Ça va jazzer

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mardi 30 novembre 2010

Absurdes concurrences

Diviser pour privatiser

"Concurrence libre et non faussée", disaient-ils...

"L'Union européenne reste un monstre à deux visages. Côté face, les professions de foi sociales et la promesse de défendre le modèle européen. Côté pile, libéralisation et privatisation à tout crin des services publics et incitations au dumping social."

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Les services publics ont-ils encore un avenir ?_
_______Miroir aux alouettes...
__Un mythe tenace
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(Jalons...)
________________Silence, on privatise !
La "bataille du rail" est engagée...
"Bienvenue dans les chemins de fer français nouvelle formule : ouverts en 2007 à la concurrence pour le fret,
depuis 2010 pour les voyageurs, les employés de la SNCF sont désormais
rejoints par d’autres structures qui partagent leurs rails, vendent les mêmes billets… Mais ont substitué à la culture de service public des objectifs de rentabilité. Au sein même de la vieille maison ferroviaire, les centaines de milliers d’agents voient leur cohésion remise en cause, arbitrairement, pour préparer une division des tâches, afin que chacune d’elle puisse être mise en concurrence..."
__"...L’opération conduite à grand renfort de directives et de règlements par la Commission européenne vise en réalité à contourner, en se donnant le temps nécessaire, l’article 295 du traité de l’Union européenne qui stipule : « Le présent traité ne préjuge en rien du régime de la propriété dans les Etats membres » . Il s’agit de parvenir par des voies détournées à imposer tout de même la privatisation des anciens monopoles publics..."
La « libéralisation » du transport ferroviaire est en cours...
-La SNCF livrée en pâture au "Privé" ?

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Pour la Poste, la privatisation progresse
Les intérêts privés mènent la danse
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Electricité : la douloureuse du marché européen
"On pensait qu'elle ferait baisser les prix de l'électricité, mais la concurrence imposée par l'Union Européenne risque au contraire de les faire flamber. Grâce à la loi Norme, le gouvernement pourrait contraindre EDF à vendre une partie de sa production d'électricité à ses concurrents. Un deal qui pourrait coûter chez aux consommateurs français.A en croire la vulgate qui tient lieu de prêt à penser, la concurrence est une invention merveilleuse qui permet de faire baisser les prix. Pourtant, lorsque ce dogme est appliqué dans le domaine de l’électricité, le résultat est inverse. Les prix flambent....En vertu des nouvelles tables de la loi divine, les bons apôtres de la commission de Bruxelles ont décrété qu’il fallait rayer les monopoles publics de la carte. Nul ne sait au nom de quelle logique et de quelle efficacité, mais c’est ainsi. Cela ne se discute pas. En URSS, il fallait tout Etatiser. Dans l’Europe néolibérale, il faut tout privatiser. Cela s’appelle la « concurrence libre et non faussée ». Au nom de ces préceptes, le marché de l’électricité a été dérégulé en 2007. Et comme cela ne suffit pas, Bruxelles a sommé la France d’inventer la loi Nome, afin d’obliger EDF à faire un peu plus de place à ses concurrents. Evidemment, il faudra bien que quelqu’un paie la note et le manque à gagner pour EDF. Pas de surprise. Ce sera le consommateur. Les experts de la Commission de Régulation de l’énergie (CRE) ont prévu une flambée des prix de l’électricité de 11,4% après le vote de la loi, puis de 3,5% par an, soit jusqu’à 25% d’ici à 2015. D’ailleurs, c’est un principe de base : partout où le marché de l’électricité a été privatisé, les prix ont augmenté. Un esprit rationnel se demanderait pourquoi il faut absolument chambouler un secteur fonctionnant sinon très bien, du moins pas mal. Or c’est une question taboue. Quiconque ose la poser se fait traiter au mieux de simplisme, au pire de souverainisme. On ne saura donc jamais pourquoi la loi de la concurrence doit s’appliquer partout, y compris là où elle n’a que des conséquences négatives. " (J.Dion)
EDF: privatisation en vue__- Le courant ne passe plus ___-Sous-traitance et compétition à haut risque___-EDF privatisée = électricité plus chère-EDF vend sa filiale allemande sous pression politique
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Sociétés militaires privées, la paix privatisée
"Bruno Delamotte, PDG de Risk&Co, l’un des plus anciens acteurs du secteur avec Geos a monté sa société profitant du flou juridique qui entourait le secteur des sociétés de sécurité. Dans une tribune parue dans Le Monde intitulée « les marchands de peur face au risque terroriste », il s’inquiétait de voir se multiplier les sociétés de sécurité « qui se veulent sociétés militaires privées (SMP) en devenir et ne sont que vautours qui mêlent douleurs des familles et recherchent du profit immédiat ». (NDLR: Le débat fait rage entre les différents acteurs du secteur sur le blog Secret Défense de Jean-Dominique Merchet). "
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Vers une privatisation de la Sécurité sociale...
"...Rien n'est dit publiquement. Dans toutes ses déclarations officielles, Nicolas Sarkozy jure même de son attachement à la Sécurité sociale, qui, depuis sa fondation en 1945, repose sur le système de la répartition, c'est-à-dire sur un système collectif et solidaire, tournant le dos au système de l'assurance privée individuelle. Depuis des lustres, le lobby très puissant des assureurs privés rêve de mettre à bas ce système. Et pour la première fois, un gouvernement, celui de François Fillon, s'apprête à accéder à ses
demandes.
__Le premier à sonner la charge a été Claude Bébéar, le fondateur du groupe d'assurance Axa, qui, dès 1996, avait sommé le gouvernement d'Alain Juppé d'avancer vers des «
sécurités sociales privées », en émettant la recommandation que ce système fonctionne au « premier franc ». « Autant dire, tuer la Sécurité sociale », commentait à l'époque L'Express.__Puis, il y a eu un deuxième assaut, celui de Denis Kessler (ancien numéro deux du patronat, ancien président de la Fédération française des sociétés d'assurance et actuel président de la Scor, un géant de la réassurance) qui, dans une déclaration tonitruante au magazine Challenges, le 4 octobre 2007, avait estimé que la politique économique de Nicolas Sarkozy était moins brouillonne qu'on pouvait le penser : « Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression d
e patchwork, tant elles paraissent variées, d'importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme... A y regarder de plus près, on constate qu'il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C'est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! »...
-Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde !
-Le plan secret du Medef pour dynamiter la Sécu
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La concurrence poussée jusqu’à l’absurde

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