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jeudi 25 mars 2010

Fin de crise ?


Diagnostic contrasté

Le nez encore dans le guidon, les appréciations sont des plus contrastées: de la sérénité de circonstance de la plupart des gouvernants aux annonces les plus pessimistes
Qui vivra paiera?...
_____________Reprise économique, la grande illusion ?

- Sortie de crise : une autre voie est possible:
« La machine à produire de l’austérité, c’est-à-dire du chômage et de la misère, se mettra en route à partir de 2011 ou de 2012, » avertit Jacques Sapir, qui dénonce le mécanisme actuel du mode de financement de la dette d’Etat, avec des banques qui peuvent emprunter à 1% auprès de la BCE des fonds qui sont ensuite réinvestis dans des bons du Trésor rapportant 3%... Au-delà d’une nécessaire suppression des privilèges fiscaux, la question centrale, juge-t-il, reste celle d’une redistribution plus juste des fruits du travail, dont les revenus stagnent depuis les années 1980 par rapport aux gains de productivité, et que l’Europe ne protège pas, au contraire, puisqu’elle a souvent devancé les normes de l’OMC en imposant sans contrepartie l’ouverture à la concurrence internationale.
Jacques Sapir réclame la mise en oeuvre d’une « nouvelle politique économique et sociale en mesure de sortir la France de son marasme », consistant en une « autre politique fiscale, » accompagnée par un contrôle des mouvements de capitaux, la réalisation de grands travaux d’infrastructure et de rénovation du tissu urbain, financés d’une part grâce à l’instauration d’un droit de douane, la « taxe sociale et écologique aux frontières », et d’autre part par un concours de la Banque de France, qui devrait dans les circonstances dramatiques et exceptionnelles actuelles retrouver l’autonomie et les marges de manœuvres abandonnées par les traités. « Il n’est pas d’autre choix possible que d’avancer, pour un temps, seul. Mais, l’ébranlement que provoqueraient des actions unilatérales de la France aurait comme effet immédiat d’ouvrir un immense débat en Europe. Si nous aurons à prendre nos premières décisions seuls, gageons que nous ne le resterons pas longtemps, » affirme-t-il..."
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Depuis 30 ans, les revenus de la majorité des salariés ont baissé
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Le retour du protectionnisme et la fureur de ses ennemis
___________-_Quelle régulation pour sortir de la crise ?
__-Vingt thèses pour repartir du pied gauche
-Pour quand la sortie de crise ? Qui vivra paiera...
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Une sortie de crise longue et pénible
-La pauvreté augmente de nouveau

-L'impact de la crise sur la pauvreté sera «considérable»:
"
... l'Observatoire nationale de la pauvreté et de l'exclusion sociale (Onpes), un organisme gouvernemental, doit remettre son rapport annuel sur la pauvreté, en présence de deux membres du gouvernement, Martin Hirsch, haut-commissaire à la jeunesse et aux solidarités actives, et Benoist Apparu, secrétaire d'Etat au logement. Cette année, l'Onpes a demandé à plusieurs équipes de chercheurs de travailler sur les conséquences de la crise. Une équipe de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), le centre d'économie de Sciences-Po, s'est penchée sur une question cruciale: «L'impact de la crise sur la pauvreté». La France, lit-on, a connu en 2009 «sa plus profonde récession depuis la Grande Dépression des années 1930». Pourtant, jusqu'à aujourd'hui, très peu de données prospectives sur les conséquences de la crise étaient disponibles. Etonnant, alors que le chômage augmente et qu'un million de personnes perdront leurs droits à l'indemnisation chômage cette année.
Dans ce rapport de 51 pages que Mediapart s'est procuré, rédigé en novembre 2009 mais dont les données restent d'actualité, les chercheurs dressent un tableau du marché du travail jusqu'en 2012. Il est sombre. «La brutale montée du chômage [..] va se poursuivre dans les années qui viennent, préviennent-ils en introduction. [...] On entre aujourd'hui dans une phase de chômage durablement élevé. Cette hausse du chômage aura des conséquences considérables en termes sociaux.»
> Cliquer ici pour télécharger le document (PDF, 417 Ko_)
Les principaux enseignements de cette note, établie à partir des statistiques disponibles et de modèles économiques développés par les chercheurs eux-mêmes, sont très inquiétants. Malgré quelques signes encourageants, la crise n'est pas terminée: «Au cours de l'année 2010, l'activité devrait croître de nouveau (0,8% en moyenne annuelle) mais à un rythme très faible, insuffisant pour parler de reprise.» Mauvaise nouvelle: cela va durer. En 2011 et en 2012, la croissance ne serait, selon l'étude, que de 1,8%. Pas assez élevée pour résorber l'hémorragie des emplois héritée de la crise. Du coup, on comptera de plus en plus de chômeurs de longue durée, et la pauvreté va gagner du terrain. ..."

-Les quatre crises durables du siècle : Est-ce ainsi que les Hommes vivent ?
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- Crise: tempête en vue ?
-Crise: répliques prévisibles ?
-Crise financière : rebond

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