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mardi 8 août 2017

De la fourche à la fourchette

     Les chemins des produits alimentaires sont devenus de plus longs et sophistiqués.
                                               Dans le contexte de la mondialisation des échanges, des circuits de plus en plus longs et énergétivores de l'agro-business, des transformations de plus en plus élaborées de produits de consommation normalisés, parfois peu ou pas identifiables
   Manger bon, manger sain est devenu un problème. Parfois une rareté.
      Savoir ce qu'il y a dans nos assiettes est de plus en plus compliqué.
    Comme dit Gérard Choplin, pour ne pas finir en lemming , il est temps d'inverser une tendance Il est urgent de mettre la technique, l’agriculture ainsi que les politiques agricole, alimentaire et commerciale au service d’une alimentation saine, nutritive, diversifiée, accessible à tous, et non au service d’intérêts financiers à court terme qui se moquent de la nature et (donc) de l’Homme. Nourrir, ce n’est pas nourrir la Bourse....
     Qu'y aura-t-il demain dans nos assiettes?
        On peut légitimement craindre le pire; l'imagination des rois du food-business est sans limites.
    Certes, l'alimentation est à situer dans un histoire et dans une culture, mais les révolutions opérées par les producteurs-transformateurs depuis plusieurs dizaines années ne sont pas sans poser problème.
 De même que certaines surconsommations nocives et non généralisables.
  Trouver le bon chemin alimentaire devient de plus en plus compliqué dans l'espace de nos hypermarchés où nous sommes comme des otages sans information ni résistance, si nous n'avons pas les informations minimales.
     De plus, du fait de la croissance démographique et des changements de comportements alimentaires, la demande alimentaire mondiale pourrait, selon les sources, encore augmenter de 40 %à 70 %d’ici à 2050. Une pression très forte pèsera donc sur la production agricole dans les décennies à venir. Or, celle-ci est déjà très contrainte : non seulement par les limites de la biologie, de l’agronomie et des aléas naturels, mais aussi par les impacts prévisibles du changement climatique et de l’urbanisation sur les surfaces agricoles et la disponibilité en eau.  Au-delà de l’accroissement de la production agricole, la réduction des pertes et des gaspillages constitue un levier important pour accroître l’offre disponible pour l’alimentation. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le volume total de nourriture perdue ou gaspillée chaque année équivaudrait à plus de la moitié de la production céréalière mondiale (1,3 milliard de tonnes en 2009-2010). Les pays industriels et les pays en développement (PED) gaspillent grosso modo les mêmes quantités de nourriture, soit respectivement 670 millions et 630 millions de tonnes. 
     Les spécialistes en marketing alimentaire ont encore plus d' une idée à exploiter pour augmenter leurs chiffres d'affaires, à l'époque débutante de la numérisation généralisée et des drones.
   Le management des start up de la nourriture et les innovations de terra food nous promettent le" meilleur".
          Allons donc voir nos producteurs locaux...Sans orthorexie.
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