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mardi 21 février 2017

Points de vue

_ Elle ne manque pas d'air, Mutti Angela!
                                                         Angela Merkel critique l'euro en regrettant le deutschmark,
         Alors qu'il est clair que l'euro ne fonctionne pas très bien. Il devait faire converger les économies, on constate toutefois une divergence manifeste depuis son entrée en fonction. Mais qui est responsable de cette situation ?  Principalement l'Allemagne, la plus grande bénéficiaire de la situation._____L'Allemagne a imposé des règles idiotes pour encadrer le fonctionnement de l'euro : une banque centrale européenne indépendante n'ayant pour seule mission que de réprimer l'inflation, des critères "de convergence" budgétaires absurdes... Puis, face aux problèmes rencontrés au sein de la zone euro, elle a refusé toute réforme (et notamment l'idée d'un gouvernement économique, capable de s'atteler à rapprocher les économies grâce à un budget commun).___Mais ce n'est pas tout : Berlin a choisi de mener une stratégie non-coopérative afin de profiter au mieux de la zone euro : les gouvernements allemands ont volontairement freiné la hausse du coût du travail afin de gagner en compétitivité et d’accroître le volume d'exportations. Les autres pays n'ayant pas suivi cet exemple (à ce jeu, si chacun s'y met, tout le monde perd), les exportations allemandes se sont portées à merveille et l'Allemagne a pu accumuler des excédents. Le fait que l'euro soit plus faible que ne l'aurait été le Deutschemark a également aidé l'Allemagne, pays fortement exportateur. Tout est allé dans le sens de ses intérêts....
                   Alors que les excédents commerciaux allemands compromettent et brident tout développement significatif des autres pays de l'Eurozône...___________________

__ Vendre du Macron va devenir de plus en plus difficile
                        Il devient ( par tactique?) de plus en plus fou flou
                  Une bulle et,un matraquage publicitaire massif

__  (Re)lire Christopher LASCH

                  ...Anticipant la déliquescence de nos démocraties, l’œuvre de Lasch reste plus que jamais d’actualité. Avec La révolte des élites, l’Américain a tenté de nous avertir que le pire pourrait arriver si rien ne changeait. Il a également tenté de tracer une voie de sortie de crise. Malgré un constat très sombre, le sociologue ne versait pas pour autant dans une forme de pessimisme et croyait que l’espoir était une vertu qui permettait de se battre.
 (voir dossier pdf)
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__ Désastre en Alberta

                                       La question des sables bitumineux |                          "Les enjeux climatiques et la baisse des cours pétroliers ont déjà passablement embrouillé l’avenir des sables bitumineux, et ce n’est pas terminé, selon le Wall Street Journal, qui évoque l’annonce très prochaine d’un changement de cap chez ExxonMobil.
 Deux mois après le retrait complet du géant norvégien Statoil, un article du quotidien new-yorkais fortement repris vendredi laisse entendre qu’ExxonMobil pourrait confirmer « dans la prochaine semaine » que 3,6 milliards de barils devant être extraits au cours des prochaines décennies resteront enfouis. Question de coûts et de rentabilité.
 Si tel était le cas, le producteur américain viendrait allonger la liste des grands joueurs ayant décidé de modifier leurs plans.
       Outre Statoil, qui a voulu « optimiser » des gisements situés ailleurs dans le monde — autre façon de décrire la recherche d’une meilleure rentabilité —, la Pétrolière impériale, détenue à 70 % par Exxon, a affirmé il y a deux semaines que la faiblesse des prix pose en effet problème. En raison de nouvelles règles américaines, la société compte retrancher 2,6 milliards de barils de ses « réserves prouvées », car l’admissibilité des réserves à cette catégorie doit désormais s’appuyer sur les prix passés plutôt que sur les prévisions. En 2015, Royal Dutch Shell a pris une radiation de valeur de 2 milliards $US liée à ses investissements dans la région...
     Les premiers signes d’ExxonMobil sont apparus à l’automne, lors de la publication de ses états financiers du troisième trimestre 2016. La société, qui a investi des milliards dans le projet Kearl, au nord de Fort McMurray, a alors affirmé que 4,6 milliards de barils de pétrole étaient sous les projecteurs en Amérique du Nord, dont la majeure partie au Canada. Cet aveu est survenu après un autre article, encore une fois du Wall Street Journal, révélant la tenue d’une enquête des autorités en valeurs mobilières sur l’évaluation de ses réserves.
 .    « Une éventuelle amélioration des cours pétroliers dans la deuxième moitié de la présente décennie indiquerait que les sables bitumineux sont encore un investissement rentable à long terme »,a écrit le CERI. « Ceci ne veut pas dire que chaque projet passera du statut de concept à la réalité. Ça ne veut pas dire, non plus, que chaque projet devrait aller de l’avant. »
        Au moment où la faiblesse relative des prix du pétrole force les producteurs à réévaluer le coût d’extraction des ressources dans l’Ouest canadien, les groupes environnementaux militent pour que les investisseurs institutionnels et individuels s’éloignent du secteur. En plus des préoccupations climatiques et des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, un nombre croissant d’analystes font valoir que la transition vers des technologies moins polluantes rend ces actifs pétroliers de plus en plus risqués.
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