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mardi 20 septembre 2016

Beau Danube bleu

         Ce fut une belle rencontre
                On pensait à une révolution à Bruxelles.
     Que Juncker allait partir en guerre.
          Y fallait que ça change!
     Enfin! on allait  s'occuper des gens, .disait-on. L'Europe des peuples: pas une mauvaise idée.
    La question n'était pas mineure: comment sortir d'un marasme mortel, redonner vie à une Europe en panne?
    Ce fut décidé: on alla à Bratislava.
         Il faisait beau, l'ambiance était bonne, le repas copieux, la photo réussie et il fut surtout question de....sécurité 
        Ce fut une jolie croisière sur le Danube, affirma celui qui eut l'impression d'avoir été mené en bateau, loin des problèmes de l'heure et de leur urgence.
     "Si nous devons passer l'après-midi à écrire des documents sans âme ni horizon, qu'ils le fassent eux-mêmes", dit-il de ses partenaires européens. "A Bratislava, nous avons eu droit à une jolie croisière sur le Danube, mais j'espérais des réponses à la crise provoquée par le Brexit, et pas simplement un tour en bateau."
      L' Europe, à bout de course, attendra.
            La peur de  l’implosion  sembla être sortie des esprits...
   On se demande si le morose Claude Juncker a encore la foi.L'affaire Barroso lui était sans doute restée sur l'estomac.et peut-être n'aime-t-il pas naviguer, même sur le beau Danube bleu.
      Le commissaire européen Pierre Moscovici s’en était pris, la semaine dernière, à « une nouvelle pensée unique, défaitiste et paresseuse [selon laquelle] le projet européen est en train de mourir ». Il s’était vivement opposé, devant des journalistes français réunis à Bruxelles, à ce discours en vogue sur la « sclérose lente » de l’Europe dont se délectent les « populistes » de tout bord, convaincu que l’UE reste « une idée d’avenir ». À écouter son patron, Jean-Claude Juncker, prononcer mercredi à Strasbourg les premières lignes de son traditionnel discours sur l’état de l’Union, il semble que le « défaitisme » menace de gagner aussi les plus hautes sphères du pouvoir bruxellois. « Je n’ai jamais vu aussi peu de bases communes entre États membres. Et si peu de secteurs dans lesquels ils acceptent de travailler ensemble », a prévenu d’entrée de jeu le président de la Commission, qui navigue pourtant dans les sphères européennes depuis une trentaine d’années. « Je n’ai jamais vu des gouvernements nationaux à ce point affaiblis par les forces du populisme, et paralysés par le risque d’une défaite lors de prochaines élections », a poursuivi Juncker, alors que la France, les Pays-Bas et l’Allemagne organisent l’an prochain des élections législatives et/ou présidentielle. Le Luxembourgeois a évoqué une « crise existentielle » du projet européen. « Nous respectons et regrettons la décision du Royaume-Uni, mais l’existence de l’UE, en soi, n’est pas menacée », a-t-il toutefois nuancé plus loin, pour couper court aux prophètes de mauvais augure....
    Il fallait bien une journée ensemble et une croisière-party pour se remonter le moral..
                  Il n'y a que la foi qui sauve...
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