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mercredi 28 avril 2010

Grèce: contagion redoutée


Rien ne va plus...

La maison brûle-t-elle?

Crainte justifiée ou excessive dramatisation?

Et pourtant la Californie (sixième puissance économique du monde)est bien plus endettée que la Grèce
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Dans le dossier grec, l’Allemagne joue à Apocalypse Now avec l’euro »
"...le risque pour les établissements bancaires français et allemands est énorme. Leur sauvetage par les pouvoirs publics coûterait environ 10 point de PIB de dette supplémentaire dans chacun des deux pays! Cela ne peut échapper aux Allemands, et pourtant c’est tout comme. Angela Merkel joue la politique du pire dans la gestion de la crise grecque. Si elle voulait une explosion de l’euro, avec en horizon la reformulation d’une zone monétaire excluant ces petits pays et plus en phase avec les intérêts allemands de long terme, elle ne s’y prendrait pas autrement. La chancelière joue à Apocalypse Now avec la crise grecque, donc avec l’euro. En cela la crise grecque constitue l’heure de vérité pour tout le monde. "
-La crainte de la contagion
-Europe: la machine infernale est lancée

-Crise grecque : le risque de contagion européenne:
"...l’accumulation phénoménale de dettes durant la dernière décennie, alimentée par la baisse des taux US et les déficits commerciaux qui ont multiplié la base monétaire mondiale sans rapport avec la croissance, est la dimension centrale et toujours non résolue de cette crise. Les dettes accumulées par le privé, adossées à des actifs surévalués, dépassent les capacités de remboursement dès lors que le niveau d’activité et la valeur des actifs ne sont plus soutenus par une quantité toujours croissante de nouveaux crédits. La masse de capitaux spéculatifs, regonflée par l’intervention des banques centrales, tente désormais de préserver sa valeur fondamentalement compromise et accroit les tensions dès qu’une faiblesse apparait. Hier les futurs les plus sombres étaient promis tantôt à l’Angleterre, tantôt au Japon ou aux USA. Aujourd’hui c’est l’Europe qui pâtit des mouvements erratiques de cette arme de destruction massive détenue par la foule hystérique, grégaire et irresponsable de traders que l’on nomme marché. Ceci posé, l’Europe n’est pas absoute, loin de là. La séquence actuelle révèle cruellement les limites et les faiblesses d’une construction où le politique a été évacué, au nom d’une confiance aveugle - et absurde - dans les mécanismes de marchés qui étaient censés résoudre les problèmes de convergence, à la seule condition du respect des règles de Maastricht. Ce n’était pas une fatalité. Ensemble, l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne représentent 75% du PIB de la zone euro et disposent d’un poids suffisant pour en dessiner le futur ou en modifier les règles. Mais il aurait fallu faire preuve de lucidité et de volonté, ne pas se satisfaire des collections de phrases creuses d’un « agenda de Lisbonne » aujourd’hui oublié de tous, et concevoir les relations entre la France et l’Allemagne autrement qu’en fonction des atomes plus ou moins crochus des dirigeants de l’heure. Aujourd’hui, faute d’avoir su se penser, l’Europe va devoir s’éprouver au réel et se réinventer dans l’urgence. Le réveil s’annonce difficile."
-L'euro à l'épreuve des marchés
-La note de la Grèce s'écroule:
"Conséquence de ces mauvais chiffres en cascade, Athènes "ne peut plus" emprunter sur les marchés, affirme M. Papaconstantinou, qui lundi encore assurait que les conditions auxquelles la Grèce pouvait emprunter étaient devenues "prohibitives", sans aller jusqu'à dire que son pays était "incapable" d'emprunter.__Dans son intervention de mardi, le ministre des finances ne se contente pas de presser ses partenaires européens d'agir mais tape du poing sur la table. La Grèce n'est pas "aidée" par l'Union européenne, déplore M. Papaconstantinou, qui dénonce le "manque de clarté" des Vingt-Sept, en tête desquels l'Allemagne, très réticente à débloquer des milliards d'euros sans la garantie d'un assainissement des finances du pays..."
-Le Portugal dans le sillage de la crise grecque
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Après la Grèce, l'Espagne : le graphique qui fait peur
-La zone euro est une tragédie grecque
-Allemagne : de nombreuses communes au bord de la ruine
-Europe : le sursaut de la dernière chance

"D’après le FMI, la dette publique de l’Allemagne sera de 91,4 % du PIB en 2014.Alors arrêtons de faire croire que l’Allemagne roule sur l’or, et qu’ellee est elle-aussi surendettée.D’après le FMI, la dette publique de l’Allemagne sera de 91,4 % du Alors arrêtons de faire croire que l’Allemagne roule sur l’or, et qu’elle est égoïste en ne voulant pas prêter à la Grèce.Mettons-nous à la place des Allemands : il faudrait que l’Allemagne se surendette encore plus, pour prêter à la Grèce 8,4 milliards d’euros à fonds perdus.L’Allemagne ne VEUT pas prêter à la Grèce.Et même si l’Allemagne voulait, l’Allemagne ne POURRAIT pas prêter à la Grèce.Non seulement l’Allemagne est surendettée, mais en plus les communes allemandes elles-mêmes sont surendettées.L’Allemagne a le plus grand mal à régler ses propres problèmes économiques et financiers, alors comment voulez-vous qu’elle prête 8,4 milliards d’euros à la Grèce (qui est bien incapable de rembourser quoi que ce soit) ? (BA)
-Vers une réforme monétaire
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-Refonder la finance
- Grèce: aide allemande?
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GRÈCE: notre problème
- Où va l'Euro(pe) ?

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