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mercredi 18 mars 2015

Le Kosovo par le vide

Un pays toujours incertain 
                                                 ...A la dérive
                Qui va de plus en plus mal depuis son artificielle formation
       L' exode massif qui vide le Kosovo de sa population en est un signe majeur:
  "... C’est un exode presque sans précédent au Kosovo. Comme s’il y avait une épidémie ou une famine. Depuis septembre 2014, le Kosovo se vide de sa population. Selon les statistiques officielles de l’Union européenne, près de 40 000 personnes ont demandé l’asile en Allemagne et en Hongrie en l’espace de six mois : il ne s’agit que de la partie visible de l’iceberg. Le phénomène s’est brutalement accéléré depuis le début de l’année. Aucun chiffre global n’est fiable, mais les médias kosovars estiment que 100 000 à 200 000 personnes seraient parties, soit environ 10 % de la population du Kosovo (estimée à 1,8 million d’habitants). Des experts parlent de « tremblement de terre démographique »...Paradoxalement, ce sont les accords signés à Bruxelles en 2013 sur la « normalisation » des relations entre Belgrade et Pristina, présentés comme un « grand succès » de la diplomatie européenne, qui ont facilité les procédures. Désormais, les ressortissants du Kosovo peuvent pénétrer en Serbie avec un simple document d’identité et y séjourner durant sept jours. Au poste de Merdare, sur la frontière entre Kosovo et Serbie, à quelques kilomètres de Podujevo, les policiers des deux pays sont unanimes pour expliquer qu’ils n’ont pas de consignes leur permettant d’entraver la liberté de circulation des personnes...
 « Malgré l’indépendance dont nous avions tant rêvé, notre pays n’a pas d’État, il est dirigé par des bandes mafieuses, et plus personne ne croit encore aux promesses d’avenir. » (témoignent certains)...
....« Tous les espoirs de changement se sont évanouis, les rêves de la proclamation d’indépendance sont morts le 8 décembre », lâche Bardh Frangu. En quelques mois, le Kosovo a perdu environ 10 % de sa population. Certains font des projections catastrophistes, en imaginant une poursuite exponentielle du phénomène. « Après la guerre, les réfugiés voulaient à tout prix rentrer chez eux, même si le pays était dévasté. Aujourd’hui, un seul rêve hante leurs enfants, partir », estime le politologue Belgzim Kamberi...."
       Bref, un ratage total et tragique.
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