depuis 1967 ». « Le blocus au quotidien » a contribué à rendre insupportable le lot des populations civiles, prises en otage et soumises à des représailles collectives qui s’apparentent à des crimes de guerre et à des crimes contre l’humanité selon les définitions du droit international. Le droit humanitaire est violé. L’Union européenne a appelé le 14 novembre Israël à rouvrir les points de passage pour permettre la livraison de l’aide humanitaire de base et du carburant, sans succès..."

-Blocus de Gaza:
"...La population palestinienne, maintenue sous haute surveillance satellitaire, est encerclée sur son territoire de 360 km2 par des clôtures de grillages et de barbelés. Tous les points de passages et toutes les sources régulières d'approvisionnement sont verrouillés par Tsahal, l'armé israélienne. L'administration locale est placée sous un strict embargo financier et les banques paralysées. Les habitants ne reçoivent presque aucun produit de première nécessité. Les médicaments, les carburants, les aliments, plus rien ne passe. Les stations de pompage d'eau ou de production d'électricité, les hopitaux, les maternités, les écoles, et d'une façon générale tous les services les plus indispensables à la vie quotidienne sont bloqués. La ville de Gaza, où vivent près de 500.000 personnes, est régulièrement plongée dans le noir suite à l'arrêt forcé de la centrale électrique. Moins de 200 petites entreprises peuvent encore travailler, au ralenti, sur les 3.900 qui étaient en activité avant le blocus de la Bande de Gaza. L'agriculture, secteur vital de l'économie locale, est réduite à néant par les interdictions d'exporter et par les pénuries de matières premières nécessaires aux exploitations agricoles. Le secteur de la pêche est aussi paralysé. Dans l'immmobilier, tous les programmes, y compris ceux des Nations unies (aménagement du réseau routier et de la voirie, constructions d'hôpitaux et d'établissements scolaires, etc) sont stoppés. Plusieurs centaines de médicaments de base manquent dans les dispensaires. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) le manque de médicaments, auquel on ajoute l'interdiction de quitter le territoire pour aller se soigner en Egypte ou en Jordanie, a provoqué directement 270 décès...."
-Avec le blocus israélien des habitants de Gaza en sont réduits à se nourrir d’herbes
-A Gaza, la lutte quotidienne contre la privation d’électricité
-L'Union européenne capitule devant Israël
-Israël-Hamas: il existe d'autres voies que la violence | Rue89
-Israël-blogs ----Gaza (bande de)
-Bande de Gaza - Wikipédia
-GAZA STRIP