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dimanche 1 février 2015

Dérapages

 Peur, obsession et délires....
               On pouvait le redouter.
L'après Charlie pouvait déraper.
    C'est comme une constante. On l'a vu ailleurs et dans d'autres temps.
   Après chaque traumatisme social vécu comme majeur, viennent des périodes de peur, de  méfiance, de suspicions, d'accusations douteuses ou infondées, de quasi paranoïa, d'affabulations diverses et variées.
    Surréactions qui côtoient certaines formes de déraison. avec demande implicite de police renforcée de la pensée.
  Deux faits, parmi d'autres, en sont des symptômes:
_____Dans l'Aisne, une enfant de neuf ans est auditionné pour apologie du terrorisme
Diable! Que voilà un dangereux djihadiste en culottes courtes qu'il faut vite neutraliser! enfermer?
  Un autre de huit ans tient des propos dont  manifestement il ne peut comprendre ni le sens ni la portée. Par provocation? Par défi? par mimétisme crétin? Allez savoir...
Vite au commissariat! Bientôt en prison à cinq ans pour un mot déplacé?.
  Quand les nerfs sont à vif et l'esprit d'inquisition à l'affût, à quelles aberrations ne peut-on pas aboutir?!
____Aillleurs, c'est un prof de philo suspendu. 
          Pour des parents, qui auraient eu des échos (lesquels?) de leurs chers bambins, il aurait tenu des propos déplacés. Lesquels? On s'interroge encore...En philosophie, la liberté de ton, de parole et d'examen peut vite être détournée et montée en épingle, la rumeur aidant.
  Pour des propos dont la teneur précise contextualisée échappe aux inquisiteurs, un recteur affolé tranche dans le vif.
    Un engrenage pervers...
_______ Pour une fois, une voix  sage ne viendrait-elle pas d'Outre-Atlantique? 
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