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mardi 14 juillet 2015

Brèves d'été

 Points d'histoire
         Notre roman national est jalonné de dates clés.
Des symboles majeurs depuis le début de l'enseignement de l'histoire.
Des mythes ou des quasi-mythes dans l'aventure nationale.
Comme d'autres figures...
_____________________Charles Martel: 
           732: l'événement, assez mineur en lui-même, a été longtemps célébré comme un haut fait  et reste dans certains esprits et dans certains milieux, le symbole d'une victoire décisive, un tournant de civilisation. 
      À la tête de ses troupes, composées d'Arabes et surtout de Berbères fraîchement convertis à l'islam, Abd er-Rahman marche vers Tours. Il n'a aucune intention de conquête mais veut simplement mettre la main sur les richesses du sanctuaire de Saint-Martin, essentiellement de belles étoffes et des pièces d'orfèvrerie offertes par les pèlerins.
Le duc d'Aquitaine, pendant ce temps, est occupé à contenir les Francs. Ces guerriers, qu'il regarde comme des «barbares», viennent de franchir la Loire et menacent ses possessions.
Leur chef Charles est issu d'une puissante famille franque d'Austrasie (l'Est de la France), les Pippinides. Il exerce les fonctions de maire du palais (ou «majordome») à la cour du roi mérovingien, un lointain descendant de Clovis. Quelques années plus tôt, il a refait l'unité des Francs en battant ses rivaux de Neustrie à Néry.
Eudes craint avec raison que Charles ne tourne désormais ses ambitions vers le sud de la Loire et l'Aquitaine. Mais face à l'avancée des musulmans, qui ont pris Bordeaux et Agen, traversé la Dordogne et pris Périgueux, il n'a plus guère le choix.
Dans l'urgence, il appelle Charles à son secours. L'autre accepte sans se faire prier, après que le duc lui eut juré fidélité. L'armée aquitaine fait sa jonction avec les contingents francs d'Austrasie et de Neustrie. On suppose que l'effectif total est d'environ 30.000 guerriers.
     Une bataille indécise. 
           Confronté à l'approche des Francs et des Aquitains, Abd er-Rahman, qui vient de piller l'abbaye de Saint-Hilaire, près de Poitiers, doit interrompre sa marche. Les ennemis se font face à Moussais, sur la commune de Vouneuil-sur-Vienne, entre Poitiers et Tours. Pendant six jours, les cavaliers musulmans et les fantassins chrétiens s'observent et se livrent à quelques escarmouches.
Le 25 octobre 732, qui est aussi le premier jour du mois de Ramadan, les musulmans se décident à engager la bataille. Mais leur cavalerie légère et désordonnée se heurte au «mur infranchissable» que forment les guerriers francs, disciplinés et bardés de fer. Abd er-Rahman meurt au combat et la nuit suivante, découragés, ses hommes plient bagage et se retirent.
    Un retentissement européen.
Simple coup d'arrêt à une razzia, l'affrontement de Poitiers n'est pas moins évoqué par les chroniqueurs de l'époque, tant chrétiens que musulmans. Il sera plus tard magnifié par les premiers, désireux de plaire au vainqueur et à ses descendants, les rois et empereurs carolingiens...( Hérrodote.net)
                               Dans un certain courant historique et dans l'imagination populaire, l'événement prit un sens et une ampleur qu'il n'avait pas vraiment
   Quand il ne fut pas tout simplement instrumentalisé à des fins partisanes.
__________________14 Juillet! Prise de la Bastille:
                                                        Un événement hautement fédérateur, certes, mais qui n'a pas eu, en lui-même l'importance qu'on lui accorda après-coup.
      Une conséquence et le début d'un long enchaînement...
Une célébration longtemps discutée.
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