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vendredi 23 décembre 2016

Points du jour

__ En attendant la baisse des coûts...la route solaire cherche son chemin
                          Pas encore très...lumineux.... Le Wattway profiterait-il surtout  à ...Colas?



__  Entre chaos et richesses, la RD du Congo de nouveau à la dérive.
           Une zône de conflits et de pillage organisé depuis des décennies.

__ EDF: vers des factures qui  explosent?
            Le grand carénage ne sera pas un cadeau.

__ Les banques ne perdent pas le nord.

__ Les mégabanques, vers de nouveaux  exploits.

__ David Thomson,l' homme qui parlait aux  jihadistes, évoque les erreurs de l' Europe.

__ Après le Brexit, on évoque en Allemagne l'’«Exitaly».

__ Les perturbateurs endocriniens ne perturbent pas trop les firmes.
               C'est plus rentable de nier le problème ou de semer le doute.
                         C’est un paragraphe qui n’a l’air de rien, ajouté tout en bas du document à la dernière minute. Il évoque, dans une formulation aussi tortueuse qu’impénétrable, une dérogation pour les produits agissant sur « la mue et/ou la croissance des organismes nuisibles ». Mais, reformulé en langage commun, il s’agit ni plus ni moins d’une concession de la Commission européenne au lobby des pesticides.
Quelques jours avant Noël, mercredi 21 décembre, avec trois ans de retard, la Commission doit soumettre  au vote sa proposition de réglementation sur les perturbateurs endocriniens, ces produits chimiques omniprésents, capables d’interférer avec le système hormonal des êtres vivants à des doses parfois infimes. Cette proposition est censée applique une disposition très stricte du règlement européen sur les pesticides : l’interdiction des pesticides qui seront reconnus comme perturbateurs endocriniens.
Ce sont donc les critères qui permettent de les identifier que la Commission a élaborés et que les représentants des Etats membres doivent adopter ou rejeter Le vote se tiendra au sein du comité permanent de la chaîne alimentaire et de la sécurité animale après six mois de tractations.
Si le diable se cache dans les détails, le paragraphe inséré par la Commission à la dernière minute n’a, lui, rien d’anecdotique. Alors que le « règlement pesticides » exige de retirer les perturbateurs endocriniens du marché, il crée une dérogation pour tout un groupe de pesticides qui ont justement la particularité… d’être des perturbateurs endocriniens. Certains pesticides, en effet, anéantissent les insectes ou les plantes dits « nuisibles » aux cultures en agissant sur leur système hormonal pour bloquer leur mue ou leur croissance. En d’autres termes, ce sont des pesticides qui ont été conçus pour être des perturbateurs endocriniens. Or, plutôt que de se servir de cette connaissance pour les identifier et les interdire, la Commission propose qu’ils soient épargnés...
      Le lobbying bruxellois ne faiblit pas.
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