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mardi 10 septembre 2013

Un tueur trés présentable

Une arme magique
                                 France 5 a présenté récemment un document sur les conséquences à long terme des armes à uranium appauvri. 
Appauvri, mais riche en éléments toxiques à long terme...
   Le sujet revient assez régulièrement, depuis la première guerre d'Irak et les opérations au Kosovo (syndrome des Balkans). Puis on n'en parle plus...
        La  loi du silence semble de rigueur en plus haut lieu.
Les armes ont de multiples visages et les armées, toujours avides d'innovations, s'adaptent aux progrès scientifiques et techniques.
    L'uranium appauvri , très utile pour perforer efficacement les blindages, apparaît comme un tueur économique,efficace et  très présentable 
 Les armes à l’UA furent d’abord testées en laboratoire dans les années soixante-dix au à LOS ALAMOS (USA), avant de l’être en grandeur nature en Iraq en 1991. En l’absence de réactions de la communauté internationale, leur emploi s’est banalisé et elles sont utilisées lors de toutes les nouvelles guerres menées par les pays occidentaux, sous des formes de plus en plus sophistiquées et puissantes, à des doses croissantes de radioactivité: en Yougoslavie (en Bosnie en 1994-1995, au Kosovo en 1999), de nouveau en Iraq, en 1998 lors de l’opération « Renard du désert » et depuis l’invasion de 2003, en Afghanistan depuis 2001, et enfin, par Israël, au Liban en 2006, et lors de l’opération « plomb durci » à Gaza en 2009. Le PR ROKKE affirme que l'utilisation d'UA par Israël remonterait à la guerre de 1973.
        L'uranium appauvri permet une guerre propre et plus performante. Mais les conséquences sont perverses et insidieuses pour la santé des populations sur le terrain.
"Chimiquement toxique  les projectiles fabriqués ainsi se brisent, se volatilisent et/ou s’enflamment au moment de l’impact, ce qui entraîne la dispersion dans l’atmosphère, parfois sous forme d’aérosol, de fines poussières de ce métal et de ses oxydes. Ces particules, en retombant, recouvrent les objets et le sol. Après remise en suspension aérienne (airborne) fortuite, elles peuvent être inhalées ou dégluties, des jours, des semaines voire des mois et des années plus tard. Il n’est donc pas nécessaire de se trouver à l’intérieur ni à proximité d’un char au moment où il est atteint pour risquer d’absorber ces matières dangereuses.
A ce sujet, le Merck Index. une des « bibles » mondiales de la chimie, mentionnait dans sa neuvième édition (1976) : « Attention, l’uranium et ses sels sont extrêmement toxiques. Une dermatite, des lésions rénales, une nécrose artérielle aiguë peuvent provoquer la mort »....
     20 ans après, le silence de l'OMS reste de rigueur. L'instance internationale ne publie pas son rapport sur l’Irak.
   Le scandale continue
 "En mars 2013, un représentant du ministère irakien de la Santé interviewé par la BBC, déclarait que « toutes les études publiées jusque-là par l’Irak apportaient la preuve d’une augmentation des malformations congénitales et de cancers chez l’enfant ». Le rapport caché montre, quant à lui, que ce problème de santé publique consécutif à l’utilisation d’armement toxique par les forces alliées, constitue un fléau majeur à venir pour les générations futures. Les gouvernorats de Ninive, Anbar, Bassorah et Najaf sont particulièrement touchés. Ce qui correspond aux régions où les munitions à l’uranium ont été massivement utilisées. D’autres études, évidemment rejetées par les États responsables, États-Unis, France et Grande-Bretagne en tête, ont montré des taux anormalement élevés de stérilité, de fausses couches ou de mortinatalité.
Face à l’attitude de l’OMS, 58 scientifiques, professionnels de santé et avocats des droits de l’Homme ont écrit à l’OMS et au ministère irakien de la Santé pour leur demander la publication immédiate du rapport.
           Ils n’ont reçu aucune réponse..."
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- Irak : après les feux de la guerre, les cancers
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