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dimanche 6 juillet 2008

Brèves du jour

1-Reconstituer une dette «vertueuse»:
"...La crise financière, qui a éclaté à l'été 2007 avec les subprimes, n'en est qu'à ses débuts. La facture atteindrait au minimum 1 000 milliards de dollars et les banques n'en ont purgé qu'un tiers. Tous les établissements, même ceux qui paraissent les plus solides, sont en fait vulnérables. Car on va s'apercevoir que leurs fonds propres ne sont pas aussi réels que l'on veut bien le dire, mais doivent beaucoup à l'imagination et à l'ingénierie financière....le monde ne souffre pas d'un excès, mais d'un manque d'investissement. C'est là un des effets pervers de la financiarisation et de la globalisation. Au nom de la rentabilité immédiate, fonds et multinationales ont privilégié le court terme. Les profits étant utilisés pour financer les dettes des LBO, les fusions-acquisitions, les rachats d'actions destinés à faire monter les cours et à valoriser les stock-options. Le tout, au détriment du long terme...."

2-Condoleezza Rice : "Je suis fière de notre décision" d’envahir l’Irak(Taïké Eilée-Agoravox-)
"...La Secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice s’est dite fière de l’invasion de l’Irak et "de la libération de 25 millions d’Irakiens", jeudi 3 juillet sur Bloomberg TV.
Condy Rice réagissait aux propos de William F. Buckley, l’ancien leader des conservateurs, selon lequel tout l’héritage de la présidence Bush serait la guerre en Irak, et que celle-ci était un échec. Un jugement partagé assez unanimement, notamment par Libération, qui parlait, le 20 mars dernier, de "bilan accablant".
Mais il faut bien tenter de revaloriser une guerre que George W. Bush envisage pour les 50 prochaines années, et John McCain pour les 100 prochaines...
La Secrétaire d’Etat a justifié son contentement de la manière suivante : "Dans le contexte post 11/9, vous ne pouviez pas laisser en place une telle menace pour la paix et la stabilité mondiale." ..."

3-Les oubliés de l’Histoire:
Les mineurs marocains dans le bassin houiller du Nord-Pas de Calais

4-Mes amis Philippe Val et Denis Robert:
"...Val est la voix de Charlie. Et il dénonce Denis qui aurait bâclé son travail et accusé sans preuves. Qui ? La chambre de compensation Clearstream dont deux livres et un documentaire de Denis Robert parlent longuement. Grâce au contact d’anciens employés de cette banque des banques luxembourgeoise, Denis a en effet eu accès à des listings de comptes troublants et enregistré des témoignages de méthodes utilisées par la banque, qui en opacifiait sa nature, la rendant ainsi vulnérable aux méchants internationaux de tous poils, des vulgaires escrocs en cols blancs aux terroristes, en passant par les multinationales qui vénèrent le dieu du secret bancaire..."

5- USA : l’économie de la bulle:
"L’économie américaine était tirée par le crédit facile, l’inflation de la valeur des actifs et la consommation - à auteur de 70% du PIB - dopée par les bulles successives de la nouvelle technologie puis de l’immobilier. La fin de ce cycle volatilise le patrimoine des ménages, tarit les revenus du secteur financier et assèche un secteur de la consommation surdimensionné. Structurellement déficitaires, les USA ont inondé la planète de dollars alimentant une masse de capitaux spéculatifs qui rompent désormais l’alliance passée avec la devise US et la finance structurée de Wall Street et alimentent la fièvre inflationniste. La conjonction des ces deux mouvements prend l’économie US en tenaille, et l’apparente richesse d’hier change soudain d’aspect pour se transformer en une montagne de créances douteuses aux garanties incertaines..."

6- Le krach qui se profile à l’horizon:
"La tendance baissière qui s’est installée sur les marchés est-elle annonciatrice d’un effondrement soudain ? Paul Jorion rappelle les circonstances qui ont provoqué les krachs de 1929 et 1987 et décrit les mécanismes à l’oeuvre lors de ces journées où la seule certitude c’est qu’il faut vendre - à n’importe quel prix. ..."

7-ÉLECTIONS AMERICAINES • Les cinq revirements d'Obama:
"Ces dernières semaines, le candidat démocrate est revenu sur plusieurs de ses promesses pour mieux se rapprocher du centre. Une dérive alarmante, estime The New York Times...les revirements de Barack Obama sont particulièrement frappants parce qu'il était le candidat qui voulait changer la politique, un homme aux convictions fortes qui refusait de jouer selon les règles traditionnelles...."

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