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jeudi 16 juillet 2015

Fin du dopage?


        Plus d'un tour dans leur sac...
                                                      Comme le printemps annonce l'été, les soupçons reviennent à chaque grande boucle.
  Pour certains, on serait devant un problème insoluble, fertile en innovations biochimiques et en rebondissements, malgré les proclamations, la main sur le coeur.
    Promis, juré, on ne m'y reprendra plus on ne le fera plus!.Tous clean!
   Pourtant, si l'on en croit les chiffres, souvent discutés,le problème revêt une ampleur impressionnante.
    Le système Armstrong, mené à son plus haut point de sophistication, a impressionné tout le monde.
Le rouleur texan a bien roulé... son public.(*)
      Le spectacle fait oublier l'argent, le nerf de la boucle, le carburant quotidien.
Le vélo-business (mais pas que le vélo) semble ne pas (plus) soulever d'indignation, tant il est en phase avec les valeurs contemporaines de réussite rapide sociale et économique. Et...panem et circenses. On comprend mieux pourquoi Bernard Tapie s'y est très tôt investi.
     On se pose toujours des questions.  Le soupçon est partout.
 L'homo cyclopedus ordinaire est décontenancé et se détourne du grand barnum national.
       Le Docteur de Mondenard, ex-médecin expérimenté .du Tour, ne se fait pas d'illusions....
              L’amoureux du Tour de France peut suivre l’épreuve avec, peut-être, un peu plus de confiance que lors des années Lance Amstrong au niveau de l’intensité de la pratique et du nombre. Mais vous savez, il y a toujours eu du dopage dans le Tour de France. Et ce, depuis sa création, en 1904. La quasi-totalité des vainqueurs du Tour se sont plus ou moins dopés. Sans oublier ce paradoxe que les anciens dopés se trouvent ensuite aux manettes d’équipes. Aujourd’hui, il faut savoir que l’on peut toujours se doper sur le Tour de France sans se faire prendre. Toutes les substances interdites ne sont pas détectables lors des contrôles, qui sont trop souvent inefficaces. C’est la réalité. Et c’est la même chose en rugby, en football… Dans l'émission « Stade2 », une enquête récente a démontré que l'on pouvait ingérer un cocktail de produits dopants (hormones de croissance, EPO) permettant d'augmenter ses performances de 3%, ce qui est énorme au plus haut niveau, et de passer à travers les mailles des contrôles...
     Vive le vélo quand même!
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