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mercredi 23 juin 2010

Sahel en détresse

Souveraineté alimentaire compromise

Une urgence absolue



« Le Sahel est l'une des régions les plus pauvres au monde et la pression de la faim pousse de plus en plus de personnes à quitter les campagnes pour les villes afin d'y trouver de la nourriture pour leurs familles » a indiqué le Directeur régional du Programme alimentaire mondial (PAM) pour l'Afrique de l'Ouest, Thomas Yanga, dans un communiqué publié vendredi. « Ces populations ont perdu leurs récoltes, leur bétail et leur capacité à surmonter les chocs alimentaires », a-t-il ajouté.
-Le Programme alimentaire mondial (PAM) a mis en garde vendredi contre le risque de famine dans la région ouest-africaine du Sahel, où la sécheresse et de mauvaises récoltes ont créé un besoin urgent de nourriture pour 10 millions de personnes"
-Cri de détresse-
-Crise alimentaire au Sahel
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- Solutions: la maîtrise de l'eau ( contre la désertification au Sahel) et des prix agricoles , contre la logique de l'OMC-
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-Le Sahel meurt de faim:
"...Dix millions de Sahéliens souffrent d'«insécurité alimentaire», dans une relative discrétion. La situation, jugée «critique» par le Plan alimentaire mondial (PAM), menace surtout le Niger et le Tchad. Le nord du Cameroun, le nord du Burkina et le nord-est du Mali sont également touchés. Selon des observateurs sur place, joints par Mediapart, l'intensité de cette crise dépasse, pour le Sahel, celle de 2008, lorsque la flambée des prix agricoles avait provoqué des «émeutes de la faim» aux quatre coins de la planète...
La faiblesse des précipitations – et leur répartition – est l'une des explications à la crise en cours. «Il n'a pas plu assez l'an dernier, et surtout pas de manière assez régulière. Les pousses ont vite été brûlées par le soleil», constate Jean-François Carémel, d'ACF, au Tchad. D'où de mauvaises récoltes, mais aussi trop peu de fourrage pour le bétail. Autre facteur pointé du doigt: le niveau toujours alarmant des produits agricoles. Si les cours du blé ou du riz sont retombés de leurs plus hauts niveaux d'il y a deux ans, ils restent très élevés. Dans leurs perspectives sur l'agriculture, publiées le 15 juin, l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) et l'OCDE préviennent que les cours moyens du blé et d'autres céréales seront supérieurs, de 15% à 40%, sur les dix prochaines années, à ceux de la période 1997-2006. Pour les huiles, l'augmentation dépassera les 40%.
Mais l'autre grande explication au désordre actuel est plus basique: les promesses n'ont pas été tenues. Après l'échec cinglant du sommet de Rome, en novembre 2009, totalement éclipsé par le sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique, les investissements dans l'agriculture restent très insuffisants. Ils ont progressé l'an dernier de 6% à l'échelle de la planète, alors qu'il faudrait, pour nourrir neuf milliards d'habitants à l'horizon 2050, les doubler chaque année. Jacques Diouf, le patron de la FAO, s'en est donc pris, en début de semaine, aux Etats membres de l'institution, qui avaient promis, l'an dernier, de débloquer des milliards de dollars contre la faim dans le monde. Au Niger, par exemple, le géographe Harouna Mounkaïla estime qu'à peine 30% des 270.000 hectares irrigables du pays sont aujourd'hui utilisés, faute de moyens..
."
____________-Dix millions de personnes menacées par la faim au Sahel -"Le Marché de la faim" et l''agrobusiness' -Une reféodalisation du monde
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-Faim au Sommet___-Nourrir la planète ou gonfler les profits ?___-PAC en question____-Agrobusiness et subventions___-Prix alimentaires : le vrai et le faux____- Emeutes de la faim___- Agriculture et spéculation____-Multinationales et agriculture___-Famine mondiale : causes, remèdes ?

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