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dimanche 17 septembre 2017

En flânant

__  Où l'on reparle du nucléaire en France: le début de la fin?
                       Le jeu trouble de l'ASN. Un situation préoccupante. L'obstination perdure.
                                Selon le World nuclear industry status reporton y voit le nombre de nouveaux réacteurs nucléaires mis en chantier chaque année dans le monde depuis 1951. En 2017, il n’y en a qu’un. L’année précédente, il y en a eu deux. En 2015, six en Chine et deux dans le reste du monde. Le nucléaire n’a pas disparu de la production d’énergie dans le monde, mais il ne se renouvelle plus. Aujourd’hui, il représente 10,5 % de l’offre d’électricité. Mais dans dix ans, ce sera nécessairement moins puisque le nombre de nouveaux projets effectivement initiés se réduit, alors que le temps moyen de construction s’allonge. Partout où le marché de l’électricité est concurrentiel, aucun nouveau réacteur nucléaire n’a été lancé. En 2016, 10 réacteurs ont démarré, dont cinq en Chine, et deux ont fermé. « Le nucléaire n’est envisagé que là où le gouvernement ou le consommateur prend le risque d’assumer des dépassements de coûts et de délais », écrivent les auteurs du rapport...

__ Une nouvelle fois sont pointées les faiblesses du modèle allemand.
                      Qu'il faut cesser de présenter comme un modèle.

__ Amiante: un dossier sans fin?
                            Pour le glyphosate, le lobbying est intense.

__ Agriculteurs: le grand abandon.
                                    Un avenir problématique.

__ Pour en revenir aux fainéants, qu'on dit trop nombreux: la loi du moindre effort est-elle toujours si négative?      JM Proust ne manque pas de sel...

__ Zone euro: les projets français de réforme en panne:
                          ...Depuis son élection, Emmanuel Macron a mis l’Europe au centre de sa politique. Multipliant les rendez-vous et les déplacements, il n’a cessé d’avancer de nouvelles propositions pour lancer ce qui doit être, selon lui, « la refondation de la construction européenne », avec l’axe franco-allemand comme seul moteur. Même la politique intérieure est soumise à ce postulat : toutes les réformes lancées – code du travail, fiscalité, logement, retraite, Sécurité sociale – comme la politique d’austérité sont justifiées par la volonté d’assurer le « sérieux français » dans le respect des règles européennes. Ce sérieux étant le « prérequis », selon Emmanuel Macron, à l’obtention des concessions allemandes pour une relance européenne, censée permettre à la France de sortir par le haut....
      Un alignement qui peut coûter très cher sans résultats à la clé.

__ Relance keynésienne: un nouveau plan Marshall pour l'Europe?
                             "Si des mesures notables, durables et coordonnées ne sont prises pour raviver la demande mondiale en augmentant les salaires et les dépenses publiques, l'économie mondiale sera condamnée à enregistrer, au mieux, une croissance anémique. On ne peut rêver meilleur moment pour attirer l'investissement privé à l'aide de mesures budgétaires concertées visant à relancer la machine tout en contribuant à rééquilibrer l'économie et la société après trois décennies d'hypermondialisation qui les ont sérieusement déréglées."
        Pour financer ce vaste programme d'investissements, le document se focalise particulièrement sur les excédents budgétaires de quelques Etats. Le cas de l'Allemagne est souvent cité comme le pays ayant les excédents les plus élevés. Mais contrairement aux excédents chinois "qui, en temps de prospérité, ont favorisé la croissance dans divers autres pays en développement en les faisant participer à des chaînes de valeur orientées vers l'exportation de produits dans les pays les plus avancés," ceux de l'Allemagne sont loin d'avoir eu des retombées positives dans les pays en développement. De même que pour la zone euro, ces forts excédents provoquent des déséquilibres entre les pays membres.
     "Les effets dommageables qui en ont résulté pour l'économie mondiale ont été aggravés par une tendance généralisée dans la zone euro, où les plans d'austérité ont tiré vers le haut les excédents courants de la région, exportant la déflation et le chômage dans le reste de monde...."
     _________________Enfin, le FMI commence à ouvrir les yeux l'austérité nuit beaucoup plus que prévu à la croissance.
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