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samedi 12 juin 2010

A quoi sert(encore)le FMI ?

Le Fonds Monétaire International (depuis longtemps) en question







-Entre les objectifs déclarés et l'action réelle, un décalage.
Un
double langage.
Une institution antidémocratique qui impose des politiques antisociales.
L'encouragement à la
dérégulation du marché du travail, en liaison avec l'OMC et l'OCDE, en phase avec le Consensus de Washington, au service de la religion du marché dérégulé.
Passablement en déclin, on peut se demander à quoi sert encore cette institution, dont l'image ne cesse de se dégrader .
Une dérive manifeste, malgré
des aveux tardifs et quelques concessions formelles

"Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie et vice-président de la Banque mondiale de 1997 à 2000, s'est aussi attaqué au FMI dans son livre "La grande désillusion", devenu un best-seller mondial. Il l'accuse de privilégier les intérêts de son "principal actionnaire", les Etats-Unis, avant ceux des pays en difficulté. D'autre part, prenant pour exemples la crise asiatique et la transition russe, Stiglitz démontre que les politiques d'ajustement structurel préconisées par le FMI ont souvent aggravé les problèmes, entraînant des conséquences sociales dévastatrices et un accroissement de la pauvreté." (L'internaute)
___________-"Lors des négociations de Bretton Woods, le représentant britannique, l’économiste John Maynard Keynes, souhaitait la création d’une institution bien plus importante, une véritable Banque centrale mondiale destinée à émettre une monnaie internationale, le « Bancor ». Cette proposition fut rejetée. Elle aurait signifiée pour les États-Unis une perte de souveraineté vis-à-vis d’une institution internationale et les aurait empêché de profiter de la position dominante du dollar américain à l’époque. »(Wk)

-Pourtant depuis sa création en 1944, l’obligation de favoriser le plein emploi figure explicitement dans les missions du FMI qui agit donc en violation de ses propres statuts.__La crise financière et économique mondiale souligne la faillite de la déréglementation des marchés financiers et de l’abandon du contrôle sur les mouvements de capitaux, prônés par le FMI. Cela rend indispensable la recherche d’une nouvelle architecture internationale basée sur le Pacte international sur les droits économiques, sociaux et culturels (1966) et sur la Déclaration des Nations unies sur le droit au développement (1986). Mais une telle logique ne s’imposera pas sans inversion du rapport de force. Si, sous la poussée des mobilisations populaires, un nombre suffisant de gouvernements ne met pas en place une telle alternative, la Banque mondiale et le FMI seront en mesure de surmonter leur crise en mettant à profit la chute des prix des produits de base pour entraîner les pays exsangues vers une nouvelle dépendance envers leurs crédits, dont la substance visera davantage à sauver le système qu’à satisfaire des critères humains et écologiques.Pour toutes ces raisons, le CADTM demande l’abolition immédiate du FMI et de la Banque mondiale et leur remplacement par des institutions radicalement différentes, centrées sur la satisfaction des besoins humains fondamentaux."____Faut-il encore aider le soldat Strauss-Kahn ?____________

____________Le FMI à l'assaut de l'Europe:
"...A l’heure où le FMI et les Etats-Unis s’intéressent de près aux affaires internes de l’Europe, il est essentiel de savoir à qui l’on a à faire. Hier, le Figaro nous rappelait dans ses pages saumon (p18 et 19) que les ministres des finances des pays européens ont accepté l’obligation de soumettre leur budgets nationaux à un examen préalable devant les instances européennes. L’examen devrait avoir lieu au printemps, ce qui laisserait le temps de faire d’éventuelles corrections. C’est une nouvelle délégation de pouvoir vers les institutions non démocratiques de l’Union. Le FMI, lui, trouve ces mesures trop timorées et il presse l’Europe de créer une autorité commune qui soit chargée de déterminer le niveau de déficit budgétaire admissible pays par pays. Il réclame également que chaque pays membre adopte des règles internes contraignantes qui forcent à limiter le déficit. Ainsi, la stimulation keynésienne de l’économie par l’investissement public est en train de devenir de facto une politique interdite en Europe. La formule "There Is No Alternative" semble avoir de beaux jours devant elle. Si les peuples ne se défendent pas de façon concertée, il est probable que l’irruption du FMI sur la scène européenne ne signe le début d’un processus de tiers-mondisation du continent. Le Figaro
nous apprenait encore hier que la Maison blanche fait pression pour que l’Espagne adopte son plan de rigueur. Les Etats-Unis, affublés d’un déficit abyssal, à la tête d’une économie à bout de souffle ont urgemment besoin d’énergie pour perpétuer leur non négociable "way of life", que seul le dollar-référence protège de l’effondrement. L’Europe sera-t-elle l’ultime richesse à venir alimenter la machine américaine ?"
-Le FMI dicte, la Roumanie abdique

-Le Fmi et la Lettonie
-Les mille et une facettes du FMI

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